Six des sept pays initialement visés sont à nouveau sur la liste (Iran, Libye, Somalie, Soudan, Syrie, Yémen), l'Irak étant exempté, selon des documents publiés par le Département de la sécurité intérieure. Le décret prendra effet le 16 mars, pour 90 jours.
Les détenteurs de cartes vertes et de visas sont explicitement protégés et pourront continuer à se rendre aux Etats-Unis, a assuré le gouvernement américain. Les binationaux ne seront pas concernés s'ils voyagent sur le passeport d'un Etat qui n'est pas visé par le décret.
La suspension de l'accueil des réfugiés est également actée, pour 120 jours. Mais ceux dont le voyage aux Etats-Unis était déjà programmé auront le droit de venir. Les réfugiés syriens seront traités comme les autres réfugiés, alors que la suspension de leur accueil devait être d'une durée indéfinie dans la version initiale du décret.
Pays "soutenant le terrorisme" et à risque
Les six pays concernés sont les trois pays appartenant à la liste du département d'Etat des Etats "soutenant le terrorisme" (Iran, Syrie, Soudan) ainsi que d'autres identifiés sous l'administration précédente comme présentant un risque (Libye, Somalie, Yémen).
L'Irak est exempté car son gouvernement aurait accepté de fournir des informations supplémentaires sur ses citoyens demandant des visas, selon Washington. Bagdad avait bruyamment protesté d'être mis au ban.
"Nous avons reçu l'assurance du gouvernement irakien que nous serons en mesure de faire les vérifications nécessaires", a déclaré un haut responsable américain.
GBR :
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