Mercredi, au lendemain de l’attaque au marteau sur le parvis de la cathédrale Notre-Dame à Paris perpétré par un « étudiant » algérien âgé de 40 ans, Farid Ikken – originaire de Béjaïa en Kabylie, arrivé en France en 2013 pour reprendre ses études –, se revendiquant comme un « soldat du califat » mais présenté comme un individu « doux comme un agneau » par son directeur de thèse (Présent du 7 juin) et considéré par ses proches comme un homme « occidentalisé », « tolérant » et défenseur des « valeurs démocratiques » bien loin du radicalisme religieux, la victime, un policier de 22 ans qui l’a échappé belle, se confie et revient sur le déroulement des faits qui ont failli lui coûter la vie.
Dans un entretien accordé à la radio Europe 1, le fonctionnaire de police raconte : « On renseignait un touriste qui nous demandait la direction pour aller vers Montparnasse (…) Je me retourne pour reprendre ma patrouille avec mes collègues, et là, un individu sort d’un groupe de personnes. Ma collègue me crie “attention”, et je prends un coup de marteau à l’arrière de la tête qui fait que je me jette au sol. »
Une fois à terre, le fonctionnaire de police croit sa dernière heure arrivée : « Je me suis dit : “Ça y est, s’il arrive à me porter le deuxième coup au visage, je ne vais pas me relever”. » Aux cris de « c’est pour la Syrie », l’homme s’apprête à asséner le coup de grâce lorsqu’un des collègues du policier étendu à terre a le bon réflexe, saisit son arme et tire, blessant net l’assaillant qu’aucun politique n’a pas encore eu le culot de qualifier de « maboul ». D’autant que pour le policier victime – « une bosse et un petit traumatisme crânien, mais rien de méchant », précise courageusement ce dernier – son agresseur « n’a rien d’un fou. C’était quelqu’un de déterminé, qui avait préparé son attaque pour nous avoir ».
Comme le dit le policier, « on s’en sort plutôt bien », même si pour lui et ses collègues, choqués, « c’est un peu difficile mentalement », et même si cette nuit-là « on n’a pas bien dormi », ils ne sont pas du genre fillette. Soutenus par leur hiérarchie ainsi que psychologiquement, chacun est de nouveau sur le pied de guerre. A commencer par le policier victime du fou d’Allah. « Je me sens apte à repartir et à reprendre mon travail normalement (…) Mais quand je revois la vidéo, je me dis vraiment qu’on a évité le pire ».
Cet article Attentat à Notre-Dame de Paris : « On a évité le pire » est apparu en premier sur Présent.
Extrait de: Source et auteur
Eh oui, on peut aussi le voir comme ça (on a évité le pire…) …. ça sera peut être le nouvel adage maintenant, étant donné que les coups des déséquilibrés et loups solitaires commencent à devenir un peu redondants..
Tiens, soutenus par leur hiérarchie, agréable surprise, je pensais que la hiérarchie allait leur reprocher d’avoir répondu avec des moyens disproportionnés !