Comme tous les ans désormais – et cette année pendant l’Ascension… – on a droit à la mobilisation énamourée des médias dhimmis sur le ramadan (« Bon ramadan à tous ceux qui le font » a lancé le lecteur de prompteur de CNews samedi).
Avec le rappel fervent d’un supposé haddith de Mahomet (le « Prophète » comme ils disent très révérencieusement) : « Ne jeûnez que lorsque vous verrez le croissant lunaire et ne rompez le jeûne que lorsque vous le verrez aussi. » Le ramadan a donc commencé samedi et s’achèvera le 25 juin avec un grand holocauste de moutons, l’Aïd el-Fitr.
Comme tous les ans, quand le ramadan tombe en période chaude, on nous explique que ça va être duraille, qu’il va falloir aménager des heures pour la prière, le travail et patin et couffin. Que le ramadan soit contraignant du côté de Tombouctou avec des températures flirtant avec les 45 degrés à l’ombre, peut-être. Mais chez nous…
Rappelons à ceux qui nous vendent le ramadan comme « le carême des musulmans », mais en plus dur, quelques précisions. Interdiction d’absorber des aliments, de boire, d’avoir des relations sexuelles avant le coucher du soleil ? Soit. Mais le soleil couché, c’est la rupture du jeûne (iftar) et on met les bouchées doubles (au sens propre du terme). Avec l’occasion de s’empiffrer comme à aucun autre moment de l’année.
On commence avec une soupe, la harira, qui n’est pas un léger consommé : viande de mouton, pois chiches, lentilles, ails, oignons. On continue avec un méchoui et/ou différents tajines d’agneau. Et puis un couscous vert aux légumes. Et puis des pâtisseries. Orientales. Des cornes de gazelle, une chamia (ou kalb el louz), des mlaoui, des beghirs, des makhrouds aux dattes, toutes pâtisseries à base de semoule, de miel, de pâte d’amandes. Du genre dix secondes sur le palais, trois heures sur l’estomac, toute la vie sur les hanches…
Ce « régime », qui permettra de tenir toute la journée du lendemain, s’accompagne de festivités généralement bruyantes, avec des amis et la famille. D’où l’expression faire du ramdam. Et on vous fait grâce des recommandations sexuelles afférentes. Alors si on a de petits yeux, mais l’estomac plein, le matin, ce n’est pas tant dû aux exigences du ramadan qu’aux excès qu’il entraîne. Loin de l’exercice ascétique supposé.
On nous dit encore : « Les contraintes du ramadan, d’un point de vue physiologique, mettent les gens en état de faiblesse physique. » Rappelons encore que sont dispensés de ramadan ceux qui ne peuvent pas le faire. Les jeunes enfants, les femmes enceintes, les malades, les vieillards, les voyageurs. Il y a quelques années, un avocat avait demandé le renvoi du procès de son client musulman qui devait répondre d’un braquage. Assez fort pour voler, trop faible, because ramadan, pour être jugé… Cette année, on aura sans doute quelques cas de ce type, plus des demandes de report d’examens scolaires.
Naguère (et déjà jadis), j’ai enseigné dans les universités de pays musulmans – et des pays chauds – sans que cela ne donne jamais lieu à aucune perturbation. Mais en France, comme ce « carême des musulmans » dure plus longtemps que Roland-Garros, on est parti pour un bon mois de dhimmitudes en tous genres.
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Extrait de: Source et auteur
Il y a le ramadan des pauvres, ce sont celles et ceux qui sont obligés de travailler pour vivre. Et puis il y a le ramadan des riches, la nuit ils mangent et boivent et le jour, ils dorment. En Suisse, nous n’avons qu’une infime partie de ces chances qui travaillent.
En réalité, le ramadan n’est pas un jeûne, il est donc absurde de le comparer au carême, car le carême était un véritable acte religieux, que certains pratiquent encore d’ailleurs, et un véritable jeûne, car il n’y avait aucun repas quotidien. Tandis que le ramadan, c’est la fête tous les soirs pendant un mois. Je comprends que les dhimmis les envient et en parlent voluptueusement… Et d’ailleurs, ramadan signifie le mois des ardeurs intenses…
Il n’y a qu’à voir toutes ces […] voilées en ville !…..TOUTES fines grasses avec la voute plantaire affaissée pour cause de surpoids !
En fait ils se goinfrent la nuit jusqu’au main et roupillent la journée, j’y ai vécu…
COMME C’EST BIEN DIT..
Ayant vécu quelques années en terre musulmane, ce que vous dites est bien réel.
Il n’y est pas question d’un carême, mais d’un rattrapage bien bourratif pour ne pas tomber d’inanition jusqu’au lendemain soir.
Donc le corps n’a pas besoin d’aller puiser dans ses réserves. On lui fait faire de l’overdose de très bonnes choses. C’est une fête et ça n’a rien d’ascétique.
Comme dit la chanson “y a de la joie, y a du soleil dans les ruelles, y a de la joie, partout y a de la joie. Ch Trenet”.