Par Mireille Vallette
Bien qu’attendu, c’est une sorte de tremblement de terre qu’a vécu ce dimanche le Valais et même une bonne partie de la Suisse.
Oskar Freysinger a perdu son siège de ministre du Conseil d’Etat Valaisan. Meilleur élu en 2013, le candidat UDC avait recueilli 56’913 voix, soit 43,5% des suffrages. Arrivé sixième (pour cinq sièges) ce dimanche, il n’en a recueilli que 42’520 (32,4%). Le premier tour, le 5 mars, annonçait déjà sa défaite. Freysinger a durement accusé le coup. La droite (quatre sièges) et les socialistes (un siège) ont emporté la mise.
Le ministre a payé quelques erreurs de mandat.
Le dernier en date, à la fin de l’année dernière, est l’engagement d’un survivaliste, Piero San Giorgio, comme consultant en gestion de crise dans un groupe de travail. La personnalité de cet expert déjà jugé d’extrême droite, créait déjà des remous lorsqu’une vidéo est apparue.
San Giorgio y évoquait l’élimination des plus faibles, il déclarait notamment «notre nature c’est d’être un Waffen-SS» et affirmait que sauver les malades et les handicapés équivaut à détruire une civilisation. Oskar Freysinger, qui ignorait l’existence de cette vidéo et les propos de San Giorgio, a immédiatement renoncé à ses services, mais ses adversaires ont surfé avec joie sur ce boulevard.
Une autre polémique l’a desservi concernant un chef de service de l’enseignement à propos de problèmes fiscaux et relationnels.
Les bienpensants et les médias lui ont aussi abondamment reproché des visites à des «groupes d’extrême droite» en Europe, dont à Geert Wilders. Freysinger est un des UDC qui connait le mieux l’islam. Il en a mesuré les dangers et c’est en grande partie grâce à lui que la votation contre les minarets a connu un succès.
Il a en fait mené sans vagues son activité de ministre de la sécurité et de l’éducation, alors que chacun de ses actes était passé à la loupe par ses adversaires guettant un faux-pas fatal.
Pour cette dernière campagne, le politicien a choisi une stratégie perdante en créant une liste «Ensemble à droite» qui défiait le Parti démocrate-chrétien, sorti grand vainqueur de cette élection.
Freysinger était l’homme à abattre.
Tous les anti UDC se sont unis pour mener une intense campagne de dénigrement. On a assisté à une alliance contre nature entre démocrates-chrétiens (trois élus à l’Exécutif) et libéraux-radicaux (parti exclu du gouvernement en 2013). S’y sont ajoutés une manifestation (environ 1000 personnes), un mouvement «citoyen» intitulé «Coupons-lui la voie», un «Appel du 19 mars» sur Facebook et l’habituelle complicité médiatique.
Le dernier siège s’est disputé entre un socialiste vieux routier de la politique, Stéphane Rossini, et un néophyte sur le plan politique, Frédéric Favre. Celui-ci l’a emporté.
Certains analystes annoncent la fin de la carrière politique d’Oskar Freysinger. Il serait étonnant que ce bretteur hors pair, l’un des plus brillants hommes politiques de ces dernières années, disparaisse du paysage suisse.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Mireille Vallette pour Dreuz.info.
Freysinger a effectivement commis des maladresses et des erreurs politiques peu compréhensibles lorsqu’on connaît la capacité de nuisance des médias, des fascistes rose-rouge-vert et de la culture clanique qui sévit encore en Valais.
L’UDC valaisanne l’en accuse et le magouilleur faux derche Darbellay, ce faiseur de “Strumpfette”, le confirme: le Conseil d’Etat pourra de nouveau manœuvrer impunément, sans aucun regard critique et sans trouble-fête. Darbellay appelle ça de la “cohérence”. Pour ma part, ce terme relève de l’abus de langage.
A mon sens, les positions que défend Freysinger seraient mieux servies s’il n’a pas de fil à la patte gouvernemental. Être minoritaire dans un exécutif ne permet pas de réformer et peu d’influencer.
Ses idées et ses qualités de débateur et de tribun sont intactes, c’est l’essentiel. Il avait été triomphalement élu grâce à elles, malgré des campagnes déjà odieuses et nauséabondes, même si la dernière mériterait le Guiness. Je souhaite donc qu’il ne fasse pas le plaisir malsain de renoncer, à des ennemis qui sont ceux de la démocratie autant que les siens.
Je doute que Freysinger a fait de la politique pour se construire une carrière. Son engagement est sincère et il a toujours agi avec ses tripes sans avoir peur de prendre des risques. Alors pourquoi quitterait-il la politique ? La construction de carrière politique, c’est pour des Darbelay.
Toute la Suisse est gangrénée par le gauchisme/mondialisme à un niveau bien supérieur que nos voisins.
Les écoles sont 100% gauchiste/mondialiste et aucun écart n’est toléré (voir Artiste Mal Pensant qui s’est fait viré de son école d’art en Valais).
Les médias (ou devrait-je dire LE média) sont 100% gauchiste/mondialiste, aucune pluralité et toute tentative de diversité médiatique est attaquée avec force.
La fonction publique est 100% gauchiste/mondialiste (pas besoin d’élaborer là…)…
Le monde de l’entreprise est également 100% gauchiste/mondialiste. En cause, trop d’étrangers (frontalier ou non, peu importe) qui ne sont là que pour le fric… Et attention si vous essayez de faire la promotion de la Suisse dans votre entreprise, ça peux vous couter votre place…
Bref, tout les secteurs clés sont atteint et il est impossible de faire entendre notre voix.
J’en arrive à la conclusion que ce pays est foutu et que le mieux qu’on puisse faire, c’est se préparer à la guerre/catastrophe qui va venir avec l’éspoir qu’on aura l’occasion de reconstuire mieux après (pour ceux qui survivront)….
Par son éviction, les valaisans ont enclenché le processus d’auto-génocide.
Le frontières deviendront de plus en plus poreuses, les bien-pensants, tiers-mondialistes, multiculturalistes, idiots utiles du nouvel ordre mondial vont accélérer le processus de désintégration de notre société.
Lors d’une rencontre entre des randonneurs UDC VD et UDC VS j’ai ressenti un Oskar Freysinger plutôt arrogant et trop sûr de lui. C’était avant son brillant élection au Conseil d’Etat. Dans son non-conformisme fièrement affiché il ignorait les préoccupations des valaisans en tant que Conseiller d’Etat. Sa participation à des manif des groupes d’extrême droite à l’étranger ne sont pas digne d’un Conseiller d’Etat. Et son admiration pour Poutine n’a rien arrangé. Il paie le prix fort et ‘est dommage.
Et ça vous étonne ?….partout ou passe Darbelley il y a magouille et mauvaise fois !….digne représentant de ce parti de girouette…..bien à gauche en plus !….