Michel Garroté - Les Observateurs ont repris, dans les "brèves", deux textes courts, intitulés "Les clandestins à l’assaut de Ceuta" et "Le Maroc utilise l’immigration comme moyen de pression sur l’UE". J'aimerais, quant à moi, revenir plus en détail, ci-après, sur ce thème géopolitique complexe. D'abord, j'aimerais rappeler que le think tank américain 'Roosevelt House' a organisé, tout récemment, à New York, un débat sur le Sahara Occidental -- une colonie marocaine située en Afrique -- pour briser le silence autour des violations des droits de l’Homme, précisément dans les territoires du Sahara Occidental, toujours occupés par le Maroc, territoires occupés qui revendiquent l'indépendance depuis plusieurs décennies.
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Ensuite, j'aimerais rappeler que : pour l'instant, le Sahara occidental, situé en Afrique, fait partie du Maroc ; pour l'instant, les enclaves de Ceuta et Melilla, en Afrique du Nord, font partie de l'Espagne ; et pour l'instant, le Rocher de Gibraltar, situé à l'extrême-sud de l'Espagne, fait partie du Royaume-Uni. De même que les Iles Malouines -- revendiquées par l'Argentine -- sont britanniques.
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Si l'Espagne revendique Gibraltar, le Royaume-Uni peut lui rétorquer de d'abord restituer Ceuta et Melilla au Maroc. Si le Maroc revendique Ceuta et Melilla, l'Espagne peut lui rétorquer de d'abord restituer le Sahara Occidental au peuple sahraoui. Bref, à ce stade et pour l'instant, sans le moindre changement à vue humaine, le Sahara occidental fait partie du Maroc ; les enclaves de Ceuta et Melilla font partie de l'Espagne ; et le Rocher de Gibraltar fait partie du Royaume-Uni. Détail ironique, les médias européens et les politiciens européens, nous cassent les pieds, tous les jours, avec la Judée-Samarie, dite "Cisjordanie", mais on ne les entend jamais évoquer le Sahara occidental, les enclaves de Ceuta et Melilla, le Rocher de Gibraltar, les Iles Malouines et les territoires dits "d'outre-mer" - encore et toujours - occupés par la France.
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A propos des magouilles marocaines et des passages d'illégaux à Ceuta et Melilla, le journaliste Jesus Blasco de Avellaneda - dans une dépêche de l'agence de presse britannique Reuters reprise par lexpress.fr - écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Plus de 850 migrants ont franchi la frontière entre le Maroc et l'enclave espagnole de Ceuta en Afrique du Nord. En arrière-plan, un différend entre Rabat et Bruxelles sur le Sahara occidental. Rabat avait prévenu. Début février, le Maroc a adressé une sévère mise en garde à Bruxelles à propos d'un accord agricole avec le royaume, mis à mal par la question du Sahara occidental. Le même jour, dix-huit migrants [ndmg - clandestins et illégaux] franchissaient la clôture frontalière du Maroc à Melilla, l'une des deux enclaves espagnoles, en Afrique du Nord. Et au cours des quatre derniers jours, ce sont 850 migrants [ndmg - clandestins et illégaux, j'insiste...] qui ont pénétré dans l'autre enclave, Ceuta.
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Les territoires de Ceuta et Melilla constituent la seule frontière "terrestre" entre le continent africain et l'UE et un point de passage pour l'immigration clandestine venue d'Afrique noire et du Maghreb. La frontière entre le Maroc et Melilla est matérialisée par une triple clôture d'une longueur d'environ 12 km. Comme celle de Ceuta, elle dispose de caméras vidéo et de miradors. Ces entrées massives sont parmi les plus importantes depuis que la barrière a été rehaussée à 6 mètres de haut en 2005. Auparavant, en deux jours au cours de l'été 2014, 1200 migrants [ndmg - clandestins et illégaux] avaient franchi la frontière vers les deux enclaves, après un différend entre Madrid et Rabat.
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L'objet du courroux de Rabat ? La décision de la justice européenne, le 21 décembre dernier, selon laquelle l'accord de libre-échange conclu en 2012 entre Bruxelles et le Maroc sur les produits agricoles et de la pêche n'est pas applicable au Sahara Occidental [les médias européens et les politiciens européens, se prennent la tête, avec la barrière de sécurité construite par Israël, et, qu'ils qualifient, de "Mur de séparation", alors que seule une toute petite partie de cette barrière constitue un mur ; mais ils ne se sentent pas concernés par la barrière, les caméras vidéo et les miradors construits et installés par l'Espagne à Ceuta et Melilla, soit à la frontière "terrestre" avec le Maroc].
