Les titres du JT de ce lundi 23 janvier 2017 :
1) Société / Succès de la Manif pro-vie
2) Economie / Le froid va-t-il doper l’économie française ?
3) International / La bien-pensance anti-Trump dans la rue
4) International / Moscou, nouveau maestro de la paix en Syrie
5) L’actualité en bref
Madame, Monsieur, bonsoir !
***
Tout de suite pour commencer, retrouvez Elise Blaise pour votre rendez-vous politique quotidien : Cap sur l’Elysée !
***
Madame, Monsieur, Bonsoir, bienvenue dans Cap sur l’Elysée !
***
Première étape dans la douleur pour la primaire de gauche. Manuel Valls et Benoît Hamon seront face à face pour le 2e tour et comme le laissaient supposer l’audience des débats, les Français ne se sont pas rués aux urnes. La participation est belle et bien faiblarde puisqu’environ 3,66 % du corps électoral s’est exprimés … Et malgré le petit nombre de bulletins à dépouiller… les socialistes ne sont toujours pas d’accord sur les chiffres.
***
Cafouillages en cascade pour la Belle Alliance Populaire. La France de gauche ne s’est pas bousculée pour aller voter. Dimanche soir, Jean-Christophe Cambadélis mettait déjà la participation en berne sur le dos du “froid polaire”… Le président de la Haute Autorité de la Primaire, Thomas Clay annonçait vers 21h une participation entre 1,5 et 2 millions, plus proches des 2 millions que du million et demi… On redouble donc d’éléments de langage pour limiter la casse… Mais les chiffres apparaissent bel et bien bien gonflés… Lundi matin, on approche plutôt les 1,6 millions. Face aux 4,3 millions au premier tour de la primaire de droite, c’est un échec que l’on peut difficilement maquiller. Pour être plus parlant… Au premier tour du scrutin de droite, il y avait, comme pour la gauche, 7 candidats… et François Fillon a réuni avec ses 1,89 millions, plus de votants que l’ensemble de la primaire de gauche.
Par ailleurs, comme si le résultat n’était pas suffisamment accablant, des journalistes de Ouest France se sont amusés à voter deux fois pour voir si c’était possible… Et bingo, personne n’a rien vu ! ou n’a voulu voir… Il est vrai que chez les socialistes ont apprend les pirouettes électorales dès les bancs de la fac avec le syndicat de l’UNEF…
Par rapport à la primaire socialiste de 2011… cette Belle Alliance populaire n’a pas de quoi rendre fier non plus… En effet, en 6 ans… un million de personnes a décidé de ne pas se faire avoir une deuxième fois en payant un euro pour la gauche ! …
D’ailleurs, en parlant d’argent ! Avec 1,6 millions de votants, qui ont chacun payé 1 euro… le calcul est simple. Le premier tour a apporté 1,6 millions d’euros. Or, le coût total de l’organisation des primaires de gauche s’élèverait à 3,5 millions… Soit 2,5 millions de moins que pour 2011… Bref, la primaire de gauche sera, en toute logique, déficitaire… et un nouvel échec pour le parti socialiste au pouvoir… sans doute pas le dernier.
***
La gauche n’est pas non plus dans une posture idéale avec ses deux finalistes. Manuel Valls est parvenu à résister en se maintenant au deuxième tour, mais en deuxième position … derrière Benoît Hamon. Le Parti socialiste se retrouve donc tiraillé entre deux lignes politiques opposées.
***
Pas d’effet Sarkozy pour Manuel Valls. L’ancien Premier Ministre est parvenu à se maintenir au second tour… toutefois, Benoît Hamon le devance de plus de 5 points. A titre de comparaison, Manuel Valls a réuni un peu moins de 389 000 voix… Nicolas Sarkozy, éliminé au 1er tour de la primaire de droite, avait quant à lui réuni plus de 886 000 votes. L’ancien maire d’Evry a souffert du bilan du quinquennat mais a réussi, contre toute attente, à maintenir l’illusion d’un rassembleur de la famille de gauche… L’illusion parce qu’il affronte au 2e tour Benoît Hamon… Le petit breton à la ligne très à gauche, résolument opposée à celle de Manuel Valls. Pas étouffé par le charisme, Hamon a toutefois une qualité pour les électeurs, c’est un frondeur et il a claqué la porte du gouvernement.
C’est donc dans ces conditions que le parti socialiste apparaît face à une énorme fracture politique. D’un côté, des militants réclamant du social à outrance, de l’autre, des sociaux-démocrates attachés aux valeurs “républicaines” plutôt légitimistes.
