Par François Brélaz, candidat libéral-conservateur au Grand Conseil
C'était à l'émission Mise au point dimanche soir 26 février. M. Pierre Maudet, Conseiller d' Etat genevois plastronne aux côtés de Mmes Ruth Dreifuss, ancienne conseillère fédérale et Mme Martine Brunschwig-Graf présidente de la commission fédérale contre le racisme. Leur intention : annoncer que le Conseil d' Etat genevois a régularisé plusieurs centaines de sans-papiers ces derniers mois.
Il s'en suit 3 reportages dont un est édifiant car il montre l'inacceptable légèreté des autorités genevoises.
C'est une famille de kosovars sans-papiers. Ils sont en Suisse depuis plus de 10 ans. En 2009 une demande de régularisation est refusée. A 2 reprises l'homme reçoit une interdiction de travailler.
Mais il reste à Genève et continue de travailler, narguant de fait les autorités. Et ce monsieur, avec sa famille, se retrouve dans le lot des régularisés...
Ce n'est pas la première fois que je remarque que les sans-papiers et requérants déboutés jusqu'au boutistes s'en sortent mieux que ceux qui respectent les décisions des autorités et c'est inadmissible.
Concernant ce cas, il serait intéressant de connaître la manière de travailler des autorités genevoises, par exemple, lorsque une interdiction de travailler est notifiée, y a t' il un suivi ?
François Brélaz
http://www.ge.ch/police/communiques/bulletins-journaliers-du-sprp/welcome.asp?comId=3078
La question est mal posée.
Vous devriez plutôt vous demander combien de personnes sont attribuées dans l’administration pour effectuer ce suivi. A mon avis, deux ou trois personnes grand maximum. C’est là où se situe l’exception genevoise, soit un compromis pour ne pas doter l’Office cantonal de la population et des migrations d’un effectif suffisant pour exécuter ses tâches (en matière d’exécution des renvois). Et, n’en doutez pas, des fonctionnaires il y en a beaucoup dans cet office; ils ne s’occupent “juste” pas des tâches d’exécution des renvois…