Stratégie énergétique trop conformiste : NON
Ceux parmi vous qui ont eu le courage de lire l’indigeste documentation d’explication de la stratégie énergétique 2050 peinent à démêler le vrai du souhaitable, l’idéologique du pratique. Allons-nous payer un peu, ou beaucoup pour réaliser, selon le modèle suisse de l’éternel premier de classe masochiste, la transition énergétique et la sortie du nucléaire scandée par le centre gauche rose-vert ? Bien sûr que le nucléaire inquiète les âmes sensibles et les adeptes du principe de précaution. Mais le choix a été fait, il y a longtemps et il doit être assumé, économiquement, souverainement, à tête froide, pas sous les émotions catastrophistes, les naïvetés du politiquement correct, de l’énergétiquement correct, les stratégies électoralistes de la classe politique ou les malins et richement subventionnés promoteurs du business « vert », solaire, éolien ou géothermique. La transition, sans exclure une amélioration technologique possible du nucléaire, se fera rationnellement, au tempo approprié et non dicté par l’agenda parlementaire électoraliste. L’indépendance optimale énergétique, la production d’énergie suffisante de proximité, le plus propre possible bien sûr doit rester sous gestion nationale. Accepter cette stratégie 2050 c’est prendre le risque d’aggraver la dépendance par rapport à l’Union européenne, c’est risquer de devoir construire des centrales à gaz, c’est défigurer le paysage, notre vraie richesse, par des éoliennes industrielles et dérisoires dans leur capacité de fournir l’énergie nécessaire à la croissance, à la migration de masse planifiée. L’écologie doit rester un choix de comportement individuel, une éthique, un exemple librement consenti et non pas une contrainte imposée par l’Etat. Une stratégie intelligente devrait permettre aux citoyens de s’organiser pour produire, individuellement ou collectivement, et stocker l’énergie dont ils estiment avoir besoin, à un coût gérable et ne garantir qu’un approvisionnement de base collectif pour l’industrie et les services. On en est bien loin, bonjour les nouvelles taxes prévisibles, les nouveaux saccages, géothermiques profonds ou éoliens. NON le 21 mai, par pragmatisme et réalisme.
Dominique Baettig, 16.5.2017, 2800 Delémont
Stratégie énergetique 2050? Oui à la globalisation-mondialisation, c’est à dire donner un
blanc- seing aux multinationales “bankster” qui ne rêvent que de nous mettre en esclavage .Non , c’est nous donner l’espoir que notre démocratie puisse encore survivre quelques temps. Ne faisons pas comme les français qui ont élu Macron.Evitons le suicide de notre Suisse.
Une des causes de l’affaiblissement de l’UDC, travaillée par les pro nucléaires et les bétonneurs à tout va, surtout alémaniques, est son aveuglement sur les questions environnementales et énergétiques, problèmes qui inquiètent la population, mais que l’UDC et aussi d’autres radicaux, ne veulent pas voir…
Avec le bon sens populaire et paysan, votons oui à cette stratégie énergétique 2050 !