Le septième rapport officiel en trois décennies sur ce sujet démontre l'impuissance de l'État à prévenir la radicalisation de certains imams venus de l'étranger.
La régulation de la formation des imams en France ressemble à un labyrinthe sans issue. Et ce n'est pas le septième rapport sur le sujet - en trois décennies - qui devait être remis, jeudi 16 mars, aux ministres de l'Intérieur et de l'Éducation nationale, respectivement Bruno Le Roux et Najat Vallaud-Belkacem - qui ouvre des perspectives innovantes.
L'islamologue Rachid Benzine et les professeurs d'université Catherine Mayeur-Jaouen et Mathilde Philip-Gay, les trois auteurs très autorisés sur le sujet, n'ont pourtant pas démérité dans l'analyse de la situation.
Leur diagnostic d'une situation complexe tient en deux idées-forces: la formation de l'écrasante majorité des quelques 1800 imams actifs en France échappe à tout contrôle sinon à celui des fédérations musulmanes ; la tentative de renforcer la formation universitaire en islamologie pour travailler à la déradicalisation voit plutôt les quelques apprentis imams qui s'y rendent contester cette lecture universitaire du coran. Ils la récusent même en bloc. «Les enseignants du supérieur, écrivent-ils, se heurtent à des contestations croissantes».
Rappel: Genève ambitionne de lancer une formation continue pour les imams
À Fribourg nous avons notre centre islamique. Par beau temps, nous pouvons assister ébahis, sur le Boulevard de Pérolles, à un défilé de barbus encapuchonnés à babouches. Ils se déplacent en bande et narguent les autochtones.Nous avons aussi donné l’entrée aux islamistes dans notre université, temple du catholicisme. À Genève, on veut nous faire croire que l’on va former des imams, c’est ce traitre de Pierre Maudet qui est a été invité par la télévision d’Etat à accréditer cette nouvelle fable. Les muslims acquièrent de nouveaux droits chaque jour.