La Guyane s’invite au coeur de la campagne présidentielle. Entre chômage de masse, explosion de la violence et chaos migratoire, le département français est au bord du gouffre. Le gouvernement socialiste est pétrifié, et les candidats à l’Elysée se bouchent le nez…
Hé non, la Guyane n’est pas une île, mais cette erreur est significative… Les politiques se moquent de ce département d’outre-mer, situé en Amérique du Sud, entre le Surinam et le Brésil. Il faut dire qu’au delà de ses ressources de bois, le territoire n’est pas très accueillant. Avec un homicide par semaine, et un taux de chômage qui dépasse les 20 % … soit 1 personne sur 5, la Guyane est le territoire le plus criminogène de France. En 2016, le Ministère de l’Intérieur recensait 3 vols pour 1000 personnes… 13 fois plus que dans le reste de la France. Une insécurité qui s’ajoute à de grandes difficultés sociales… un cocktail idéal pour l’explosion d’un pays. En effet, la Guyane, à la manière de Mayotte qui subit également une très forte crise, est un territoire subissant de plein fouet les flux migratoires. Marine Le Pen a estimé qu’il fallait au moins doubler le nombre de gendarmes en Guyane pour rétablir la sécurité et endiguer cette situation catastrophique. La présidente du Front National a ajouté qu’avant tout, il fallait arrêter les pompes aspirantes de l’immigration, point clé des dysfonctionnements de la santé et de l’école.
Depuis plusieurs semaines, face à une situation invivable, les grèves de syndicats en tout genre s’enchainent. Des compagnies aériennes – dont Air France – ont été contraintes de cesser les liaisons pour éviter des débordements. Une grève générale a été votée par 37 syndicats réunions dans l’Union des Travailleurs Guyanais… (oui oui, il en reste), une organisation qui cumule une proximité avec la CGT et les thèses indépendantistes. Face au blocage du territoire, le premier ministre Bernard Cazeneuve a une nouvelle fois démontré l’incapacité du gouvernement à agir… en se contentant d’appeler au calme. Pourtant, la situation est grave et les risques de pénuries commencent à planer sur la Guyane. Il y a une dizaine de jours, en déplacement à Cayenne, le ministre de l’environnement, Ségolène Royal, a estimé que la situation était grave et qu’elle nécessitait des décisions politiques. Le ministre avait ajouté que les attentes des Guyanais étaient totalement justifiées. Pour autant, sa visite a été écourtée pour des raisons de sécurité après qu’elle a été chahutée lors de la 14e conférence de la convention de Carthagène par le collectif des 500 frères, un groupe musclé et cagoulé qui réclame la fin de la violence sur le territoire.
Le collectif s’est constitué après un énième assassinat dans un quartier populaire, il y a près d’un mois. Depuis, la situation n’en finit plus de s’envenimer… dans le flou politique total. Ce lundi, face au tumulte, une mission interministérielle a été envoyée en catimini pour éviter les esclandres. Le soutien de François Fillon, François Baroin, ancien ministre de l’Outre mer, a fustigé la surdité et le mépris de ce gouvernement. De son côté, le ministre actuel, complètement inconnue avant aujourd’hui, Ericka Bareigts, considère que les conditions ne sont pas réunies pour se rendre sur place. En réalité, le territoire est en situation totalement insurrectionnelle et l’Etat n’a pas plus la main. En 2014, le président de Debout la France, Nicolas Dupont-Aignan avait proposé que la France installe un camp de détention pour les djihadistes à Cayenne, en clin d’oeil aux bagnes d’antan… il a désormais fait volte-face en présentant ses excuses aux Guyanais… il est vrai qu’on imagine mal installer une zone où l’ordre règne sur le territoire…
Et le premier ministre, Bernard Cazeneuve, s’est exprimé en milieu de journée. Il a déclaré qu’une délégation de ministres se rendrait en Guyana avant la fin de semaine afin de conclure JE CITE “un pacte ambitieux”. L’ancien locataire de la Place Beauvau a toutefois précisé que le voyage ne pourrait avoir lieu que si les conditions du respect et de l’ordre républicain sont réunies. De son côté, le ministre de l’Outre mer, Ericka Bareigts, s’est dite prête à se rendre sur place pour un dialogue à visages découverts.
