Le président américain fraîchement élu Donald Trump a rencontré la Premier ministre britannique Theresa May le 27 janvier. Les deux chefs d'Etat ont évoqué les sujets de l'Etat islamique et de la Syrie.
Au terme de cette rencontre, Trump «a confirmé qu'il était à 100% derrière l'OTAN», a déclaré Theresa May aux journalistes. «Nous allons voir ce qui se passe», a quant à lui déclaré le président américain au sujet de son entretien téléphonique avec le président russe Vladimir Poutine prévu pour le 28 janvier. «Nous souhaitons, dans l'idéal, avoir une excellente relation avec tous les pays», a signifié Donald Trump.
Donald Trump a également insisté sur le fait qu'il espérait arriver à une politique commune avec la Russie pour détruire une bonne fois pour toute l'Etat islamique.
«Je pense que nous allons très bien nous entendre [avec Vladimir poutine] et pour ma part, je vais représenter le peuple américain avec tout l'entrain que cela nécessite», a ajouté Donald Trump.
Trop tôt pour parler de la levée des sanctions contre Moscou
Le sujet des sanctions de l'Occident contre la Russie a également été abordé par les deux chefs d'Etat. En effet, si dès le soir du 26 janvier, le chercheur pour le centre analytique Atlantic Council Fabrice Pothier affirmait sur Twitter que l’administration Trump avait «préparé un décret pour lever les sanctions contre la Russie», Donald Trump, lors de sa rencontre avec Theresa May, a déclaré qu'il était «trop tôt» pour en discuter.
Theresa May a, quant à elle déclaré que les sanctions anti-russes devront se poursuivre jusqu'à ce que l'accord de Minsk soit pleinement mis en œuvre».
Par ailleurs, avant que Theresa May et Donald Trump ne s'expriment à la Maison Blanche, une éventuelle levée des sanctions de Washington contre Moscou avait déjà été évoquée par l'entourage du nouveau président américain. «Tout cela est envisagé», avait ainsi déclaré la conseillère Kellyanne Conway sur la chaîne Fox News.
Du côté de Moscou, «concernant la levée de sanctions, on n'en sait rien [...] Je ne sais pas dans quelle mesure [cela] correspond à la réalité», a affirmé le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov.
Le «merveilleux Brexit»
«Le Brexit va être une chose merveilleuse pour votre pays [...] quand ça va s'aplanir, vous allez avoir votre propre identité, et vous allez avoir les gens que vous voulez dans votre pays [...] et vous allez pouvoir conclure des accords de libre-échange sans avoir quelqu'un qui vous surveille et regarde ce que vous faites», a affirmé le président américain.
Donald Trump avait affiché quelques jours avant son investiture sa volonté de conclure «rapidement» un accord commercial avec le Royaume-Uni, qui négocie actuellement les conditions de sa sortie de l'Union européenne.
«C'est rapide, facile et efficace d'obtenir les autorisations du pays. Mais c'est très très difficile d'obtenir les autorisations du grand groupe - je les appelle le consortium», a-t-il détaillé.
Le Brexit «au final sera un formidable atout, pas un énorme frein», a conclu le président américain.
La Première ministre Theresa May a pour sa part expliqué avoir «en commun» avec Donald Trump de «mettre les intérêts des travailleurs ordinaires sur le devant de la scène».
«Ces gens qui, vous savez, travaillent de longues heures. Ils font tout leur possible pour leurs familles et parfois ils se sentent juste lésés», a-t-elle déclaré.
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