«D'un point de vue de la sécurité, notre petite commune de 1.500 habitants ne peut pas accueillir le meeting d'une personne présidentiable comme Marine Le Pen, qui attirera peut-être 1.500 à 2.000 personnes», a expliqué le maire de Clairvaux-les-Lacs, Alain Panseri, confirmant des informations du quotidien Le Progrès. «Ma réaction serait la même pour toutes les personnes présidentiables comme elle».
Le 1er février, la mairie de cette petite ville à une vingtaine de km au sud-est de Lons-le-Saunier avait loué la salle à une «personne individuelle pour une réunion politique publique», a ajouté le maire, qui explique n'avoir appris qu'une semaine plus tard qu'il s'agissait d'un meeting de la candidate du Front national à l'élection présidentielle.
«La jauge maximale de notre salle est de 600 personnes, donc il risque d'y avoir beaucoup de gens dehors», a-t-il encore dit, ajoutant que des appels à contre-manifester étaient apparus sur les réseaux sociaux.
«S'il y a 600 personnes venues pour Marine Le Pen à l'extérieur d'une salle trop petite, et ne serait-ce que 300 personnes venues contre-manifester, je crains le pire», a ajouté Alain Panseri, «en tant que maire je dois assurer la sécurité des biens et des personnes».
En soirée, David Rachline, le directeur de campagne de Marine Le Pen, a expliqué à l'AFP qu'un «débat» avec la mairie avait lieu, sans plus de détails.
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Manière d’empêcher les citoyens susceptibles de venir et donc d’apprécier les discours de MARINE, de devenir peut-être de futurs militants et surtout de votants pour ce parti. Quelle est la couleur politique de ce maire?