Le président turc Recep Tayyip Erdogan a évoqué le 17 mars l'organisation d'un référendum pour décider ou non de poursuivre les négociations d'adhésion à l'Union européenne, au lendemain de sa victoire à une consultation populaire sur le renforcement de ses pouvoirs.
«Ils nous font attendre à la porte de l'Union européenne depuis 54 ans, n'est-ce pas ? (...) Nous pourrons aller au-devant de notre peuple, et nous obéirons à sa décision», a lancé le chef d'Etat turc lors d'un discours virulent au palais présidentiel à Ankara, sans avancer de date pour une éventuelle initiative de ce type.
Les relations entre Ankara et l'UE se sont fortement tendues ces derniers mois, le président turc accusant certains dirigeants européens d'avoir recours à des «pratiques nazies» après l'annulation de meetings de certains de ses ministres, notamment en Allemagne et aux Pays-Bas.
«L'Union européenne menace de geler les négociations. A vrai dire, ce n'est pas très important pour nous. Qu'ils nous communiquent leur décision !», a renchéri le président turc. En effet, les négociations d'adhésion de la Turquie à l'UE sont au point mort depuis plusieurs années, et les tensions actuelles rendent improbable une reprise à court terme.
Pendant la campagne pour le référendum sur le renforcement de ses pouvoirs, Recep Tayyip Erdogan a affirmé à plusieurs reprises qu'il approuverait le rétablissement de la peine de mort, se disant prêt à tenir une autre consultation populaire sur la question. Une telle initiative «constituerait évidemment une rupture avec ces valeurs (européennes) et ces engagements», a mis en garde la présidence française lundi.
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Qu’il reste à sa place de calife l’Erdogan. Ce qu’il fait ou ce qu’il pense n’intéresse pas l’occident.
De toute façon aucun des peuples d’Europe ne veut que la Turquie adhère à l’UE!