Le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) a interdit cette année l’utilisation des drapeaux, français et étrangers, dans les spots officiels des candidats à l’Elysée ainsi que l’hymne national par crainte de «nationalisme délirant».
A compter du lundi 10 avril, la présidentielle entrera dans la période dite de « campagne officielle » où un certain nombre de règles et traditions entrent en vigueur. Egalité stricte des temps de parole, affichage des panneaux électoraux, envoi des professions de foi et diffusion sur les antennes du service public des clips de campagne des candidats. Un exercice particulièrement surveillé par les autorités de régulation. […]
Règlement pointilleux. Sauf qu’avec le début de la campagne officielle, la liberté de création va drastiquement se réduire. Le CSA a en effet donné aux différentes parties un document de onze pages fixant le cadre de production, programmation et diffusion de ces clips de campagne. Au total, 49 articles expliquent par le menu le bon fonctionnement de la période à venir. Le gendarme de l’audiovisuel s’y montre particulièrement pointilleux, au point même de réglementer le nombre de personnes pouvant accompagner le candidat en studio d’enregistrement ou en salle de montage.
Mais ce qui a surpris l’ensemble des équipes de campagne se situe dans l’article 9 : interdiction de « faire apparaître tout emblème national ou européen». Pas de drapeau donc dans ces vidéos. Ni français, ni étranger et pas plus d’hymne national. Une disposition jugée «incroyable » par Gautier Guignard, qui s’occupe des vidéos de François Fillon, obligé de «jeter un certain nombre d’images que nous avions sélectionnées».
Si la consigne existait en fait lors des scrutins précédents, le régulateur avait choisi de jouer la carte de la mansuétude. Une période visiblement révolue. La cause de ce changement de pied est la crainte que certaines campagnes ne «misent sur un nationalisme délirant» , confie un bon connaisseur du dossier, rappelant qu’en 2012 un clip de Nicolas Sarkozy avait créé la polémique en montrant un panneau « douane » écrit en arabe. En proscrivant l’utilisation de tous les drapeaux, le CSA veut également se prémunir de la possibilité que certains puissent être «maltraités ou utilisés de manière négative».[…]
L’Opinion Via Fdesouche.com
Ça fait belle lurette qu’on a perdu notre souveraineté et qu’on a l’impression de n’être qu’une province de l’UE : rejet de lois qui ne leur plaisent pas, laïcité à la française, non au référendum (votation) de 2005, etc. On n’a pas entendu le CSA au sujet du 1er débat à 5 ou sur l’annulation du 3e prévu le 20. En fait, il y avait plus de démocratie cet automne lors des primaires (3 débats pour la droite et le centre, 3 pour la gauche, sur des chaînes et des stations differentes) alors que les présidentielles se font en 2 tours et non en 4.
C’est facile à Macron ou Bayrou (bonne idée de Houellebecq de l’avoir mis dans “Soumission”, on constate aujourd’hui sa tendance à retourner sa veste) de nier la culture française puisqu’on peut de moins en moins faire ce qu’on veut !
La France a donc bien renoncé à sa Souveraineté.
Les Français n’ont plus le droit d’aimer leur patrie!