Pour la dernière promotion de la Légion d'honneur du président François Hollande, la liste des personnalités décorées n'a pas été laissée au hasard. On y trouve pèle-mêle l'industriel François Pinault, l'actrice Audrey Tautou ou encore la fille de l'ancien président Jacques Chirac, Claude Chirac. Parmi les 562 personnes retenues, l'une d'elle occupe une place particulière : Laurent Fabius, l'ancien ministre des Affaires étrangères des gouvernements Ayrault et Valls.
Cinq fois ministre, Premier ministre, président de l'Assemblée nationale, député, maire, chef du Parti socialiste (PS)... Figure emblématique de la gauche, Laurent Fabius aura presque exercé toutes les fonctions, sachant qu'il préside aujourd'hui le Conseil constitutionnel. Si ses quarante ans de carrière politique ont sans doute quelque chose à voir avec sa décoration lors de cette promotion de Pâques 2017, elles sont loin de s'être déroulées sans embûches et sans polémiques.
Une immense fortune et des scandales familiaux
Lorsqu'il est élu président de la République en 1981, François Mitterrand choisit de nommer le jeune Laurent Fabius ministre délégué au Budget. Un poste clef pour la mise en place des réformes économiques que la gauche entend déployer. On y trouve notamment la création d'un impôt sur les grandes fortunes, ancêtre de l'actuel impôt sur la fortune (ISF). Les œuvres d'art sont alors exclues de l'assiette d'imposition. Or, la fortune familiale des parents de Laurent Fabius, chargé de l'élaboration de ce nouvel impôt, s'est constituée grâce à l'acquisition d’œuvres d'art...
Les sociologues Monique Pinçon-Charlot et Michel Pinçon affirment que c'est par son insistance et ses efforts que le marché de l'art a finalement été exclu du calcul de l'ISF. Laurent Fabius s'en est toujours défendu, affirmant que l'idée venait de Jack Lang, ministre de la Culture, qui entendait ainsi favoriser le mécénat et le commerce d'art. Quoi qu'il en soit, l'image de nanti d'un gouvernement socialiste qui, à peine quelques mois plus tard, prendra le virage de la rigueur, lui collera à la peau. Laurent Fabius deviendra pour beaucoup de Français l'incarnation de la «gauche caviar».
En 2012, lorsqu'il effectue son grand retour en entrant au quai d'Orsay sous la présidence de François Hollande, Laurent Fabius est le ministre le plus riche de la mandature. Société immobilière, appartement et maisons, actions dans des sociétés... Son patrimoine est estimé à 5,2 millions d'euros. Tout à fait légale, cette fortune se voit néanmoins associée aux frasques de son fils, Thomas Fabius, et à son train de vie somptuaire. Le fils du ministre est d'ailleurs placé en garde à vue en décembre 2015 pour faux, escroquerie et blanchiment. Il fait par ailleurs l’objet d’un mandat d’arrêt délivré par les Etats-Unis pour avoir signé des chèques en bois dans plusieurs casinos de LasVegas pour un montant total de plus de 3,5 millions de dollars.
L'affaire du sang contaminé : «responsable mais pas coupable»
C'est au début des années 1990, alors que Laurent Fabius était Premier ministre, qu'éclate le scandale sanitaire que l'on appellera l'affaire du sang contaminé. En bref, des experts ont constaté des retards dans le déploiement de mesures préventives évitant que le sang de donneurs séropositif soit utilisé pour des transfusions sanguines. François Mitterrand, alors président, affirme que «les ministres doivent rendre compte de leurs actes» et demande la levée de l'immunité parlementaire de Laurent Fabius.
Pendant plusieurs semaines, le nom du Premier ministre est associé à cette affaire et la défense parfois maladroite à laquelle s’attellent ses soutiens dans la presse n'améliore pas le résultat. Georgina Dufoix, ministre des Affaires sociales et proche de Laurent Fabius, également accusée dans cette affaire, s'est dite «responsable mais pas coupable» de la situation. Une expression restée dans le vocabulaire courant qui poursuivra également Laurent Fabius.
Le 9 mars 1999, au terme d'une longue procédure judiciaire, Laurent Fabius a finalement été relaxé du délit d'«atteinte involontaire à la vie» par la Cour de justice de la République. Ce n'est qu'en 2003 que les derniers non-lieux seront prononcés.
Le Front al-Nosra qui «fait du bon boulot»
Depuis 2013, Laurent Fabius est régulièrement accusé d'avoir félicité le Front al-Nosra, groupe djihadiste syrien affilié à al-Qaïda, pour avoir fait du «bon boulot». Des personnalités aussi diverses que Jean-Luc Mélenchon, François Asselineau ou Marine Le Pen évoquent ces propos de celui qui était alors ministre des Affaires étrangères pour dénoncer la confusion dans laquelle évolue la diplomatie française, soutenant en bloc des «rebelles» syriens parfois liés au terrorisme.
En réalité, les propos du ministre ont été sortis de leur contexte et sont bien plus nuancés. C'est en décembre 2012, lors d'une conférence à Marrakech, que Laurent Fabius a déclaré : «Le président de la coalition a dit que, bien évidemment, on pouvait avoir des visions différentes sur ce sujet mais que, lorsqu’un groupe menait une action qui était efficace et utile au service des Syriens et contre Bachar el-Assad, c’était très difficile de le récuser en tant que tel. En ce qui concerne la France, nous allons examiner cette question de manière approfondie parce que c’est une question que l’on ne peut pas éluder».
