«Avec 1 414 voix, notre chef fondateur a été choisi comme président», a déclaré Hayati Yazici, vice-président du parti de la Justice et du Développement (AKP), après un vote des délégués du parti réunis en congrès exceptionnel à Ankara, le 21 mai, pour élire leur président. En tant qu'unique candidat, le président turc était néanmoins assuré de reprendre la direction du parti qu'il avait fondé en 2001.
Le congrès de l'AKP s'est tenu sous très haute sécurité, en présence de dizaines de milliers de personnes. Alors même que les cadres du parti élisaient leur chef, les autorités turques annonçaient que deux hommes, suspectés de projeter un attentat dans la capitale pour le compte du groupe terroriste Etat islamique, avaient été abattus par la police.
Une disposition de la constitution turque, modifiée par le référendum du 16 avril dernier, interdisait jusqu'ici au président de la République d'exercer la fonction de chef de parti politique. Recep Tayyip Erdogan avait ainsi dû renoncer à occuper ce poste en 2014, lors de son élection à la tête du pays. La modification du texte lui permet désormais de retrouver ce poste, qui devrait l'aider à organiser sa réélection à la présidentielle de 2019.
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Celui qui aurait eu le malheur de voter contre, serait déjà en train de moisir dans des geôles aussi horribles que celles de Midnight Express. Le peuple turc est intelligent et je souhaite vivement qu’il arrivera à se débarrasser du mégalomane imbu de sa personne qui veut tout contôler.