Mille réfugiés vont bénéficier d’ici février prochain d’un programme d’insertion associant accès au logement, apprentissage linguistique et formation professionnelle, aux termes d’un accord-cadre signé hier entre trois ministres et Pôle Emploi.
Ce programme, inspiré d’une expérience menée en Ile-de-France et dans les Hauts-de-France sur 200 personnes, vise à « accompagner les réfugiés sur la voie de l’insertion » une fois qu’ils ont obtenu l’asile et à « faciliter leur sortie des dispositifs d’hébergement », selon un communiqué.
En effet, tant qu’ils sont demandeurs d’asile, les migrants trouvant une place dans les structures d’hébergement sont pris en charge avec logement et accompagnement social à la clé. Paradoxalement, le précieux statut de réfugié réduit cet encadrement en les faisant tomber dans le droit commun, avec pour ceux qui ont obtenu très vite le statut de réfugié des difficultés à trouver un travail, un logement… dans une langue qu’ils maîtrisent mal.
C’est pourquoi « le développement de parcours » d’insertion professionnelle « est indispensable », souligne l’accord cadre signé entre les ministres du Travail Myriam El Khomri, de l’Intérieur Matthias Fekl, du Logement Emmanuel Cosse, Pôle emploi, le Fonds paritaire de sécurisation des parcours professionnels (FPSPP) et l’Ofii (Office français d’immigration et d’intégration).
Outre l’hébergement et la restauration, les participants bénéficieront donc d’un apprentissage linguistique « intensif et tourné vers les métiers » (200 à 240 heures, comme tous les réfugiés), mais aussi d’un programme de construction d’un projet professionnel (400 heures environ) et pourront suivre une formation certifiante (450 heures minimum).
Le Figaro Via Fdesouche.com
Je viens de visionner un reportage sur le travail des huissiers de justice (présenté par une carole rousseau) ; on y voit des compatriotes français expulsés de leur logement . difficile d’avoir le moindre respect pour ces politicards de merde qui détruisent la FRANCE depuis (au moins) mitterand le fourbe .
S’ils ont obtenu l’asile, il me semble logique qu’on leur fasse suivre une formation, en leur offrant les moyens de vivre normalement, dans le but d’éviter qu’ils restent à charge des services sociaux et donc soient à même de travailler pour subvenir à leurs besoins. Cependant, il est normal aussi de tout tenter pour ne pas laisser des sans-abri à la rue. Le problème est que souvent ils se complaisent dans cette situation. Donc, que faire ?