La totalité des maires de l’agglo présidée par Nicolas Dupont-Aignan demandent sa démission après son ralliement à Marine Le Pen

Même avec 4,70% au premier tour de la présidentielle, Nicolas Dupont-Aignan arrive à se retrouver au centre de cet entre-deux tours depuis son ralliement, vendredi 28 avril, à Marine Le Pen, un "jour historique" selon lui. Promis au poste de Premier ministre si la candidate du Front national est élue, le député-maire de Yerres a reçu une flopée d’injures de la part d’artistes et d’élus de la droite dite républicaine.

Ce ralliement n’est pas très bien vécu non plus au niveau local. Deux manifestations se sont déroulées devant la mairie de "NDA" samedi et dimanche, auxquelles ont participé plusieurs centaines de personnes. Réunis dimanche, les maires des huit communes composant, avec Yerres, la communauté d'agglomération Val d'Yerres Val de Seine, ont décidé de demander la démission de Nicolas Dupont-Aignan de ses fonctions de président de l'agglomération, a expliqué à l'AFP Georges Tron, l'un des vice-présidents de la collectivité et maire (LR) de Draveil, confirmant une information du Parisien.

Les maires - un socialiste, sept de droite - ainsi que le président du conseil départemental de l'Essonne François Durovray (premier vice-président de l'agglomération) ont rédigé une lettre à Nicolas Dupont-Aignan dans laquelle ils lui ont demandé "de remettre son mandat à la communauté d'agglomération", selon Georges Tron qui a argué notamment d'une différence de "valeurs" entre "celles que nous défendons" et celles du FN.

Plusieurs élus de l’Essonne ne sont toutefois pas totalement surpris de ce virage à l’extrême droite. "Cette prise de position permet enfin de clarifier son positionnement qui déviait lentement mais sûrement depuis son départ de l’UMP en 2007", assène Grégoire de Lasteyrie, maire de Palaiseau, dans un message Facebook. Même constat pour Irvin Bida, candidat de la droite et du centre face à Nicolas Dupont-Aignan, auprès du Parisien : "C’est la suite logique de ses propos successifs sur le grand remplacement par exemple. Il soutient le parti dont il se rapprochait." Tout cela fait "regretter" à Serge Poinsot, maire DVD de Vigneux-sur-Seine, son "parrainage".

Sur Twitter, le conseiller départemental de l’Essonne Jérôme Guedj, proche de Benoît Hamon, a "salué cette prise de position des élus de l'agglomération (encore) présidée par Nicolas Dupont-Aignan".

 

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5 commentaires

  1. Posté par JSG le

    Il passe pour être un honnête homme sachant gérer sa commune et l’agglo… Toutes les sous-m**** qui étaient agglutinés autours de lui, et vantaient ses qualités, vont maintenant jouer les “vierges” effarouchées… jusqu’au résultat des élections… et si Marine passe ils seront les premiers à aller à la soupe. Ras le bol de ces gens sans intérêt.
    Ces zélus font de la politique alors que les citoyens veulent de la sécurité et après de la gestion honnête et surtout compétente, ce qui manque le plus à ces soixante-huit attardés !

  2. Posté par Claire le

    Dupont-Aignan a contre lui tous les islamo-collabos, les vendus de LR, tous ceux qui ont retourné leur veste pour aller à la gamelle, plus tous les donneurs de leçons bobos gauchos du show-biz. Il devrait en être fier! C’est, avec Marie-France Garaud, gaulliste historique et femme remarquable, une des rares personnalités française courageuse et qui aime son pays.

  3. Posté par Aude le

    Pourquoi vous chiallez les Tontons flingueurs……
    Dupont-Aignan vient d’enregistrer 600 adhérents de plus en deux jours….
    Et si vous n’êtes pas satisfaits…alors demissionnez et allez rejoindre les losers républicains..
    Et si ça trouve…Marine élue Le 7 mai avec un score de 51,9 vous serez ravis pour les législatives non?

  4. Posté par UnOurs le

    Toutes ces couilles molles du centre-droit en France feraient de superbes démocrates-chrétiens valaisans.

  5. Posté par UnOurs le

    Georges Tron, défenseur des “valeurs” et accessoirement fétichiste du pied :

    ++++++++++++++++++
    Adepte de réflexologie plantaire, Georges Tron est accusé, en pleine affaire Dominique Strauss-Kahn16, de viol et agression sexuelle par deux anciennes employées de la commune de Draveil17.

    Il se défend en arguant d’attaques organisées par des membres de la famille Le Pen habitant Draveil qui s’opposent à lui dans la construction de 400 logements sociaux sur le site de l’hôpital Joffre16, Marie-Caroline Le Pen lui ayant déjà reproché en février 2011 un emploi aidé en faveur de la belle-sœur du maire8. Il est contraint de démissionner, à la demande de François Fillon, de son poste de secrétaire d’État le 29 mai 201118.

    À la suite de ces accusations, il est mis en examen pour viol en réunion le 22 juin 2011 et placé sous contrôle judiciaire19,20. Il retrouve automatiquement son siège de député le 30 juin 2011, un mois après sa démission du gouvernement. Le même jour, le bureau de l’Assemblée nationale lève son immunité parlementaire21.

    Le 7 octobre 2011, son ancienne assistante parlementaire en circonscription porte plainte contre lui pour harcèlement moral ; elle affirme subir des pressions pour faire des déclarations concordantes avec celles de Georges Tron dans l’enquête pour viol22.

    Deux plaignantes, défendues par Gilbert Collard, sont décrites par les experts comme présentant des « troubles psychologiques » et ont été conseillées par Jacques Olivier, ancien conseiller en communication du Front national et beau-frère de Marie-Caroline Le Pen16.

    Affaibli par cette affaire, Georges Tron est largement battu en juin 2012 dans la 9e circonscription de l’Essonne par le socialiste Thierry Mandon, qui obtient 56,75 % des suffrages16.

    Le 10 décembre 2013, les juges d’instruction prononcent un non-lieu en sa faveur, conformément aux requisitions du parquet16,23. Ce non-lieu est infirmé le 15 décembre 2014 par la cour d’appel de Paris, qui renvoie les accusés devant les assises24.
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    https://fr.wikipedia.org/wiki/Georges_Tron

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