Dans le contexte de la vague de migrants en Europe, les partis anti-immigration ont le vent en poupe. En Hollande, le candidat anti-immigré Geert Wilders qualifie les Marocains de « racailles » et jure de « rendre les Pays-Bas aux Hollandais ».
« Il y a beaucoup trop de racailles marocaines en Hollande qui rendent les rues dangereuses », a-t-il déclaré lors d’une visite sur un marché dans une banlieue de Rotterdam samedi en fin d’après-midi. Le candidat a ajouté : « Les élections du 15 mars offrent aux Hollandais le choix historique de savoir s’il faut continuer à donner leur pays ou le récupérer ».
L’élection néerlandaise devrait confirmer le sentiment anti-establishment qui a conduit au Brexit en Grande-Bretagne et a amené Donald Trump à la Maison Blanche. Les sondages placent le parti de M. Wilders (PVV) en tête, devant le parti populaire de droite pour la liberté et la démocratie (VVD) du Premier ministre Mark Rutte. M. Wilders remporterait 30 des 150 sièges du Parlement, contre 24 seulement pour le VVD.
Il sera difficile pour M. Wilders de former une coalition gouvernementale, même s’il arrive en tête : les autres dirigeants politiques ne veulent pas coopérer avec lui, à cause de ses vues « extrémistes ».M. Wilders a été condamné, il y a deux mois, pour avoir promis de réduire le nombre de Marocains dans le pays. Mais il n’a pas décidé de se taire. Dans une récente interview télévisée, il a affirmé qu’il voulait «dé-islamiser» la Hollande. Il a comparé les mosquées à des « temples nazis », affirmant qu’il fallait interdire le Coran, qui, selon lui, était plus anti-juif que le Mein Kampf d’Hitler.
Wilders veut croire que d’autres partis travailleront avec lui, en cas de victoire, car leur refus mènerait à une révolte populaire. « Vous ne pouvez pas simplement ignorer la volonté du peuple », a-t-il dit.
Wilders a promis de conduire la Hollande hors de l’UE.La victoire de M. Trump aux Etats-Unis a été, il est vrai, un encouragement pour celui que l’on qualifie de «Trump hollandais ». L’angoisse des Hollandais confrontés à l’arrivée massive des migrants africains et orientaux, pire crise des réfugiés en Europe depuis La Seconde Guerre mondiale, les amène à se tourner vers le seul candidat qui en parle sans angélisme.
Si la victoire de Geert Wilders se confirme, elle devrait avoir un effet positif pour les autres partis européens partageant la même idéologie, comme le Front National en France.
Source : http://www.theaustralian.com.au
Extrait de: Source et auteur
Il a raison depuis longtemps le Geert, les “autres” le savent, ses ennemis sont dans leurs petits souliers et ces souliers là, il faut les clouer au sol définitivement…
Sa manière de présenter les choses est un peu brut de décoffrage, mais sur le fond il a parfaitement raison. Allez en Hollande pour voir comment c’est ! Il appelle un chat un chat même si ce n’est pas politiquement correct.