A l'heure où nous célébrons l'entrée dans la nouvelle année, on peut dire qu'elle s'annonce sous les meilleurs auspices. On sait depuis début novembre dernier que les jeunes votent de plus en plus à droite, ce qui ne peut que ravir avec un léger bémol toutefois pour ceux ayant un vécu migratoire qui se réclament plus souvent de gauche. On comprend pourquoi socialistes et verts tiennent tant à organiser la grande braderie du passeport suisse, ils tentent de combler les rangs.
Aujourd'hui, c'est l'édition dominicale du Matin qui met en joie avec son article consacré aux jeunes pratiquant le tir. Avec l'abaissement de 17 à 15 ans de l'âge minimal pour tirer, le Conseil fédéral a mis dans le mille comme le réclamait la Fédération Suisse de Tir. Avec cette mesure, le tir retrouve un engouement qu'il avait perdu au fil des ans. Le bilan est éloquent. En 2015, ils étaient 6'441 à suivre un cours de tir. Un an plus tard, ils sont 9'737. Faute d'instructeurs, Genève a dû refuser des candidats. Evidemment, cet intérêt a un coût. Pour le Département de la Défense, le montant versé est passé de 670'000 à 890'000 francs. Pour une fois qu'une augmentation de dépenses profite à autre chose que l'asile, nous n'allons pas bouder notre plaisir.
Evidemment, un représentant du Groupe pour une Suisse sans Armée hurle au scandale. L'homme déplore qu'on apprenne le tir aussi tôt, ce qui pousserait plus tard les jeunes tireurs à régler leurs soucis avec une arme et non pas par le dialogue. Rabelais disait que l'ignorance est la mère de tous les maux, il parlait d'or. Cela fait des années que la gauche réclame la suppression de l'arme à domicile et pendant qu'on y est, l'interdiction de toutes les autres sans avoir la moindre idée de ce qu'est le tir. N'étant pas parvenus à imposer leur point-de-vue liberticide, GsSA et autres comptent maintenant sur Bruxelles, comme toujours. Il est vrai qu'on peut faire confiance à Juncker et sa bande pour prendre des mesures à rebours du bon sens.
La Commission européenne s'est penchée sur les attentats qui endeuillent un peu partout et a trouvé LA solution, il faut restreindre l'accès aux armes. Le fait qu'aucune arme détenue légalement n'ait été utilisée pour répandre la terreur ne parle manifestement pas à l'auguste aéropage qui tend à rendre la pratique du tir impossible. Chasseurs et collectionneurs sont aussi dans le viseur.
Ce décalage est intéressant. D'un côté, nous avons la gauche et l'Union européenne qui se battent pour annihiler l'une de nos plus ancienne tradition, de l'autre une jeunesse qui souhaite s'y adonner. L'exemple de notre compatriote Heidi Diethelm revenue des Jeux de Rio médaille de bronze au pistolet autour du cou ne manquera pas de susciter des vocations. Les médias ne s'y sont pas trompés, qui étaient en nombre à l'aéroport pour saluer la performance. Pour ce qui est de la relève, elle est assurée. Nina Christen, 22 ans, est rentrée de Rio diplôme olympique en poche. C'est de bon augure. C'est de bon augure pour autant qu'on ne laisse pas la gauche et Bruxelles nous désarmer. Le sport d'élite plante ses racines dans le sport populaire, le premier mourra peu après le second si les ennemis de nos traditions parviennent à leurs fins.
Dans son langage inégalable, Audiard disait que les traditions, c'est le nom qu'on donne aux manies dès qu'il s'agit de fêtes militaires ou religieuses. En Suisse, les traditions, c'est ce qui soude le pays, n'y touchez pas !
