Nous parlions déjà de ces extrémistes de gauche ici.
**********
Régis Debord, délégué UNSA Police, a été touché au cou pendant le défilé de la Fête du travail à Paris, ce lundi. Le policier a témoigné sur notre antenne, dénonçant les violences commises en marge de la manifestation.
Il fait partie des six CRS qui ont été blessés lors du défilé du 1er mai à Paris, ce lundi. Régis Debord, délégué UNSA Police, a livré son témoignage ce mardi sur notre antenne au sujet des violences dont les forces de l'ordre ont été victimes pendant la manifestation. La voix grave, un large pansement visible sur le cou, le policier décrit de manière très posée ce qu'il a vécu.
Des cocktails Molotov de plus en plus "performants"
"Dès que le cortège a été scindé en deux, des Black Blocs se sont retournés, ils ont vu qu'on était là", commence-t-il en désignant ces militants radicaux d'extrême gauche, reconnaissables à leurs tenues noires et à leurs visages dissimulés. Des bouteilles en verre, des pierres sont alors jetées sur les forces de l'ordre. Les CRS ont ordre de repousser les fauteurs de trouble. Mais à mesure que les membres des compagnies républicaines de sécurité avancent, elles essuient des jets de cocktails Molotov, "qui sont d'ailleurs de plus en plus 'performants', malheureusement", déplore le policier.
"Mon groupe a pris un cocktail Molotov dans les pieds. Il a explosé, ce sont les images qu'on a pu voir sur toutes les télévisions", relate le délégué UNSA Police, évoquant le CRS filmé avec sa combinaison en flammes, pendant que des collègues tentaient d'étouffer le feu.
"J'ai entendu une grosse déflagration"
Son groupe reprend la progression de la manifestation. "Quelques centaines de mètres plus loin, nous avons pris d'autres projectiles. Des collègues ont été brûlés", raconte le CRS. "Et à ce moment j'ai entendu une grosse déflagration au niveau du cou", se rappelle-t-il en désignant l'endroit où il a été touché, "a priori, un engin incendiaire de type feu d'artifice qui a explosé à hauteur de mon cou". L'homme décrit alors "une vive douleur". Ses collègues voient sur la zone touchée "un bel hématome qui saignait beaucoup". Régis Debord est immédiatement pris en charge.
"Pour moi, ce ne sont pas des manifestants, ce sont des tueurs de flics", dénonce Régis Debord. Selon lui, "isoler un groupe de 150 personnes quand on a 19 compagnies de CRS sur place cela ne doit pas être impossible". Il estime aussi qu'il y a, à ce moment-là, une volonté de la hiérarchie de ne pas interpeller les casseurs.
Avec ses collègues, ils avaient ordre d'avancer sans charger et ont répondu avec des grenades de désencerclement et du gaz lacrymogène. "En face, il faut savoir qu'ils envoient du cocktail Molotov. C'est une arme de première catégorie. C'est pour tuer", lâche-t-il. "On a des lanceurs de balle de défense de 40 mm qu'on nous a interdit d'utiliser", regrette le CRS. "Nous, on aurait été bien contents de les avoir. Les collègues sont très en colère là-dessus", assure le délégué UNSA Police.
Nos remerciements à Info
Je ne me souviens plus de l’origine de l’expression “servir de chair à canon”, mais c’est exactement ce que la hiérarchie des forces de l’ordre fait avec ses hommes.
En d’autres termes, c’est une guerre civile asymétrique qui donne tout l’avantage aux casseurs-criminels, et laisse les policiers dans une vulnérabilité provoquée par l’inaction du pouvoir en place, un pouvoir en place criminel par procuration. L’Etat de droit a laissé la place au chaos et à l’anomie.
On constate que les CRS vont au casse-pipe et que leur hiérarchie ne leurs donne pas les moyens (voir leur interdise) de ”serrer” cette canaille ! De deux chose l’une : ou on intervient sans jouer aux gendarmes et aux voleurs (avec arrestation, identification, condamnation, etc …) soit on laisse faire. Braves concitoyens ayez peur vous ne serez pas défendus !