Loin de la Guyane, qu’il ne sait donc pas situer sur une carte, Emmanuel Macron était en déplacement dans une autre région d’Outremer, la Réunion. Dans une salle de Saint-Denis, face à une salle visiblement clairsemée( ILLU https://www.facebook.com/tvlibertes/photos/a.768151999879977.1073741828.767452016616642/1620468664648302/?type=3&theater ) malgré la technique de l’équipe en marche pour enjoliver le tableau, Macron s’est adonné à une séance de questions réponses en lieu (ILLU https://twitter.com/EmmanuelMacron/status/845664353298907136?ref_src=twsrc%5Etfw&ref_url=http%3A%2F%2Fwww.lci.fr%2Felections%2Fvideo-l-etrange-meeting-d-emmanuel-macron-dans-une-salle-a-moitie-vide-a-la-reunion-2030255.html) et place d’un meeting à proprement parler… L’ancien banquier a donné son maximum pour apparaître sympathique et proche des gens, pour autant, la foule n’était pas en liesse et la communication semblait parfois difficile…
C’était pas la grosse ambiance… Un nouvel échec donc pour le candidat en Marche puisque, bien que passé inaperçu, son meeting à Dijon la semaine dernière était également un échec avec 2000 personnes au rendez-vous malgré une salle de 7000 places.
Après ces ratés successifs, Macron peut toutefois se consoler avec le soutien sans faille du Journal du dimanche qui publiait une Une sur la sale campagne présidentielle… mettant le paquet sur le Penelope Gate et titrant allègrement sur je cite “Les amis Nazis de Le Pen”… pendant que les autres pages transpiraient tout autant d’objectivité. On y trouve une démonstration sur les liens entre Macron et Patrick Drahi, qui, malgré la présence du banquier du magnat des média dans l’équipe de Macron, n’existent pas…
Dans la rubrique Opinion, le sénateur du Rhône et ex-ministre de Fillon, Michel Mercier explique pourquoi il a rejoint le mouvement Emmanuel Macron… Vient ensuite la page “lire”, consacrée au soutien d’Emmanuel Macron… Pierre Bergé. Le numéro du JDD s’achève ensuite sur la “femme du dimanche”… avec Laurence Haïm, ancienne journaliste désormais porte-parole d’Emmanuel Macron !
De son côté, Marine Le Pen, incontestée dans son camp poursuit sa campagne. Toujours en tête des intentions de vote au premier tour, la présidente du Front National semble inarrêtable. En effet, sans avoir prévenu la presse, Marine Le Pen a rencontré la semaine dernière Vladimir Poutine, de quoi s’imposer une fois pour toute sur la scène internationale/
De retour en France, Marine Le Pen n’a pas eu de mal à se recentrer sur la politique nationale. En meeting à Lilles, dans des terres favorables au FN, la présidente du Front National a profité de sa popularité pour attaquer de plein fouet ses principaux adversaires, Emmanuel Macron et François Fillon.
1) International / Erdogan instrumentalise Bruxelles
La Turquie veut en finir avec l’Union européenne ! En demandant à ses concitoyens de voter “OUI” lors du referendum plébiscitaire du 16 avril, le président turc réaffirme son opposition à Bruxelles. Erdogan a même proposé l’organisation d’un deuxième vote sur l’arrêt du processus d’adhésion, marquant un peu plus son rapprochement de Moscou.
Ce referendum sera pour nous un point de rupture avec l’Europe ! Voilà ce qu’a déclaré le président turc, Recep Tayyip Erdogan samedi en meeting à Antalya dans le sud du pays. Une victoire du “OUI” lui permettrait en effet de rester au pouvoir jusqu’en 2029.
Le gouvernement d’Ankara prévoirait également d’organiser un deuxième scrutin sur la poursuite du processus d’adhésion à l’Union européenne et d’y inclure l’accord sur les réfugiés signé en mars 2016. Un accord qui prévoyait le versement de 3 milliards d’euros à la Turquie pour accueillir les clandestins arrivés en Grèce.
Mais depuis, les relations diplomatiques entre Bruxelles et Ankara se sont tendues. Les purges organisées par Erdogan après la tentative de coup d’Etat avaient provoqué la colère des Européens. L’Allemagne et les Pays-Bas, qui s’étaient par ailleurs opposés à la tenue de meeting pro Erdogan sur leur territoire, avaient conduit le président turc à dénoncer des “méthodes nazies”. Accentuant les divisions entre Européens, la France avait de son côté accepté la venue du ministre des affaires étrangères turques à Metz. Samedi à Berne en Suisse, à l’appel d’organisations kurdes et de partis de gauche, des milliers de personnes ont manifesté contre le pouvoir turc.
Pour tenter d’y voir clair dans la stratégie d’Erdogan, nous avons contacté le géopolitologue Alexandre Del Valle :
Selon un sondage IFOP réalisé en mars, seulement 12 % de Français se déclarent favorables à l’adhésion de la Turquie dans l’Union européenne, soit deux points que pour l’entrée du Maroc. Face à lâcheté des dirigeants européens, prêts à faire adhérer la Turquie à l’UE, c’est finalement le président Erdogan qui met fin à ce serpent de mer.
