Scandale. Dans une lettre ouverte publiée sur Facebook, le maire de Saint-Priest-Bramefant explique aux 155 habitants de la ville qui ont voté FN pourquoi ils ont eu tort. Il les identifie, et menace ceux qui sont passés entre les gouttes de subir le même sort…
Dans une démocratie, le vote des citoyens est censé être secret. Le ministère de l’Intérieur le rappelle à juste titre, avant les élections : “Le passage par l'isoloir est obligatoire dans tous les cas afin de garantir le caractère secret et personnel du vote”. Mais certains élus estiment qu’ils peuvent sans conséquence révéler au grand jour le vote de leurs administrés.
Aux “155 St-priestois qui ont aidé à peindre la tache au nord du département en brun foncé”
C’est le cas du maire de Saint-Priest-Bramefant, une commune du Puy-de-Dôme, qui a écrit une lettre ouverte sur Facebook adressée aux “155 St-priestois qui ont déposé dimanche dernier leur bulletin dans l’urne et ainsi aidé à peindre la tache au nord du département en brun foncé”. Sans même évoquer l’aspect injurieux de cette référence historique, qui vaut à d’autres des poursuites judiciaires, la démarche du maire est choquante car elle avait pour objectif, dans l’entre-deux tours de l'élection présidentielle, de dissuader ceux qui seraient tentés par le vote Marine Le Pen face à Emmanuel Macron.
Normal pour un collabo de dénoncer! En 40, il n’aurait pas manqué de travail, mais en 45 il aurait été fusillé.
De nos jours, il est encensé par la presse aux ordres. O tempo, o mores!
Le plus cocasse est qu’il parle de peste brune, reductio ad Hitlerum classique quand on n’a pas d’argument, ce qui vous fait gagner un point godwin, et qu’il se comporte très exactement comme un fasciste.
Churchill a dit, à juste titre: “les fascistes de demain s’appelleront eux-mêmes les anti-fascistes”.
Ce “héros” mérite d’être empaillé au musée au Grévin !