Reste néanmoins que ces propos, pour déformés qu'ils aient été, continuent pour beaucoup de détracteurs de la diplomatie française de symboliser les prises de position contestables du ministre et son acharnement à vouloir renverser Bachar el-Assad par tous les moyens. Il avait même déclaré en 2012 que Bachar el-Assad «ne mériterait pas d'être sur la Terre». Celui qui affirmait en 2012 que «la fin [était] proche» pour le président syrien, s'est vu régulièrement attaqué pour l'inconséquence de ses déclarations très tranchées. Condamnations très fermes d'un côté, refus d'un engagement militaire sans l'aval des Etats-Unis de l'autre : les choix politiques de Laurent Fabius ont fait l'objet d'attaques à gauche, à droite et à l'international. Il a finalement quitté le quai d'Orsay le 11 février 2016.
Extrait de: Source et auteur
Ca en dit long sur ce qu’est devenu la France, nommer un type grand officier de la légion d’honneur alors qu’il devrait être en prison, cela ne fait que de démontrer un peu plus l’inversion systématique des valeurs et ne relevez pas les origines de cet individu, sinon un certain Cenator va vouloir vous faire passer pour des nazis 😉
Si ce personnage avait, ne serait-ce qu’une once de conscience et d’honneur, il n’aurait pas accepté cette distinction.
C’est curieux cette inclination systématique et pathologique à vouloir récompenser les pires crapules.
Après la Légion d’Honneur au pétro-chamelier d’Arabie par Hollande et encore plus anciens dans notre vénérable Vème République, nous n’en sommes plus à ça près.
Ce rappel est tout à fait judicieux. Fabius est un nuisible qui, en plus du sang contaminé et de ses déclarations selon lesquelles “Al nosra fait du bon boulot” (!) s’est montré xénophobe: “le plombier polonais”, c’est lui. Il est vrai qu’en France on peut tout à fait être “raciste” avec les Européens de l’est ou les asiatiques, mais qu’il est interdit de l’être avec les musulmans (je sais ce n’est pas une race, mais le terme est employé à tort et à travers) ou les noirs.
Lors de l’élection présidentielle, c’est également lui qui a déclaré, à propos de la candidature de Ségolène Royal: “Mais qui va garder les enfants?”. Propos éminemment sexistes.
Donc on récompense cet individu, notoirement incompétent (pour ne pas dire plus!), xénophobe et sexiste.
Petits arrangements entre amis socialos, comme d’habitude…
Les remerciements c’est surtout pour avoir été l’imposteur qui a participé à la fabrication d’une pseudo-attaque antisémite pour faire vaciller le F.N., une méthode constante dans les attaques contre le F.N. . http://www.lelibrepenseur.org/la-grande-manipulation-de-laffaire-carpentras-8-9-mai-1990/ Que les jeunes et moins jeunes et les juifs se rassurent toute ces comédies sont du même bois que l’avalanche médiatique actuelle contre le F.N. avec naturellement les mêmes recettes qui ont fait l’infortune de la France depuis des décennies, en la précipitant dans l’islamisme et ses tueurs anonymes, le chômage de masse sous la pression de l’immigration de masse, l’endettement digne d’un pays du tiers-monde au profit des banques privées et la désindustrialisation. On voit mal comment des imposteurs peuvent parler de revenus universel alors que l’activité humaine est en état de faillite permanent, ce qui ne pourrait que s’accroitre avec de telles inepties venues de la même gauche socialo-islamo-fasciste.
Depuis des semaines, on a droit sur tous les médias à une résurgence des mots fascisme, nazi, occupation etc et des amalgames avec le F.N..En parallèle, les fictions liées à ces mots sont en abondance. On a même reprogrammé La grande vadrouille pour en rire ! Les attaques contre le F.N. tomberont dans l’oubli après la présidentielle parce que tous les partis ont fait exactement la même chose que ce qui est reproché au F.N.. Et chaque matin les radios nous abreuvent d’interpellation d’auditeurs soigneusement sélectionnées et préparés qui disent par exemple: “Marine Le Pen a raison, mais je ne voterais jamais pour cette femme” sous-entendu avec tout ce que j’entends sur le F.N. depuis des années, ce n’est pas possible…
Dans le même registre tous les partis peuvent emprunter à des banques françaises, mais c’est interdit pour le F.N.. A croire que les recettes de Marine Le Pen font peur. Mais faire peur aux mafias qui entretiennent les crises et le faillites n’est-ce pas une bonne chose ? http://www.francetvinfo.fr/monde/ameriques/comment-thomas-fabius-a-pu-laisser-pour-3-5-millions-de-dollars-de-cheques-en-bois-dans-des-casinos_1159011.html https://www.marianne.net/societe/thomas-fabius-en-garde-vue-comment-t-il-achete-son-appartement-parisien
Généralement dans des familles huppées les enfants reprennent les activités des parents. Il y a une logique comptable à suivre une voie dont on connaît tous les rouages, et ce n’est pas parce qu’il n’a pas choisi la politique que ce n’est pas le cas. La politique est un masque pour ces activités troubles et ces fabrication de pseudo scandales, une méthode bien rodée qui ne doit pas écarter le choix de Marine Le Pen. Après Mitterand, Chirac, Sarkozy, Hollande qui ont utilisé les mêmes méthodes, ce serait bon de pouvoir enfin constater que ceux-là qui crachaient sur le F.N. n’étaient que les tenants d’une même bande organisée dévolue au pillage de la France.
Ce tocard est l’incarnation du principe de Peter.