Des policiers des cantons de Genève, Vaud, Neuchâtel, Fribourg et du Tessin mobilisés pour assurer la sécurité entourant les discussions sur Chypre et la venue du président chinois Xi Jinping ont subi jeudi à Genève une intoxication alimentaire.
Sur la centaine d'agents touchés, une dizaine ont dû être hospitalisés afin d'effectuer des prélèvements. Ils ont pu sortir à l'heure qu'il est. Les services du médecin cantonal procèdent actuellement à des analyses pour déterminer la cause de l'intoxication.
Cet incident est le dernier épisode d'un calvaire qui a duré deux jours, durant lesquels les policiers ont été obligés de dormir dans des abris PC malpropres, sans chauffage, sans eau chaude et sans réseau pour les ondes de police, a dénoncé le syndicat de la police genevoise.
Détachés pour 10 jours, à la dernière minute
Tout a commencé mercredi, lorsque les policiers arrivent à la caserne de Bière (VD), où ils devaient constituer des groupes. Si les Vaudois, par exemple, étaient prévenus depuis le 23 décembre, les policiers genevois n'ont été avisés de leur engagement que cinq jours à l'avance. Dans le meilleur des cas; car certains n'ont été avisés que le mardi 10 janvier qu'ils seraient détachés dès le lendemain pour une durée de 10 jours, sans pouvoir rentrer chez eux.
Les groupes constitués, ils partent à Genève pour être logés à l'abri PC de Bernex (GE). Mais l'endroit, insalubre, est infesté de punaises de lit. En catastrophe, les agents sont relogés dans deux autres abris, à l'aspect douteux. Le premier ne compte que quatre douches pour 40 personnes (dont des femmes) et manque d'eau chaude.
Des policiers étaient logés dans des locaux à une température à peine supérieure à celle de l'extérieur, sur des couchettes sales, sans sac de couchage, avec des couvertures exhalant des odeurs pestilentielles.
Pas de couverture
Le second abri n'est pas chauffé et les agents ne disposent d'aucune couverture, ni de sac de couchage. Les ondes des radios de police ne passent pas, tout comme celles des téléphones portables.
Les photos jointes à la lettre de plainte de la Commission du Personnel de la Police, que la RTS a pu se procurer, montrent des matelas souillés, démunis de toute protection.
Le calvaire des policiers s'est terminé vendredi, lorsqu'ils ont pu être relogés à la caserne des Vernets (GE), qui a dû prendre des allures de palace.
Elisa Casciaro/fme
Concernant les abris PC, que la police se plaigne je peux comprendre mais alors pas pour les soit-disant réfugiés fuyant pour leur survie. Qu’ils acceptent sans broncher ce qu’on peut leur fournir!
Les organisateurs mériteraient un bon coup de pied dans le c… et un blâme. Alors autant loger tout ce petit monde à Bière, quitte à y construire des campements provisoires. Il y avait largement assez d’espace sur la place d’arme et ses 840 ha.
Ce sont les faux réfugiés envahisseurs musulmans, criminels en puissance et islamisateurs de l’Europe, qu’il fallait loger dans ces trous à rat, pas nos policiers.