Depuis 2014, près de 600 personnes ont perdu la vie dans des attentats de l’Etat islamique en Europe

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Un graphique réalisé par nos confrères du Parisien montre les dégâts causés par les attentats de l'Etat islamique en Europe et en Turquie. Tous les attentats ayant été revendiqués par l'organisation terroriste depuis 2014 y sont recensés.

La Turquie (290 morts) et la France (239 morts) s'avèrent être les pays qui ont payé le plus lourd tribut. Suivent la Belgique avec 36 morts, le Royaume-Uni avec 27 morts, l'Allemagne avec 12 morts et le Danemark avec deux morts.

S'il comptabilise les 4 morts de l'Hyper casher, le 9 janvier 2015, et la policière tuée à Montrouge la veille, le graphique du Parisien omet cependant d'ajouter à sa liste, les 12 personnes tuées lors de l'attaque perpétrée par les frères Kouachi contre la rédaction de Charlie Hebdo le 7 janvier 2015. 

Il est vrai cependant que l'attaque contre l'hebdomadaire satirique a été perpétrée par les deux terroristes au nom d'Al-Qaïda dans la péninsule arabique (AQPA).

En quelques mois, la lutte contre le terrorisme et la menace qu'il constitue est devenue le principal sujet de préoccupation des pays occidentaux. Le sujet a été largement abordé pendant le sommet de l'OTAN à Bruxelles.

Le dernier attentat remonte au 23 mai dernier, à Manchester, dans la Manchester Arena, au terme d'un concert d'Ariana Grande. 22 personnes sont mortes et 116 ont été blessées dans une attaque suicide perpétrée par le kamikaze Salman Abedie.

L'enquête britannique pour identifier et interpeller les soutiens du terroriste a progressé rapidement. Deux hommes ont encore été arrêtés le 27 mai, portant à 11 le nombre de personnes mises en garde à vue au Royaume-Uni depuis l'attentat. Le père et le frère du terroriste ont par ailleurs été arrêtés en Libye, leur pays d'origine.

Lire aussi : Le terroriste de Manchester faisait-il partie d'un groupe djihadiste autrefois soutenu par Londres ?

Le Royaume-Uni a ensuite abaissé son degré de menace terroriste de 5 à 4. Cela signifie qu'un attentat au Royaume-Uni est désormais «très probable» et non plus «imminent».

A la reprise de la campagne électorale, le 26 mai, Theresa May avait été critiquée par l'opposition, les travaillistes se montrant sceptiques sur l'efficacité de la guerre contre le terrorisme, tandis que les europhobes déplorent la baisse des effectifs de la police.

L'infographie du Parisien ne prend également pas en compte les victimes du terrorisme de Daesh en Russie. Le pays est pourtant lui aussi régulièrement dans la ligne de mire de l'Etat islamique. 

Depuis 2014, plusieurs attentats ont été perpétrés dans le nord du Caucase, au sud de la Russie, revendiqués par Daesh. Plus récemment, le 3 avril, une bombe artisanale a explosé dans le métro de Saint-Pétersbourg. L'attaque, perpétrée par un kamikaze a fait 15 morts.

Le kamikaze avait aussi déposé une bombe dans une autre station de métro du centre-ville, désamorcée à temps. Si l'EI n'a pas officiellement revendiqué l'attaque, le Comité d'enquête a fait savoir qu'il examinait ses éventuels liens avec l'Etat islamique.

Mais surtout, le crash le 31 octobre 2015 de l'A321 d'une compagnie russe reliant Charm-El-Cheikh en Egypte et qui s'est écrasé au dessus du Sinaï. Les 217 passagers (212 Russes, 4 Ukrainiens et 1 biélorusse) et 7 membres d'équipage avaient péri dans la catastrophe.

Le jour même, le groupe «Wilayat Sinaï» («province du Sinaï»), en lien avec l'EI avait affirmé dans un communiqué avoir provoqué le crash de l'appareil en réponse à l'intervention militaire de la Russie en Syrie. La revendication avait été confirmée plus tard par l'État islamique lui-même

Lire aussi : «La guerre contre le terrorisme ne fonctionne pas» : Theresa May sous le feu des critiques

 

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