Nos lecteurs nous prient de publier.

**********

Le retour au travail a été difficile et éprouvant lundi pour l’écrasante majorité des habitants de la grande région du Creusot et de la grande région de l’Autunois. Le dramatique bilan de l’accident de samedi soir, sur la RD680, sur le territoire de la commune de Montcenis, était dans tous les esprits, dans toutes les têtes et dans toutes les conversations.

Les enquêteurs tentent de déterminer avec précision les sens de circulation des deux véhicules. Car s’il semble acquis que la Golf, à bord de laquelle se trouvaient trois jeunes de Montcenis et du Creusot, venait du rond point du Vieux Saule, par contre pour la Renault Twingo, à bord de laquelle se trouvaient quatre jeunes d’Autun, demeurent beaucoup d’interrogations sur son sens de circulation, même si on laisse entendre qu’elle arrivait en sens inverse.

Pas de freinage

Les traces de freinage matérialisées au sol, au niveau du carrefour de la RD 680 avec la route des Epontots, ne sont pas liées à l’accident qui s’est produit samedi soir, peu avant 23 heures. Ainsi que nous l’avions écrit dès dimanche, aucune trace de freinage n’a donc été relevée sur les lieux de l’accident.

Une cérémonie religieuse commune

pour Clémence, Clément et Hugo

Les parents de Clémence Pauchard, Clément Langlois et Hugo Chelminiak, ont décidé d'une cérémonie commune. Les obsèques religieuses des trois jeunes arrachés à la vie, samedi soir, auront lieu ce jeudi 6 avril, à 14 heures en l'église Saint-Eugène au Creusot.

Une prière commune

 pour Mehdi, Khaled et Fredj

Les familles de Medhi, Khaled et Fredj, les trois jeunes originaires d’Autun, tués dans l’accident, ont décidé d’une prière commune, avant leur envol pour la Tunisie. Car s’ils avaient la nationalité française, leurs familles ont décidé de les inhumer dans leur pays d’origine, à Menzel Kamel.

(Mis en ligne lundi 3 avril)

Les trois occupants de la Golf, étaient de la région du Creusot. Ils revenaient d’un repas partagé dans un restaurant du Sud de la Communauté Urbaine. Hugo Chelminiak avait 22 ans ; Passé par le CFA du bâtiment, il travaillait dans une entreprise et menuiserie et d’agencement intérieur. Clément Langlois, 21 ans, était en contrat d’apprentissage à l’établissement Alstom du Creusot. Il était l’ainé des trois garçons d’une famille dont le papa est impliqué dans le club de foot de Montcenis, dont Clément portait les couleurs. A leurs côtés se trouvait leur amie, Clémence Pauchard, 19 ans, en études de médecine, qui en juillet dernier avait décroché un Bac S SVT avec mention «Très Bien». Clémence était domiciliée au Creusot. Sa maman est sage-femme à l’Hôtel-Dieu et son papa professeur à l’IUT du Creusot.

(Mis en ligne ligne lundi 3 avril, actualisé mardi)

La nuit n’a pas été de tout repos pour l’équipe des urgences de l’Hôtel-Dieu du Creusot. Après la douloureuse et pénible intervention sur les lieux de l’accident, les urgentistes ont été confrontés à un gros coup de chaud, au cours de la nuit. Des proches de l’une des victimes originaire d’Autun, qui étaient à la recherche de la dépouille, voulaient absolument rentrer dans le service. Les Policiers du Creusot et des renforts ont dû faire face. Des gaz lacrymogènes ont été utilisés pour disperser le groupe qui a tenté de forcer le passage. Un Policier a été légèrement blessé. Des vitres du service des urgences ont été brisées et des menaces proférées. Les Policiers ont procédé à une interpellation. L’homme a été placé en garde-à-vue. Il fera l'objet d'une convocation en justice.

Les Policiers ont reçu des renforts de la Bac de nuit de Chalon-sur-Saône, de la brigade canine de Chalon et ont été relevés par le PSIG d'Autun. Le personnel du service des urgences a lui été meurtri par les événements de la nuit. Dimanche la direction de l'Hôtel-Dieu avait décider de fermer l'accès à l'Hôpital par la porte principale, rue Maréchal Foch.

Source

A noter que notre lecteur spécifie que ce sont les jeunes issus du Maghreb qui seraient responsables de l'accident et donc de la mort des jeunes Français.

Voici son commentaire qui a été censuré à plusieurs reprises sur Le Parisien:

"Je suis outré par les commentaires de marine et Aissa, qui sous-entend et que le  Parisien privilégie les victimes "françaises".

 

Au contraire ils font tout pour protéger les responsables de l'accident contre des réactions "islamophobes". Je suis du Creusot et tout le monde sait ici que la Twingo roulait en sens inverse. De plus les Urgences de notre HôtelDieu ont été attaquées sauvagement samedi soir, vandalisées, avec menaces de mort avec des comportements de mafia et un policier blessé tout ça parce que la famille d’un des passagers de la... Twingo, bien sûr, voulait voir les victimes et enfreindre les consignes de sécurité. Les grands médias nationaux ne vous disent pas tout mais ne vous plaignez pas encore d'islamophobie c'est l'inverse qui se passe. Dommage que des gens comme moi doivent compléter l'info des médias..."

Nos remerciements à Laurent