Arrivé en 3e position, Arnaud Montebourg a choisi son camp dès le dimanche soir en appelant à voter Benoît Hamon. Avec ces 17,5 %, le chantre du Made In France donne un sacré coup de pouce à son camarade frondeur… Pour autant, les débats entre Montebourg et Hamon étaient parfois houleux, notamment sur le Revenu Universel plébiscité par le socialiste breton, pendant que l’ancien ministre du redressement productif tient à la valeur travail. Si l’on imagine mal des électeurs de Montebourg voter Valls au 2nd tour, on peut les imaginer tout simplement rester chez eux…
De son côté, Vincent Peillon a fait plus fort. Avec 6,85 % des voix, l’ancien ministre de l’éducation a appelé le peuple de gauche à s’exprimer au 2e tour de la primaire… sans donner de consigne de vote. Un coup bas pour Manuel Valls qui a donc dû se défendre tout seul comme un grand. Après les résultats, l’ancien premier ministre a résumé simplement la situation pour inciter à voter pour lui au 2e tour, il y a un choix entre la défaite assurée et la victoire possible”.
Le chef de l’Etat avait quant à lui pris soin d’être loin du tumulte. En voyage au Chili, François Hollande n’a pas commenté l’élection… ni l’avenir du Parti Socialiste qu’il a dirigé pendant 11 ans. Benoît Hamon, qui a confié avoir passé son après-midi dominical à faire des puzzles avec ses enfants a vu juste… Le PS est bel et bien éparpillé façon puzzle, il fait bien de s’entraîner à réunir les morceaux.
***
Au delà des socialistes, les résultats de la Belle Alliance populaire ont aussi des conséquences pour les candidats qui n’ont pas voulu se soumettre à l’exercice, à raison… Les plus concernés sont évidemment Jean-Luc Mélenchon et le trouble-fête permanent, Emmanuel Macron.
***
Macron, nouvel empereur du Milieu. Avec la probable victoire du très à gauche Benoît Hamon, nombreux seront les électeurs modérés à se rabattre sur le candidat en Marche, qui bénéficie toujours d’une image de gauche. Après l’élimination d’Alain Juppé du centre droit, si Manuel Valls trébuche au deuxième tour, il libérera le centre-gauche. Macron règnera alors en solitaire au milieu ! Et ce n’est pas François Bayrou qui y pourra grand chose !
Face à la faible participation à la primaire de gauche et face à la ligne radicalement sociale de Benoît Hamon, on s’attend à voir des défections dans le camp socialiste… avant ou après le second tour de la Belle Alliance Populaire, pour se rapprocher du jeune premier chouchou des médias. Au delà des “crevards” qui resteront sur le bord de la piste, d’autres vont devoir ramer pour se faire accepter par l’ancien banquier Rothschild qui a déjà fait savoir qu’il exigerait un casier judiciaire vierge pour être investi par son mouvement… Jean-Christophe Cambadélis, Harlem Désir, Jean-Marc Ayrault et bien d’autres devront donc trouver une autre cantine.
Du côté de Jean-Luc Mélenchon, les augures sont moins bons… La victoire probable de Benoît Hamon signifierait une fuite des électeurs de gauche qu’il séduit avec sa France Insoumise mais inquiète avec son image d’extrême. Mélenchon devrait donc avoir à coeur de démonter savamment le programme de Benoît Hamon non sur l’essence mais sur la méthode. Il est vrai que la proposition d’instaurer un Revenu Universel n’est pour le moment absolument pas financé dans le programme de Benoît Hamon qui confie d’ailleurs que ses propositions sont parfois volontairement un peu “utopistes” pour donner un nouvel élan… En gros, pour vendre du rêve, vendez du vent.
Mélenchon pourra donc tabler sur le réalisme face à Hamon… et bien sûr sur sa verve et ses qualités oratoires qui n’auront aucun mal à éclipser le socialiste breton. Quoi qu’il en soit, les deux candidats très à gauche de l’échiquier politique se partageront un petit gâteau… qui même réuni aura du mal à suffire pour le festin du 2e tour présidentiel.
***
Et voilà, c’est sur ce flop généralisé de la gauche que Cap sur l’Elysée se termine. Tout de suite, retrouvez le reste de l’actualité avec Olivier Frèrejacques. A demain, bonsoir.
***
Merci Elise ! Et maintenant, retour sur les titres de l’actualité !
***
Société / Succès de la Manif pro-vie
Dimanche à Paris, des dizaines de milliers de personnes, 50 000 selon les organisateurs, sont venues de toute la France pour la Marche Pour La Vie. L’événement s’est déroulé dans une ambiance bon enfant. Le cortège était composé de très nombreux jeunes, aucun incident n’a été déploré.
***
VIDEO
***
Economie / Le froid va-t-il doper l’économie française ?