La Côte-aux-Fées, le 08 janvier 2017
Yvan Perrin, président Société neuchâteloise de Tir Sportif
Le fait de voir ainsi le tir plébiscité par la jeunesse réjouit mon cœur de tireur, moniteur et président de société de tir ainsi que de Vaudois attaché à nos ancestrales traditions. Cependant, il me semble que les partis favorables aux armes et à notre défense nationale restent trop silencieux par rapport à cet invraisemblable “EU Gun Ban” qui, assimilé aux accords Schengen, risque de mettre à mal le tir sportif, de loisir, la chasse et la collection d’armes en Suisse. Il semble que l’UDC suisse pourrait d’ores et déjà se positionner de manière claire et ferme contre cette aberration légale. A ce sujet, les journaux sont étrangement silencieux. Il faut se rappeler qu’en l’état actuel de cette loi liberticide, les fusils d’assaut privés, libérés du service deviendraient interdits. Il en est de même pour les fusils semi-automatiques avec des chargeurs de plus de 10 coups. Cela signifie la fin du Tir fédéral en campagne qui est, rappelons-le, le plus grand concours de tir du monde. En outre, il ne faut pas oublier que les tirs obligatoires et en campagne sont d’importantes sources de revenus pour les sociétés de tir et l’avènement de la loi européenne en Suisse signerait l’arrêt de mort de nombreuses associations. De plus, les détenteurs d’armes qui ne feraient pas partie d’un club et ne participeraient pas à des concours officiels se verraient retirer leur arme, ce qui serait très préjudiciable aux tir de loisir et aux collectionneurs, dont certains ne tirent que rarement. Ces mêmes collectionneurs se verraient également spoliés de leurs armes tirant en rafales, acquises légalement en des temps meilleurs. Financièrement ceci pourrait représenter pour certains, des pertes de plusieurs dizaines de milliers de francs. J’encourage les détenteurs d’armes qui me lisent à adhérer à l’association ProTell, qui dispose d’un service juridique https://protell.ch/cms/index.phpoption=com_content&view=article&id=45&Itemid=55&lang=fr (publicité gratuite) et qui, depuis des années œuvre à la protection des détenteurs d’armes. Il faut encore se souvenir qu’avant 2008, de nombreuses armes circulaient, sans faire l’objet d’un permis d’acquisition et par conséquence sont inconnues des Autorités. Dans de nombreux cas, ces dernières seraient dans l’impossibilité de retrouver, administrativement, les armes qui sont dans vos galetas ou vos armoires à balais. Pensez-y avant de les annoncer.
Je suis révolté, à la lecture du récent postulat du député vaudois Jean Tschopp (PS – Evidemment !). http://www.24heures.ch/vaud-regions/multiplication-armes-feu-inquiete deputes/story/26370133 Il est évident que cet individu ne connaît pas son sujet et il est effarant de constater qu’il ait pu récolter 67 voix contre 68. Cela démontre clairement que les députés présents n’ont pas compris où Tschopp voulait en venir et que son projet était juste irréaliste. Je n’imagine pas qu’une votation cantonale puisse influer sur les lois fédérales quant à la limitation du nombre d’armes dans le canton de Vaud. En outre, l’idée de racheter les armes à leurs propriétaires est totalement farfelue. Si l’on admet théoriquement que l’Etat de Vaud rachète une arme à chaque propriétaire connu, pour un montant moyen de fr. 500.- (ce qui n’est pas cher) il faudrait dépenser près de 44 millions, pour pouvoir faire détruire lesdites armes. Visiblement, Tschopp et ses suiveurs sont tombés sur la tête. Il est affligeant de constater que l’on écoute de telles élucubrations.
Félicitations à M. Lopez (ci-dessus) et merci à lui d’avoir voulu devenir un vrai Suisse.
On ne peut pas en dire autant pour C. Amarelle (PS), F. Molina (PS), R. Ruiz (PS), A. Marra (PS), ou encore Lewin Lempert (GSsA) personnages que, pour ma part, je compare à une certaine 5ème colonne de triste mémoire. Excellente année à tous et que la Providence nous protège de tous ces destructeurs de notre patrie.
si certains sont réjouissants, désolé mais ça a tout l’air de ceux qui sifflait en allant se faire exécuter. La directive de Bruxelles sera certainement voté üar le parlement EU en mars . cette directive est applicable dans le droit suisse dans les deux ans sans discussion, elle a force obligatoire. Le seul choix sera le lancement d’un référendum avec à la clef la sortie de Schengen. Il faut alors espérer que la majorité des suisses suivra et la ce sera peut-être une bonne nouvelle. Pour le reste , il est grand tant que tous les tireurs se réunissent sous une seule bannière Protell et désolé mais je dois dire que l’exemple de notre championne olympique est juste des pires. C’est bien connu elle ne fait pas mentir l’adage qui veut que beaucoup de essoré es sportifs n’assume pas leur arme et c’est son cas…elle nous sacrifiera sans aucun problème pour qu’on puisse laisse son pistolet 22lr …qu’elle ne voit pas comme une arme. désolé mais c’est le genre de personne détestable dans la FST qui salit l’honneur de tous les possesseurs d’arme.
Il y a deux raisons qui m’ont poussé à devenir confédéré. La première est le droit de vote et la deuxième est la pratique du tir en amateur. Je suis né ici et j’aime la terre qui m’a vu naître. J’ai été éduqué dans le respect des traditions et des valeurs qui ont fait la grandeur de ce pays. La nationalité se mérite, tout comme la confiance. A droite toute !!
Bravo, Monsieur Perrin, excellent comme d’habitude! Une bonne année à vous et aux vôtres et n’abandonnons pas la lutte.