Il est étrange de lire un livre avec lequel on partage toutes les idées et tous les constats, à part une moitié de phrase. Impression de voir son double.
La couverture me parait injuste : « Le livre choc de la rescapée de Charlie Hebdo ». Non, pas un livre choc, un livre conceptuel, posé, éclairant, un livre de philosophie politique, un abrégé de philosophie sur la perception actuelle de l’islam. Personne n’aurait titré « le livre choc du réchappé de Caen » pour décrire « L’abrégé hédoniste » de Michel Onfray.
Amateurs de scandale : passez donc votre chemin.
Zineb Rhazoui expose l’islam des textes. Qu’elle a étudié des années durant. Elle rapproche le coran et la biographie de Mahomet, comme le font les commentateurs traditionnels.
Zineb El Rhazoui, commence par l’analyse d’une définition du dictionnaire Larousse sur l’islam. Ensuite nous explique le concept d’ochlocratie, qu’elle oppose au concept de démocratie.
Ce faisant, Zineb Rhazoui montre l’ignorance réellement grossière de tous ceux, et ils sont des foules d’intellectuels ou prétendus tels à le faire, qui « cherchent les racines du mal partout ailleurs que là où elles se trouvent : dans les textes islamiques, dans la Sira du prophète et dans la longue histoire de violence des régimes islamiques successifs depuis l’avènement de l’islam ».
Il est aisé pour ces pseudos intellectuels partisans, de duper leurs auditoires, en leur faisant croire que les textes de l’islam seraient tellement nombreux et divers, qu’il serait possible d’y trouver et le mal et le bien, à part égales, et même que sans doute, que la véritable cohérence de l’islam se trouverait dans la part bonne et dans l’interprétation bénéfique de ces textes.
Mais cette affirmation est pur mensonge, odieux mensonge lorsqu’il émane de professionnels de l’étude, que leur déontologie devrait obliger à faire connaître au public la réalité des faits qu’ils constatent.
« Les crimes les plus abjects de l’Etat islamique ne sont qu’un remake au XXIème siècle de ce que les Musulmans des premiers temps avaient accompli sous la guidance du prophète. Il suffit d’ouvrir n’importe quelle Sira pour se rendre compte que l’esclavage sexuel et domestique, les massacres des non-musulmans, notamment des Juifs, la pédophilie, le rapt, le pillage, la polygamie et les exécutions sommaires, ne sont que les appellations modernes de pratiques largement répandues dans l’Arabie pré-islamique. A son avènement, l’islam les a adoptées au lieu d’y mettre fin. »
Zineb El Rhazoui analyse aussi la notion de racisme, les formes actuels du racisme et la notion de fascisme.
Elle montre la lourde responsabilité de l’Occident envers les populations soumises au « fascisme islamique », le racisme réel que les thèses islamophiles occidentales recèlent.
Elle explique que « prendre conscience que l’islamisme est un fascisme permettra de stigmatiser l’idéologie et non les individus issus de la culture islamique ».
C’est bien en effet par la critique des textes que l’on peut éviter que les personnes des pays conquis par l’islam ne supportent l’image horrifiante que produisent les crimes commis au nom de la loi islamique. Cette image devrait coller à la doctrine et non pas aux personnes.
Bref, en accord total, puisque j’écris les mêmes analyses depuis plus de dix ans maintenant. Des textes que les rédactrices de publications féministes ont presque tous refusés. Des textes qui me valent délation, mise délibérée en danger de mort, harcèlement, calomnies et menaces physiques, de la part de féministes et de juifs principalement. On n’est jamais si bien trahi que par les pourris de son propre camp.
Si vous ne devez lire que deux textes sur l’islam, lisez le livre de Zineb El Rhazoui, et l’article de Nonie Darwish intitulé « Pourquoi les musulmans doivent haïr les juifs ». Nonie Darwish explique pourquoi sans antisémitisme, la religion islamique disparait. Vous comprendrez alors la dure situation de l’Etat d’Israel, état refuge des séfarades chassés de tous les pays islamisés.
Enfin … vous aurez noté que Zineb El Rhazoui est publiée par les éditions Ring, cataloguées extrême droite elles aussi. Aucun de ceux que Zinebl El Rhazoui appelle « les collaborationistes français » ne souhaite certainement plus se compromettre en paraissant « proche » d’elle.
Elisseievna
Militante féministe
Une des citations d’El Rhazoui qui est reprise à la ligne 34 de l’article ci-dessus dit bien “prendre conscience que l’islamisme est un fascisme permettra de stigmatiser l’idéologie et non les individus…” Peu importe. Sachons quand même que l’islam comme doctrine, n’a jamais fait de la Loi Islamique ( charia), la source UNIQUE du droit et du fonctionnement de la société dans l’objectif d’instaurer un Etat musulman régi par les religieux, mis à part bien entendu, les pays minoritaires connus dans ce domaine, pour leur totalitarisme, le dernier en date étant le Sultanat de Brunei.
El Rhazoui ne dit pas que l’islamisme est un fascisme, elle dit que l’islam dans le sens de doctrine est un fascisme.
On cause, on cause, mais que fait-on ? Il est grand temps d’agir pour éradiquer l’islam, l’islamisme et de boycotter les royaumes du Golfe, voire même de les éliminer.
Que nous apprend le livre de Zineb El Razoui ? Que l’islamisme est un fascisme ? L’homme averti le sait, au moins depuis la parution de l’ouvrage d’ Olivier Roy “L’échec de l’islam politique”, paru en septembre 1992, et où l’auteur montre à travers l’analyse d’une série d’expériences, que le concept d’Etat Islamique est contradictoire et utopique, thèse qui se vérifie chaque jour et qui confirme la justesse de la réflexion. De plus, si Zineb EL Rhazoui considère que les crimes les plus abjects de l’E.I. ne sont qu’un remake au XXème siècle de ce que les musulmans avaient accompli sous la guidance du Prophète, nous devons être conscients que c’est ce genre de propos qui ne sont en réalité qu’une reprise des caricatures de Mahomet mais sous forme écrite, qui donnent corps à l’idéologie fasciste, la soutiennent et font sa raison d’être. Alors, on est contre ou pour le fascisme ?