La vague de froid qui s’est abattue depuis dix jours sur le territoire national avec des températures inférieures de 8 à 10 degrés aux normales saisonnières devrait avoir une conséquence inédite : doper le PIB. Enquête Natasha Koenigsberg
***
Le froid dope la consommation des ménages… voilà la conséquence inédite mais pourtant compréhensible des températures glaciales que le pays affronte depuis quelques jours, et encore au moins jusqu’à mercredi ou jeudi… Quand on sait que la consommation pèse pour la moitié du Produit Intérieur Brut français, on comprend aisément pourquoi il pourrait augmenter plus que prévu au mois de janvier, et doper les chiffres du premier trimestre. Les premières prévisions parlent de 0,1, à 0,2 % de PIB en plus à cause du froid. Principale raison : l’explosion de la consommation d’énergie avec une compréhensible surconsommation de gaz, de fioul domestique, et d’électricité…
Surconsommation à laquelle il est difficile de se soustraire, sauf à baisser le chauffage, ce que font 5 à 6 millions de français en situation de précarité énergétique. Pour faire face, les livreurs de fioul domestique font des journées de 12 heures, et les réserves de gaz domestique fondent comme neige au soleil.. a tel point que dans le sud-ouest, on s’inquiète un peu pour les prochaines semaines, les livraisons ne compensant pas la consommation.
Du côté d’EDF, le spectre des menaces de coupures s’étant curieusement éloigné, comme s’il n’y avait jamais eu réellement de péril, on sait en revanche qu’à l’heure des comptes, la vague de froid laissera un goût amer.. L’électricité importée et l’électricité produite en dehors des centrales nucléaires coûtent beaucoup plus cher à l’énergéticien. On parlait en décembre d’un poids de 1 milliard d’euros dans les comptes d’EDF, à cause des importations censées compenser l’indisponibilité des centrales à l’arrêt… mais avec cette vague de froid, ce chiffre risque d’être au moins doublé.. toujours à cause du fossée entre le coût de l’électricité nucléaire, et le coût des autres sources de production.
Autres gagnants de la vague de froid : les magasins de vêtements.. Quand, à cette époque de l’année, les soldes d’hiver jouxtent les nouvelles collections de robes, de chemisiers, bref, de vêtements de mi-saison ou de printemps… c’est une vague inédite de doudounes, de pulls, de grosses chaussettes qui est arrivée dans les rayonnages, vendus souvent au prix fort, car les clients sont prêts à tout pour bien s’équiper et ne pas geler. Du côté des perdants, en revanche, on trouve le secteur des loisirs, de l’hôtellerie et de la restauration… Quand la température baisse trop par rapport aux normales saisonnières, le chiffre d’affaires des bars, restaurants, mais aussi salles de spectacles ou cinémas, baisse aussi… Reste en revanche une inconnue : cette vague de froid inédite aura-t-elle des conséquences sur la natalité française, en déclin pour la 3e année consécutive… Réponse, dans quelques mois
***
International / La bien-pensance anti-Trump dans la rue
L’élection de Donald Trump ne plaît décidément pas à tout le monde ! A l’occasion de l’investiture du nouveau président des Etats-Unis, des cortèges nommés “marche des femmes” ont vu le jour outre Atlantique mais aussi en France où quelques milliers d’individus se sont mobilisés. Ces rassemblements politique sont financés en sous main par l’Open Society de George Soros. Retour sur la manifestation parisienne, très largement peuplée d’étrangers.
***
VIDEO
***
International / Moscou, nouveau maestro de la paix en Syrie
La Russie organise les pourparlers de la paix au Moyen-Orient ! Après ses succès militaires, Vladimir Poutine lance la phase diplomatique en réunissant les protagonistes du conflit syrien à Astana au Kazakhstan. Pierre Bergerault
***
Astana, nouvelle capitale de la paix en Syrie. Ce lundi, les représentants de Damas et d’une partie de l’opposition armée se sont retrouvés au Kazakhstan sous l’égide de la Turquie, de l’Iran et surtout de la Russie pour “consolider” le cessez-le-feu du 29 décembre. Moscou souhaite initier la participation des chefs de combattants sur le terrain au processus politique. Le ministre des affaires étrangères russes, Sergueï Lavrov, a donc invité les 7 groupes terroristes d’opposition qui ont signé la trêve. La présence de Mohammed Allouche, représentant de Jaich al-islam, qui avait claqué la porte à Genève, montre que les lignes peuvent bouger. De leur côté, les Américains ont été conviés en signe de main tendue à la nouvelle administration Trump mais ne seront pas au coeur des négociations. L’Iran s’est toutefois insurgée contre cette présence et contre le rapprochement entre Moscou et Ankara malgré le renoncement de cette dernière à demander le départ du président syrien. En contrepartie de cette concession, la Russie n’a pas convié les Kurdes à la table des négociations. Avec le ralliement de la Turquie à la Russie, les forces de l’opposition armée syrienne ne sont donc plus en position de force contrairement à Bachar al-Assad après sa victoire à Alep. Jeudi dernier, le président syrien a même appelé ses adversaires à déposer les armes en échange d’une amnistie. Un geste diplomatique qui pourrait débloquer la situation.