2) Société / Sidaction : la débâcle de Pierre Bergé
Depuis 3 jours, les Français ont subi les pollutions publicitaires du Sidaction. A grand coup d’annonce et de racolage marketing, un seul mot d’ordre : “donnez” ! Et pour cause, le Sidaction ne fait plus recette. Alors qu’un peu plus de 4 millions d’euros de promesse de don ont été formulées dans le weekend, l’association du milliardaire Pierre Bergé rapportait 10 fois plus à sa création en 1994…Olivier Frèrejacques
Donnez, donnez, donnez… Depuis 1994 le Sidaction ne change pas de mot d’ordre : les Français doivent donner de l’argent pour une cause qui leur est pourtant souvent bien lointaine : le Sida ! En témoigne les populations les plus exposées sont extrêmement minoritaires : les homosexuels, les droguées et les individus en provenance d’Afrique subsaharienne.
En terme territorial, pareil : pas d’égalité devant le VIH : les régions les plus touchées sont, sans surprise, les DOM-TOM. Vient ensuite l’Ile de France, pour des raisons qui relèvent plus de données sociologiques…. [IMAGE PD caricaturaux GayPride]
Conscient d’une certaine forme d’échec du SIADACTION, son grand patron Pierre Bergé n’hésite pas pour sa part à s’attaquer directement à la concurrence ! Sa cible préférée : le Téléthon, événement organisé par l’association française contre les myopathies.
Exhibé le malheur des autres pour lever des fonds, c’est bien la méthode Téléthon…
Une méthode que ne renie pourtant pas Sidaction qui n’hésite pas à faire dans le pathos.
Des émotions de l’exhibitionnisme et des larmes, la méthode “charity business” est bien rodée et s’apparente largement à celles que l’on peut trouver chez Les Enfoirées et le Téléthon…
Pour le Sidaction comme pour ces autres causes, il est de bon ton que des célébrités et autres présentateurs télés rémunérés à coût de millions demandent de l’argent aux français qui se saignent toute l’année pour s’offrir une semaine de vacances l’été.
Mais derrière l’aspect quasi-publicitaire de l’événement du Sidaction se cache aussi une machine idéologique de type sociétale-progressiste ! Le charity business du Sida a toujours tourné autour de l’homosexualité et du “droit à la différence”. En témoigne son emblématique président : le très riche Pierre Bergé. Homme d’influence : patron du Monde et du journal La Vie, à la tête d’une véritable fortune, il n’hésite pas à mettre son argent au service de ses idées… C’est ce qu’il fera avec le lancement du magazine homosexualiste Têtu ou avec la chaîne pornographique gay “Pink TV”. En pointe dans toutes les luttes progressiste il défendra le PACS puis le Mariage Pour Tous et n’hésitera pas à appeler au meurtre des militants pro-famille. Fervent défenseur de la PMA et de la GPA il n’a pas hésité à déclarer que la grossesse était équivalente à une location du corps de la femme… (Le tweet)
Mais le milliardaire a du mal à faire passer la pilule Sidaction au grand public qui ne se sent, semble-t-il, pas vraiment concerné par la cause. Pire le Sidaction est en perte de vitesse alors même qu’il a connu un certain succès au début des années 90. Ainsi l’événement permettait de récolter 300 millions de francs pour sa première édition en 1994 soit environ l’équivalent de 45 millions d’euros. En 2016, le weekend de don ne permettra même pas de rapporter 4 millions et demi d’euros soit près de 10 fois moins…
3 ) Economie / Crise aviaire : on leur réclame de rembourser les aides
Si l’on voulait faire détester encore un peu plus l’Union européenne aux Français, on ne s’y prendrait pas autrement… Le ministère de l’agriculture réclame aux éleveurs de canards à foie gras du Sud Ouest de rembourser des aides perçues après l’épidémie de grippe aviaire qui a sévèrement frappé la région… en affirmant que c’était la faute des nouvelles règles européennes…
Ils sont des centaines, des milliers, à être sur le point de mettre la clef sous la porte, à devoir vivre de petits boulots, de missions d’intérim, du RSA, parce qu’ils ont tout perdu à cause des deux épidémies de grippe aviaire qui ont ruiné leurs élevages de canard à foie gras dans le sud ouest…
Et pourtant loin de les aider, le ministère de l’Agriculture les enfonce un peu plus… alors que bon nombre d’entre eux attendaient le versement de la dernière tranche d’aides…. destinées à compenser partiellement la perte d’exploitation consécutive à la première épidémie de grippe aviaire, en 2015, voici qu’ils apprennent qu’ils ne toucheront rien.. certains même ont reçu des courriers leur réclamant de rembourser une partie des aides déjà recues…
En cause : un changement, en plein milieu du gué, des règles d’indemnisation.. Quand elles étaient jusqu’ici calculées en comparant le chiffre d’affaires de l’année de la première crise de grippe aviaire avec celui de l’année précédente, du premier janvier, l’Europe a décidé de décaler les dates butoir.. Désormais, il faut prendre compte le chiffre d’affaires de novembre à novembre. Problème, comme dans le foie gras, le mois de décembre peut représenter à lui seul jusqu’à 6 mois de chiffre d’affaires, en changeant la règle de calcul, on change de fait l’indemnisation.. pire encore.. au lieu de prendre en compte une année de chiffre d’affaires, ce sont désormais deux années groupées qui servent de base au calcul de l’indemnisation, sans compter que la garantie de l’Etat est limitée à 16 semaines, soit un peu plus de 3 mois.
