N’en déplaise à Ada Mara, qui instrumentalise sa famille pour vendre le produit, le texte proposé au peuple le 12 février 2017 ne concerne pas les petits-enfants des immigrés italiens des années 1960. Ils n’en ont aucun besoin ; tous sont suisses, soit qu’un de leur parents est suisse (35% des mariages sont mixtes), soit que leur famille s’est naturalisée en bloc durant leur enfance (les pères, au minimum trentenaires des jeunes d...e 9 et 25 ans concernés, n’avaient plus à servir sous les drapeaux). Quant à ceux - si tant est qu’ils existent - dont les parents auraient oublié de faire la démarche, ils remplissent par définitions toutes les conditions d’une naturalisation ordinaire qui leur tend les bras depuis des années. L’emballage collé sur le produit « troisième génération » est mensonger et hors sujet.
Une règle nouvelle, faut-il le rappeler, déploie des effets sur le futur, pas sur le passé, même si la publicité de ses auteurs s’y réfèrent bruyamment. Or, qui sont les migrants d’aujourd’hui dont la progéniture se prévaudra demain du statut de « 3ème génération » afin de devenir suisse sans examen d’intégration ? A l’évidence, les vagues du printemps arabe et de ses conséquences en Afrique subsaharienne qui entrent et entreront en Suisse en forçant les frontières de l’Union européenne. Donc, pour l’essentiel, des hommes jeunes, voire très jeunes, de culture islamique.
Or que dit le texte ? Qu’il suffit qu’un migrant, arrivé par hypothèse, comme requérant d’asile mineur il a dix ans, ait suivi cinq ans d’école obligatoire et obtenu un permis C avant d’aller épouser au bled une jeune fille qu’il ramène en Suisse la veille de l’accouchement, pour que leur enfant soit de « troisième génération » à la seule condition supplémentaire de rendre vraisemblable qu’un des quatre parents de ces deux migrants, a séjourné en Suisse une fois dans sa vie, même dans un passé lointain. Peu importe que la mère de l’enfant ne sorte pas de chez elle et n’apprenne jamais le français, peu importe que le père ne dispose d’aucune formation post obligatoire et que son casier judiciaire soit long comme le bras, peu importe que la famille vive de l’aide sociale, la bonne intégration de l’enfant sera présumée. Après 5 ans d’école primaire, il sera naturalisé sur simple demande des parents, même s’il ne serre pas la main de l’institutrice. Parce qu’il est né en Suisse.
Je peins le diable sur la muraille? Pas vraiment. Il suffit de ragarder de l'autre côté du Jura. Nos voisins sont revenus dare-dare de leur système de naturalisation à la majorité des enfants d'immigrés nés sur le territoire lorsqu’ils ont été confrontés à une génération de citoyens qui n’avait rien de Français. Sauf le passeport.
Symbole du refus d’intégration, la burqa de l’affiche n’est pas hors sujet.
Source : page Facebook d'Yves Nidegger
Tariq Ramadan, contrôlé par qui ? Lepère Hoquet.
M. Nidegger a toujours (dans ses positions politiques) le mérite de la clarté. Merci à lui.
Quant je vois Ada Mara je vote le contraire de ce qu’elle vote et je sais que je suis dans le vrai.
Je ne supporte déjà pas les socialos mais elle, c’est le top du top de la bêtise incarnée.
Je suis moi-même un ex Français, naturalisé depuis 1968.
Des enquêtes étaient faites dans chaque commune de Genève, afin de savoir si on avait commis une quelconque infraction. Je me souviens qu’un employé de la commune du Grand-Saconnex était venu chez moi et m’avait questionné sur le principe démocratique de la Suisse. Ainsi que différentes questions d’ordre privé. A la fin de l’entretien il m’avait fait une remarque pour une contravention à cause de mon chien, un petit caniche, qui avait fait sa crotte sur le bord de la pelouse d’un parc publique. Cette contravention remontait à 6 ans en arrière !…
Bien que légèrement surpris j’ai trouvé la remarque pertinente mais normale. Ce qui prouvait que l’on avait intérêt à se comporter correctement et de respecter les lois de ce pays.
Alors en ce qui concerne la votation, ce sera un grand NON. La naturalisation facilité actuelle est déjà bien suffisante.
En plein dans le sujet, cette burqa, symbole des actions cachées des socialo-islamo-fascistes toujours au nom de la démocratie, mais bien en réalité pour sa perte. Les gauches aux abois savent qu’elles vont disparaître tôt ou tard, vu leurs trahisons répétées. Naturellement qu’elles ne peuvent pas survivre sans un minimum d’actions crédibles, mais elles sont de plus en plus tirées vers le bas au point de proposer des actions véritablement suicidaires pour le devenir de la Suisse avec un endettement sans fin et des cadeaux permanents. Elles sont comme Hitler dans son bunker, prêtes à tout même à expédier des enfants de 15-16 ans sur les fronts de la politique, sans aucune expérience, donc avec des catastrophes prévisibles à la clé. Et faute de combattants en suffisance, elles utilisent de tels artifices comme l’immigration de masse et la naturalisation gratuite. Et on le voit bien dans les propositions politiques des parlementaires. Dès qu’une bonne proposition vient de l’Udc, même si elle pourrait être de gauche dans son acception générale, elle est immédiatement balayée, sans autre critère qu’elle n’émane pas des rangs socialo-islamo-fascistes.
“N’en déplaise à Ada Mara, qui instrumentalise sa famille pour vendre le produit, le texte proposé au peuple le 12 février 2017 ne concerne pas les petits-enfants des immigrés italiens des années 1960.”
Il faut surtout être abject pour instrumentaliser sa propre famille pour faire passer ses dogmes, car c’est bien de cela qu’il s’agit.
C’est un PROCEDE DEGUEULASSE !
Et oui, la simple raison pour se faire naturaliser est le fait que certains jeunes ne peuvent plus se faire expulser. Est-ce que c’est cela l’intégration ???
Si seulement la voix et le bon sens de M. Nidegger arrive à se faire entendre et à passer par dessus la voix criarde de la Mara (et de ses chers amis de la Gôche)….. Mais vous savez comment, on entend toujours les mêmes caqueter à la radio et raconter leurs mensonges. Pourvu que les gens se réveillent et ne se laissent pas bercer par les sirènes (enfin, sirènes, si on veut…..) menteuses de la Gôche….
Yves Nidegger tape là où ça fait mal. Dans la bien-pensance des bobos qui tentent de nous faire croire qu’un étranger ( ouh !le vilain mot! ) , quel qu’il soit, quel que soit son comportement, quelle que soit son intégration , mérite son passeport à croix blanche par le simple fait d’être là.
Je me rappelle que, lors de mes 35 ans d’enseignement en terre vaudoise, les élèves naturalisés affichaient toujours le même motif au sujet de leur ” conversion” .
” Comme ça, on ne plus se faire expulser de Suisse” .
Sous-entendu: on peut continuer à faire tout et n’importe quoi, et on ne risque plus rien.