Pourquoi Nicolas Voide?
Nicolas Voide devait avoir les reins bien accrochés pour faire alliance avec moi malgré le cordon sanitaire dressé par les médias et certaines forces politiques autour de mon nom et de mon parti.
La rumeur médiatique dénonce une alliance d'opportunité. Or, comme souvent, il faut remplacer les affirmations des médias par leur contraire exact. Notre pacte est une alliance de principe contre, justement, l'opportunisme érigé en ligne politique.
Nicolas Voide et moi avons un point commun: nous faisons de la politique pour défendre des valeurs et non un plan de carrière. J’ai une très large entente avec lui sur ces valeurs. Et, surtout, j'ai la conviction qu'il tient aux siennes et ne les troquera pas contre un plat de lentilles.
On a tendance à l'oublier, mais les convictions ne sont pas de simples outils électoraux dont on change comme de chemise, selon les saisons. Elles témoignent d'un vécu et d'une règle de vie qui vaut en politique comme elle vaut dans ses affaires privées. Ceux qui professent en politique des valeurs qu’ils n’appliquent pas dans leur vie concrète sont appelés des tartuffes et des opportunistes.
Nicolas Voide a eu un parcours politique exemplaire. Il est reconnu comme un gestionnaire sérieux, toujours au fait de ses dossiers et comme un politicien stable et collégial. Nul ne conteste son humanité, sa gentillesse, sa correction et sa fiabilité dans les rapports humains.
Un tel homme ne peut être transformé du jour au lendemain en prédateur et en opportuniste que par la magie de l’illusion médiatique et par la malveillance de ses adversaires.
En réalité, Nicolas Voide est représentatif de tous ces Valaisans qui sont réduits au silence par la pression du «politiquement correct» qui fait des partis les esclaves des modes médiatiques. Tous ces gens qui se sentent intimidés et jugés pour les opinions et le mode de vie qu’ils défendent peuvent se reconnaître en lui.
Nicolas Voide a été violemment agressé pour son choix. Il n'a pas réagi à la bassesse par la bassesse ni à la polémique par la polémique. La hargne que suscite sa candidature sur notre liste commune témoigne, chez ses adversaires, d’un oubli total de leur mission au sein d’une société démocratique. Faut-il leur rappeler que la raison d’être des partis est de traduire la volonté populaire, et que ce n’est pas au peuple de suivre docilement la stratégie des partis? Si la candidature de Nicolas Voide ne répond pas à l’aspiration des Valaisans, si elle ne remplit pas une case laissée vacante par l’offre de son parti, les urnes la sanctionneront. Pourquoi s’énerve-t-on?
Ceux qui accusent un homme intègre de trahison devraient regarder autour d’eux et se demander qui trahit quoi. Nous avons dépassé, me semble-t-il, la société des clans. Si Nicolas Voide est élu, on ne lui demandera à aucun moment de changer d'étiquette. Pourquoi le ferait-il quand ses valeurs sont celles du PDC historique?
Mais ces polémiques et ces agressions sont, j’en suis convaincu, un bon signe. Elles marquent le désarroi des combinards et des carriéristes face à l’affirmation simple et franche des valeurs. Notre liste commune Ensemble à droite sera élue si les Valaisans veulent un gouvernement qui travaille avec leur sensibilité profonde et non malgré elle.
Post Scriptum. — Vu les interlocuteurs «privilégiés» que les médias se choisissent pour commenter l'actualité valaisanne, il est clair qu’ils sont de nouveau en quête de consolation et non d’information. A notre modeste échelle suisse, cela laisse augurer d'une belle trumperie générale de l'information. Comme s’ils n’avaient pas assez pris sur le bec avec le Donald!
Oskar Freysinger, 10.1.2017
Oublié un guillemet.
Comprenez que la dernière phrase ne fait pas partie de la citation 🙂
A lire aussi ici d’Oskar Freysinger : http://oskarencampagne.tumblr.com/post/155335657305/ce-que-je-crois
“Toute politique se prétendant humaniste doit prendre en compte cette dimension spirituelle, dont le fondement est l’amour transcendant. Réduire l’homme à sa pure matérialité et construire un projet de société basé uniquement sur l’abstraction intellectuelle déshumanise les rapports entre les citoyens ainsi que l’édifice social. Les totalitarismes les plus féroces du passé ont tous été construits sur des montages abstraits et purement intellectuels d’hommes cherchant à imposer leur volonté en méprisant l’histoire, l’individualité des êtres, la diversité de leurs convictions et surtout leur dimension spirituelle.
Il n’est de pire enfer qu’une collectivité imposant le bonheur par décret. Il n’est de pire mal que celui qui est commis au nom du bien.
C’est sur la base de ces convictions que je suis parvenu à ne pas me perdre dans le labyrinthe des formes, à résister à l’attrait des prébendes, la dictature des images et la violence des attaques.
C’est sur le fumier que poussent les plus belles fleurs, pour moi ce sera “Ensemble à droite” !
Sans aucune hésitation.