En 1920, l’Union soviétique fut le premier pays à autoriser l’avortement. En 1936, elle est bannie par le régime stalinien et de nouveau autorisée en 1955. A cette époque, les préservatifs et la pilule « trouvent réellement leur place » et les « programmes de sensibilisation se multiplient ».
En 1993, le nombre d’avortements en Russie est l’un des plus élevé du monde : 235 avortements pour 100 naissances vivantes. Divisé par 5 entre 1993 et 2015, les statistiques officielles l’établissent désormais à 44 avortements pour 100 naissances vivantes, et les autorités estiment que c’est « un problème croissant ».
En 2016, si le projet de loi visant à retirer les avortements de la liste des soins remboursés par la sécurité sociale a été abandonné, une nouvelle loi contraint les hôpitaux à l’obtention d’un nouveau certificat pour effectuer des avortements. Par ailleurs, une pétition demandant l’interdiction de l’avortement a recueilli plus de 400 000 signatures. Avec l’accord du ministère russe de la santé, des consultants financés par la Fondation St Basile-le-grand exercent dans les hôpitaux pour permettre aux femmes de réfléchir à leurs projets d’avortements. En trois ans, « le nombre de consultants et de "centres de prévention" a triplé. Et plus de 39.500 femmes désirant avorter ont changé d'avis après un passage dans ces consultations ». Si le démographe Anatoli Vicnevski attribue plutôt les évolutions à « une baisse globale de la natalité russe », la ministre de la Santé, Veronika Skvortsova (photo), se félicite de la chute de 13% des avortements en 2016.
Extrait de: Source et auteur
Oui, les Russes, faites assez d’enfants pour satisfaire les statistiques mondialistes, sinon l’ONU vous imposera le grand remplacement.
Nouveau rapport sur les migrations de remplacement publié par la Division de la population des Nations Unies.
http://www.un.org/esa/population/publications/migration/pressfr.htm