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Ancienne colonie espagnole, le Sahara occidental, immense étendue désertique, est sous contrôle du Maroc depuis 1975. Soutenu par l'Algérie, le 'Polisario' [ndmg - mouvement sahraoui qui lutte pour la restitution - par le Maroc - du Sahara Occidental au peuple sahraoui] réclame un référendum d'autodétermination alors que Rabat, qui considère le Sahara comme une "cause nationale", propose une autonomie sous sa souveraineté. Pour faire plier Bruxelles, Rabat dispose d'un levier déterminant : fort du sentiment de panique que représente la pression migratoire en Europe, le Maroc n'hésite pas à menacer les Européens d'ouvrir les vannes.
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Le ministère marocain de l'Agriculture avait ouvertement prévenu, le 6 février, que l'Europe s'exposait à un "véritable risque de reprise des flux migratoires que le Maroc, au gré d'un effort soutenu, a réussi à gérer et à contenir". "Il faut maintenant que les choses soient claires, sincères, sur l'avenir que nous voulons développer entre le Maroc et l'UE", avait alors déclaré le ministre de l'Agriculture et de la pêche marocain, Aziz Akhannouch. "Le problème de l'immigration est très coûteux pour le Maroc et l'Europe devrait l'apprécier à sa juste valeur", a ajouté Aziz Akhannouch, un proche du roi Mohammed VI.
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Rabat va même jusqu'à menacer de tourner le dos aux 28 de l'UE : "Nous avions fait le choix d'un partenariat privilégié [avec l'UE]. Nous n'en subissons aujourd'hui que des conséquences négatives. Sous prétexte de cette relation privilégiée, l'Europe agit comme si nous étions dans son giron, ou même son sujet. Elle agit avec une vision moralisatrice et s'arroge le droit de juger", expliquait une source diplomatique marocaine, le 5 février. Rabat va jusqu'à menacer de troquer ses relations privilégiées avec les 28 par un rapprochement avec la Russie, la Chine, l'Inde ou le Japon. Cette deuxième menace tardera peut-être à être activée alors que le Maroc effectue 70% de ses échanges commerciaux avec l'UE. Le levier des migrants [ndmg - clandestins et illégaux], lui, est plus immédiat, ajoute Jesus Blasco de Avellaneda, dans une dépêche de l'agence de presse britannique Reuters reprise par lexpress.fr (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction & Adaptation de Michel Garroté pour https://lesobservateurs.ch/
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Source :
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http://www.lexpress.fr/actualite/monde/afrique/ceuta-derriere-les-passages-de-migrants-une-manoeuvre-du-maroc_1881061.html
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L’islam est la plaie de l’humanité, il attaque violemment le cerveau et réduit l’homme à l’état de bête
Le Maroc est le seul pays au monde qui inclut l’argent sale du cannabis dans son PIB (blanchissement oblige). Cet argent sert à financer le terrorisme islamique et les achats d’armes pour occuper illégalement le Sahara Occidental. Les attentats de Paris / Bruxelles c’est l’oeuvre de terroristes marocains voleurs. Sans la France le Maroc n’existerait même pas.
Maroc a peur de revendiquer Ceuta/Malilla, le cauchemar de l’îlot Persil et toujours d’actualité pour les marocains. Plutôt revendiquer Sahara occidental (facile), que d’affronter des espagnoles violents.
“Nous avions fait le choix d’un partenariat privilégié [avec l’UE]. Nous n’en subissons aujourd’hui que des conséquences négatives. Sous prétexte de cette relation privilégiée, l’Europe agit comme si nous étions dans son giron, ou même son sujet. Elle agit avec une vision moralisatrice et s’arroge le droit de juger”
Cela ne vous rappelle-t-il pas le traitement que subit un autre petit pays au centre de l’Europe…?
Science fiction: admettons que des réfugiés Suédois de souche, farouches descendants de Vikings, rêvaient coûte que coûte d’émigrer vers le soleil du Maroc. Des Suédois qui pilleraient, voleraient, violeraient, tabasseraient, trafiqueraient de la drogue, profiteraient de nos largesses sociales, revendiqueraient des choses inacceptables. Est-ce que les Marocains accepteraient qu’on les menacent de laisser passer ces nouveaux envahisseurs ? En plus, sans la France et sa colonisation, les Marocains ne seraient que de modestes éleveurs de chèvres sans aucune éducation.
Boycottons ce pays malsain grouillant d’islamistes qui rêvent d’islamiser l’Europe. Tournons-lui le dos au niveau du tourisme, des délocalisations d’usines et de services, d’aide au développement. Il fera moins le fiérot. On n’a absolument pas besoin de ces pouilleux sous-développés, de ces menteurs et ces tricheurs. A chaque jour suffit sa peine.