Christian Hofer: Le journaliste laisse le père musulman faire l'éloge de Dubaï alors que cet émirat est tristement célèbre pour sa charia, le viol des femmes et sa justice immonde ou encore la maltraitance des travailleurs étrangers, exploités comme des animaux. "Mais il n'y a pas de racisme là-bas et c'est un paradis" selon le père du terroriste! Comment peut-on publier un mensonge pareil et clamer que le père "est émouvant"?

Par ailleurs, l'Europe a offert à son fils la chance d'avoir une bonne éducation. Il ne reste donc plus au père que l'excuse de la télévision, du voisin, du garçon trop "influençable" (qui pourrait en vouloir à un garçon "si gentil"?) et autre méchante prison pour faire croire que cela n'a rien à voir avec sa religion. Si l'islam était réellement une religion pacifique, il n'y aurait pas autant d'extrémistes, ni autant de chrétiens persécutés en terres musulmanes. Par dessus tout, il aurait été très simple de raisonner son fils pour le faire revenir sur le droit chemin. En clair, ce père ne dit pas la moitié de ce qu'il sait et de ce qui s'est passé.

Enfin, l'article arrive à la conclusion voulue dès le début, son véritable but: le père du terroriste devient magiquement aussi "une victime". Exit les gens qui ont été massacrés à cause de son fils, le père est à ranger aux côtés des autres victimes du Bataclan. C'est avec ce genre d'inversion abominable que l'on est arrivé à un point de non retour. Les journalistes portent une responsabilité gigantesque dans ce qui se passe aujourd'hui, entre leur propagande qui facilite l'invasion de l'Europe par des centaines de milliers de musulmans tout en diabolisant quiconque s'y oppose et leurs articles qui visent à excuser l'inexcusable.

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Azzedine Amimour commence par décrire de quelle manière le jeune homme de 28 ans s’est radicalisé, assurant que cela n’était pas arrivé que dans une Mosquée. «Sa radicalisation a commencé quand il a rencontré un voisin que j’avais déjà rencontré. Il était venu me parler de religion... Je lui ai dit que je connaissais ça mieux que lui. Il était ensuite allé voir ma femme qui a eu la même réaction. Et puis il a rencontré Samy, qui est un garçon gentil, qui aime rendre service, qui aime écouter. Et qui est donc est influençable.»

«A n’importe qui»

Survient ensuite un autre élément clé: une descente de police au domicile de ses parents, après que des mauvaises fréquentations de Samy ont hébergé une personne fichée. Sa mère et son père avaient été menottés et le futur terroriste interrogé pendant quatre jours. «Quand il est sorti, il ne voyait pas les choses de la même façon», a assuré son père. (...)

Père et fils finirent par décoller pour Dubaï, où, selon le chef de famille, «C'est un paradis terrestre.  Il n'y a pas de chômage, c'est toujours propre, il n'y a pas de racisme alors qu'il y a 80% d'étrangers, il n'y a pas de taxes, c'est le pays le plus sécurisé au monde.» Mais tout cela ne servira à rien. «Il était déjà très imprégné par les images qu'il voyait à la télévision, a regretté Azzedine Amimour. Au petit déjeuner, il ne prenait qu'un jus d'orange. Il disait qu'il y avait des gens qui ne mangeaient pas... J'ai tout essayé. Je vais vous dire une chose: cela peut arriver à n'importe qui.»

«Comme nous, c’est une victime»

L’homme a ensuite été confronté à Bob et Ferry. Dans des propos traduits par le site 7sur7.be, ces deux Néerlandais survivants de la tuerie ont assuré «ne pas être en colère.» «J'avais une idée de comment cet homme se sentait et ça s'est confirmé. Comme nous, c'est une victime. Je voulais le rencontrer pour moi, mais aussi pour retirer quelque chose de positif ce qui est arrivé», a assuré le premier. «Nous ne lui en voulons pas. C'est terrible pour un homme de voir son fils se radicaliser. Il a reçu une bonne éducation, il a fait des études et malgré ça, il arrive quelque chose comme ça, Je trouve ça chouette de pouvoir lui parler et surtout de pouvoir le lui dire. J'espère que nous allons encore pouvoir nous rencontrer.», a ajouté le second.

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