La diplomatie française qui a déjà démontré sa médiocrité à de nombreuses reprises était présente mais est restée spectatrice. Une absence liée à l’échec des négociations Genève 1 et 2 sous la houlette des Occidentaux. En attendant les conclusions de ce sommet, la Russie s’impose comme le maestro de la realpolitik.
***
L’actualité en bref
Les aéroports canadiens modifient leurs contrôles à l’égard des transgenres ! Une note interne de l’administration du pays a indiqué comment procéder à la fouille de ces voyageurs. Les transgenres peuvent désormais demander qu’une fouille soit faite par un agent du sexe de leur choix ou encore exiger une “fouille divisée”, c’est-à-dire qu’une moitié du corps soit vérifiée par une femme et l’autre par un homme. Si comme l’explique le document, il est impossible de déterminer le sexe d’une personne sur son apparence, gageons que les agents sauront les reconnaître.
***
Une adolescente musulmane invente une agression raciste en Autriche. Selon les dires de la jeune fille, elle aurait été victime de cris racistes avant d’être bousculée sur des voies de chemin de fer. Un passant l’aurait sauvée au dernier moment mais les enregistrements des caméras de surveillance ne montrent aucune trace d’altercation physique. Une plainte avait été déposée suite à cette agression imaginaire. L’adolescente de 14 ans va de nouveau être entendue par la police. Elle risque d’être poursuivie pour diffamation.
***
L’île de Tromelin restera française ! Le gouvernement a renoncé à faire ratifier un traité avec l’île Maurice partageant la gestion de l’Ile. Le texte a été retiré de l’ordre du jour de l’Assemblée Nationale mercredi dernier. Une pétition, qui a recueilli plus de 12 000 signatures, avait été lancée par 3 députés. Les opposants au texte dénonçaient une perte de souveraineté.
***
La Polynésie française en état de calamité naturelle. De fortes pluies ont provoqué l’inondation de plusieurs centaines de maisons et la destruction de plusieurs ponts. Une personne a été grièvement blessée à la suite d’un éboulement et 6 000 foyers ont été privés d’électricité. Une cellule de crise a été ouverte, aucune amélioration n’est attendue avant mardi après-midi.
***
600 personnes au meeting de Jean-Marie le Pen. Le fondateur du Front National était samedi soir à Palavas les Flots près de Montpellier pour lancer la campagne des élections législatives de son mouvement “les comités Jeanne”. Lors de son discours, Jean-Marie le Pen a félicité Donald Trump et a appelé à la désislamisation de la France.
***
C’est la fin de notre édition ! Dans un instant, notre Zoom du jour. L’écrivain Olivier Piacentini est venu nous présenter son premier ouvrage “Vers la chute de l’Empire occidental, notre maison brûle, nous regardons ailleurs”. Un essai retraçant les faits marquants qui ont conduit au déclin de l’Europe de l’Ouest et des Etats-Unis. Olivier Piacentini évoque la montée en puissance du terrorisme et la Russie de Vladimir Poutine. Il revient également sur le déclin économique des puissances occidentales laissant place à l’émergence d’autres Etats. Enfin, l’auteur dévoile son point de vue sur la politique américaine menée par Barack Obama.
***
VIDEO
***
Ce soir, retrouvez “Politique-Eco”. Olivier Pichon recevra le président du Mouvement pour la liberté de la protection sociale, Claude Reichman, pour évoquer le bilan financier, juridique et politique de la Sécurité sociale.
***
Et tout de suite, une nouvelle chronique de La France de Campagnol avec Christian Combaz. Quant à nous, on se retrouve demain. Merci de votre fidélité, bonsoir !
Cet article JT du lundi 23 janvier 2017 – Société / Succès de la Manif pro-vie est apparu en premier sur TVLibertés - Nous, c'est vous.
Extrait de: Source et auteur
Suisse shared items on The Old Reader (RSS)
AUX PRO-VIE
OUI l’avortement durera tant que l’on ne proposera pas une éducation à l’acte sexuel qui n’est pas seulement un acte de partage dans le plaisir.
La société propose tous les moyens de contraception possibles et pourtant les avortements sont très importants.
Ca mérite de faire une vaste enquête et de demander à toutes ces personnes : que s’est-il passé pour que vous ayez avorté.
Les réponses seront très importantes à étudier et là on pourra à commencer à faire de la prévention. Et donc, éduquer profondément jeunes gens et jeunes filles à l’acte sexuel qui ne
peut pas être considéré comme un acte de plaisir seulement. La nature nous a offert un acte qui représente aussi un acte de responsabilité.