Tout cela intervient dans un contexte explosif, alors que les représentants des éleveurs et les fonctionnaires en charge du dossier au ministère de l’agriculture devaient se rencontrer aujourd’hui pour parler cette fois des indemnités à venir pour la crise qui est en train de s’achever… On sent bien en tout cas qu’au ministère de l’agriculture, comme dans d’autres, par exemple, celui de l’Outre mer avec la crise en guyane, on est désormais très pressé de céder la place, et même l’expédition des affaires courantes devient pesante…
4) International / Philippines : Duterte et la loi martiale
La loi martiale au cœur du débat philippin ! Le président, Rodrigo Duterte, a de nouveau invoqué ce principe afin de lutter contre le trafic de drogue et la terreur islamiste, menaçant ainsi la stabilité précaire aux Philippines. Thibault Bastide
Rodrigo Duterte, ce chef d’Etat imprévisible ! Depuis son élection en 2016, le président philippin multiplie les mesures chocs pour combattre notamment le trafic de drogue. Mais il a franchi une nouvelle étape ces derniers jours. En effet, Rodrigo Duterte a annoncé jeudi 23 mars qu’il pourrait imposer la loi martiale afin de lutter contre les problèmes que rencontre le pays.
Des problèmes qui concerneraient le terrorisme. Ainsi, aux termes de la loi martiale, des tribunaux militaires pourraient juger les terroristes afin, selon Rodrigo Duterte, de permettre à l’armée de les exécuter par pendaison. Cependant, la question de la loi martiale est très sensible aux Philippines. En effet, le spectre de l’exercice d’un pouvoir personnalisé de Ferdinand Marcos plane toujours sur l’archipel.
Mais Rodrigo Duterte poursuit la ligne sur laquelle il a été élu confortablement l’année dernière. De plus, il dispose d’une grande popularité et s’entoure progressivement d’alliés puissants. Le président philippin a notamment autorisé les navires russes à entrer librement dans ses eaux territoriales après avoir annoncé vouloir faire de la Russie un allié et un défenseur de son pays. En revanche, le Parlement Européen a voté une résolution le 16 mars demandant la libération d’une opposante et l’arrêt des procédures visant à réintroduire la peine de mort.
Enfin, les ONG Amnesty International et Human Right Watch estiment que les autorités philippines sont peut-être coupables de crimes contre l’humanité après que la police a annoncé avoir tué 2 600 personnes liées au trafic de drogue. Après seulement un an de pouvoir, Rodrigo Duterte a su faire parler de lui et presque éradiquer le trafic de drogue de son pays.
5) L’actualité en bref
Les logements sociaux majoritairement occupés par les Africains ! Selon une enquête de l’INSEE, 51 % des ménages d’origine d’Afrique hors Maghreb sont locataires dans le secteur social soit 14 points de plus qu’en 1996. La moitié des ménages d’origine maghrébine réside dans le secteur social alors que les ménages immigrés d’Europe sont plus souvent propriétaires ou locataires dans le secteur libre. Toujours selon cette étude, près de 7 nouveaux migrants sur 10 sont originaires d’Afrique.
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Une fonctionnaire dealeur de cannabis ! une médiatrice de l’Office français de l’Immigration et de l’Intégration a été condamnée à 3 ans de prison avec mise à l’épreuve et à l’interdiction définitive de la fonction publique. Elle fournissait en cannabis les retenus dont elle suivait les dossiers. Elle avait régulièrement accès au centre de rétention du Mesnil Amelot situé près de l’aéroport Roissy Charles de Gaulle.
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3 piétons renversés à Islington dans le nord de Londres ! Une voiture a foncé, samedi soir, sur une zone piétonne. 2 hommes et une femme ont été hospitalisés mais leurs pronostics vitaux ne seraient pas engagés. 2 couteaux ont été retrouvés sur la route et dans le véhicule. 2 individus ont été arrêtés mais la police exclut la thèse terroriste.
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Le français, 5ème langue mondiale ! Il y a près de 275 millions de francophones dans le monde. Le français est la 2ème langue la plus étudiée dans l’Union Européenne et la 3ème langue des affaires mondiales. Selon une prévision de Natixis, la langue française devrait devenir la plus parlée devant l’anglais et le mandarin à l’horizon 2050.
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