Le tandem Obama-Soros à l’assaut de la Maison Blanche

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De notre correspondant permanent aux Etats-Unis. – En apparence, Washington reste la même : élégante, grave, imprévisible avec ses avenues tracées au cordeau, ses écrins de brique rouge, ses personnages importants qui planifient l’avenir du monde. En réalité, la capitale a changé depuis que la nation s’est choisie un nouveau chef. Elle a fait comme les pionniers de l’Ouest face aux Apaches lorsqu’ils s’entouraient de chariots pour mieux résister. Eux ne formaient qu’un cercle défensif. Washington en a plusieurs – concentriques. D’abord, le cercle qui cerne la Maison Blanche avec les manettes du pays. Ensuite, celui de la presse, qui représente la véritable opposition au cercle précédent. En troisième lieu, le cercle des parlementaires qui s’agitent en vase clos et pontifient dans le vide. Enfin, le cercle de l’ex-président Barack Obama et de son complice George Soros. Celui-là forme un vaste serpent qui a l’air de se mordre la queue pour l’harmonie du spectacle. Simple illusion. Il attaque avec, comme objectif, le premier cercle.

Si la victoire de Donald Trump fut sans précédent dans les annales américaines, la défaite du camp adverse fut également à nulle autre pareille. L’échec démocrate se mua en humiliation qui devait réclamer vengeance. Depuis près de deux mois, à Washington, tout tourne autour de ce mot. Sans être prononcé, il empoisonne l’atmosphère, pervertit les relations, corrompt tout projet. Se venger. Abattre l’homme de trop, l’audace récompensée. Du coup, Obama a repris du service et Soros redouble d’activité. C’est le tandem de l’heure. Le premier ouvre les portes, le second ouvre ses caisses. Obama joue le rôle du sapeur et Soros celui du financier. Ensemble, ils espèrent acculer Trump à la démission ou à la destitution. Alors, ils rongent, ils taraudent, ils minent. Chez le spéculateur juif d’origine hongroise, c’est une seconde nature. Il a l’habitude. Durant les primaires républicaines, il a torpillé la candidature de Trump en perturbant ses réunions, brouillant ses messages, intoxiquant l’opinion. Soros et sa bande aggravèrent le divorce déjà prononcé entre l’Amérique profonde et la grosse presse. Une aubaine pour Trump.

Incrustées au flanc d’archipels plus subversifs les uns que les autres, de nouvelles organisations ont proliféré à mesure que Soros sophistiquait son outil et s’engageait dans une sorte de guérilla. Quatre d’entre elles caractérisent bien l’esprit et les méthodes du milliardaire. Revolutionary Love Project. Profitant d’un événement politique (discours, rassemblement, discussions…), des commandos d’activistes très mobiles distribuent aux militants et sympathisants des brochures expliquant comment saboter le trumpisme en le taxant aux bons moments de racisme, de xénophobie ou d’islamophobie. MoveOn.org. Sur la toile, un coup de cymbales et quelques instructions. Aussitôt, le noyau dur des radicaux se mobilise aux endroits névralgiques pour réclamer une démission, démonétiser un personnage ou lancer une pétition. Efficacité assurée : cinquante convaincus peuvent générer en quelques instants cinq cents figurants qui gesticulent pour dix dollars de l’heure. United to Protect Democracy. Une association d’avocats « prêtés » à Soros par Obama. Officiellement, l’objectif est de protéger la démocratie contre les agissements pernicieux des républicains. En fait, cette poignée de plaideurs constitue le fer de lance de tout le dispositif. Avec eux, Soros poursuit deux buts : harceler les membres du Congrès afin qu’ils durcissent systématiquement leur attitude face à Trump ; rechercher toutes les occasions de procès afin de déstabiliser chaque initiative du pouvoir. Indivisible. Un vivier de perturbateurs dans lequel on apprend comment, par le jeu des questions-réponses, insinuer au cours d’une réunion plutôt de droite que le trumpisme recèle également de l’autoritarisme, du racisme et de la corruption.

La pétition exigeant le départ de Jeff Sessions, ministre de la Justice, c’est Soros. La grève des femmes vêtues de rouge le 8 mars, c’est lui. La marche gaucho-libérale à Washington le 15 avril prochain, c’est encore Soros. Le blocage par la justice de décrets-lois sur l’immigration, c’est toujours Soros. Omniprésent et pugnace. Comme l’a été ces derniers mois Obama, qui se veut le fossoyeur du trumpisme. Son obsession : prouver que les relations entre Trump et Poutine ont ruiné les chances de victoire d’Hillary Clinton. En octobre 2016, Obama fait surveiller tous les circuits électroniques du républicain et de son équipe. En janvier 2017, ses agents fabriquent à Moscou des photographies compromettantes pour Trump ; et à Washington, la CIA et le FBI, encore aux ordres d’Obama, laissent entendre que les liens entre Trump et la Russie sont plus nombreux que prévu. En février 2017, le général Michael Flynn, conseiller pour la Sécurité nationale, tombe carrément dans le piège russe – une anodine rencontre avec l’ambassadeur – et doit démissionner ; le New York Times offre une fois de plus ses colonnes à la désinformation et annonce que pendant sa campagne, Trump a eu des contacts répétés avec des espions russes de haut niveau. Mars 2017 : Jeff Sessions évite le fameux piège russe et sauve sa peau in extremis. En réalité, à travers lui, c’est Trump que l’on visait.

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Le serpent et le financier.

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