Michel Garroté - Emmanuel Macron, jeune dandy pommadé, est-il le futur Président de la République française ? C'est ce qu'allèguent, sans savoir de quoi ils parlent, les médias parisiens -- presque tous de gauche et d'extrême-gauche -- dans leur immense majorité. Une immense majorité des médias parisiens, certes ; mais pas une immense majorité des électeurs ; et pas non plus une immense majorité des médias régionaux.
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Dans ce contexte, il faut donc être conscient du fait que, si les Français ne veulent pas de Fillon, ils auront -- effectivement -- le messie temporel Macron. Ils choisiront -- en effet -- le candidat des médias parisiens et d'une certaine finance libertarienne.
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J'ignore si, en dépit de ses déboires médiatico-judiciaires, Fillon restera candidat, et, dans ce cas, j'ignore s'il gagnera. Et si tel était le cas, j'ignore, étant donné son passé "islamophile", s'il mettra fin à l'islamisation de la France. J'ignore également si -- comme l'affirment certains -- Marine Le Pen à des chances de passer au premier tour et de gagner au second tour. Ce que je sais, en revanche, c'est qu'une éventuelle victoire de Macron serait une catastrophe pour la France.
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A ce propos, sur Causeur, Régis de Castelnau écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Non, Emmanuel Macron n’est là que parce qu’il sert de roue de secours à un système aux abois, qui rassemble des grands intérêts économiques et financiers, auxquels se joignent tous ces serviteurs de l’oligarchie qui profitent depuis des années d’un capital financier et symbolique qu’ils souhaitent à tout prix conserver.
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Régis de Castelnau : Il y a là quelques grands industriels mais surtout des banquiers, des politiciens de la fausse gauche qui appréhendent les conséquences de la catastrophe Hollande, des hauts fonctionnaires sans morale, une caste médiatique qui ne veut rien lâcher, et la petite collection d’imposteurs baby-boomers qui nous pourrissent la vie depuis près de cinquante ans. Ce n’est pas un hasard si la troupe des insupportables, Kouchner, Cohn-Bendit, Minc, Attali, BHL, Bergé se sont précipités au soutien du Justin Bieber de la politique, le chéquier probablement ouvert pour ceux qui en ont les moyens.
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Régis de Castelnau : Mais il y a pire dans la façon dont est organisée l’opération Macron. Nous sommes confrontés à des défaillances institutionnelles très graves qui lui donnent un tour très préoccupant. La presse nationale, qui tire à l’arme lourde sur François Fillon, a des pudeurs de violette dès qu’il s’agit d’aborder la question du financement de la campagne électorale de la starlette. Celui-ci dispose manifestement de moyens considérables.
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Régis de Castelnau : Une campagne de cette envergure coûte très cher. D’où vient l’argent ? Qui finance tout cela et à quelles hauteurs ? Il y a pourtant des règles très strictes non seulement sur les plafonds que l’on ne peut pas dépasser, mais également l’origine des fonds. Tout le monde se pose la question mais personne ne la pose. Hou hou les « journalistes d’investigation », cela ne vous gêne pas que Macron refuse de communiquer la liste de ses donateurs ?, ajoute Régis de Castelnau sur Causeur (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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De son côté, sur Boulevard Voltaire, Nicolas Gauthier écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : « Il n’y a pas de culture française. Il y a une culture en France. Elle est diverse ». Telle est la dernière sortie d’Emmanuel Macron, lors de son meeting dominical, tenu dans la capitale des Gaules. La culture française, selon Emmanuel Macron ? Celle de ses puissants soutiens industriels et médiatiques : Patrick Drahi, patron de BFM TV, RMC, Libération, L’Express ; Pierre Bergé, actionnaire quasi majoritaire du Monde, de Courrier international et de Télérama.
