Il s'agit de la quatrième vague d'interpellations dans cette affaire longue et complexe, qui mobilise de nombreux enquêteurs de la Sûreté départementale de l'Essonne, appuyés par des CRS pour sécuriser chaque coup de filet.
Au total, 16 personnes ont été mises en examen dans le cadre de cette information judiciaire, ouverte pour «tentatives de meurtres sur personnes dépositaires de l'autorité publique commises en bande organisée». Quinze d'entre elles ont été placées en détention provisoire.
Toutes sont soupçonnées d'avoir pris part, le 8 octobre, à l'agression aux cocktails Molotov contre quatre policiers qui surveillaient une caméra installée près d'un feu rouge, connu pour être le théâtre de vols avec violences contre des automobilistes, en lisière de la Grande Borne.
Sur les quatre agents, deux avaient été gravement brûlés, deux autres plus légèrement. Trois d'entre eux ont depuis été mutés dans les services de leur choix. Le quatrième, le plus gravement touché, est toujours en rééducation en Seine-et-Marne après deux mois d'hospitalisation.
Cette attaque avait déclenché à l'automne un mouvement de fronde, inédit par son ampleur, chez les policiers: de nombreuses manifestations ont eu lieu à travers la France. Leur colère a poussé le gouvernement à présenter en janvier un projet de loi assouplissant les règles de la légitime défense des policiers.
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