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Nicolas Gauthier : Et de ces humoristes involontaires que sont Jacques Attali et Alain Minc, sans compter les deux ineffables Bernard que sont Kouchner et Tapie. [Et aussi] Pierre Bergé [qui dit] : « Bien sûr, nous sommes résolument cosmopolites. Bien sûr, tout ce qui est terroir, béret, bourrées, binious, bref, franchouillard ou cocardier, nous est étranger, voire odieux » [dixit l'ayatollah Bergé], ajoute Nicolas Gauthier sur Boulevard Voltaire (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Egalement sur Boulevard Voltaire, Nicolas Kirkitadze, quant à lui, écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Même le député [et avocat] Gilbert Collard et l’avocat Dupond-Moretti – peu suspects de sympathie filloniste – ont été étonnés par la célérité de l’institution judiciaire et par la surprenante saisine du procureur de la République pour une affaire relevant, en toute logique, du domaine d’un juge d’instruction.
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Nicolas Kirkitadze : D’autres ont critiqué l’attitude des médias, qui ont largement occulté les révélations du Canard sur Macron : celui-ci, en plus d’avoir « sous-estimé » son patrimoine, aurait utilisé l’argent de Bercy pour des réceptions privées. On parle de plusieurs centaines de milliers d’euros. Ce n’est pas être « complotiste » d’affirmer que Fillon est traité par la presse française comme Trump le fut [et l'est encore] par la presse états-unienne.
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Nicolas Kirkitadze : Il semble que les soutiens de Fillon préfèrent se tourner vers Emmanuel Macron, le grand gagnant de ce scandale. On imagine, en effet, qu’en cas d’un second tour opposant Le Pen à Macron, gauche et droite rallieront ce dernier pour « faire barrage à l’extrême droite ». L’ami de Drahi et des Rothschild se retrouverait alors à l’Élysée pour achever son œuvre d’ubérisation et de déstructuration de la société. Atlantisme et néolibéralisme économique couplés au sociétalisme de gauche : un programme aux antipodes du libéral-conservatisme pro-russe de Fillon.
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Nicolas Kirkitadze : Voilà qui explique le soutien qu’Alain Minc, Jacques Attali, Pierre Bergé, Daniel Cohn-Bendit et d’autres figures de cette gauche libéral-libertaire ont apporté au candidat Macron [l’insupportable suffisance des petits marquis de la finance, écrit, avec humour, Marie Delarue, à leur sujet, et, plus particulièrement, au sujet du nain Alain Minc]. Songeons donc – avant de hurler avec les loups et de réclamer la tête du Sarthois – que la chute de ce dernier signifie la victoire de Macron, conclut Nicolas Kirkitadze sur Boulevard Voltaire (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction & Adaptation de Michel Garroté pour https://lesobservateurs.ch/
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http://www.causeur.fr/macron-fillon-elites-campagne-favori-medias-42572.html
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http://www.bvoltaire.fr/nicolasgauthier/macron-culture-francaise-nexiste,312367
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http://www.bvoltaire.fr/nicolaskirkitadze/ne-voulez-de-fillon-aurez-macron,311493
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Ni Fillon, ni Macron, Madame Le Pen, oui. Lepére Hoquet.
@UnOurs. C’est pour le nouveau mur des cons. Les socialistes pourront l’afficher comme ex-voto.
Quelle belle galerie de sépulcres blanchis.
Ernest, il est tout à fait probable que M Le Pen soit au second tour. Toutefois, comme elle n’a aucune alliance politique, il est également tout aussi probable qu’elle ne sera pas élue, car le traditionnel “front républicain” fonctionnera, comme il l’a toujours fait. Beaucoup d’électeurs LR sont de centre droit et se reporteront sur Macron (si Fillon est éliminé) pour ne pas voter FN. Ou alors il faudrait que moutons et veaux se soient entre temps transformés en aigles!
La candidature de Macron est au contraire LA chance du FN, puisqu’il va diviser les voix qui se seraient portées sur Fillon et permettre à Marine d’accéder au second tour contre Hamon.
Et de le battre.