L’Autriche entend profiter de la présidence de l’OSCE pour alléger les sanctions antirusses

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«Nous devons rétablir la confiance en Europe et passer d'un système de punition à un système d'incitation», a déclaré le chef de la diplomatie autrichienne Sébastien Kurz, dans une interview au magazine allemand Der Spiegel, alors qu'il s'apprêtait à prendre la tête de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).

L'organisation internationale, qui a vocation à favoriser le dialogue entre les pays de l'ensemble du continent européen (dont la Russie), a pour président le ministre des Affaires étrangères d'un Etat membre, différent chaque année : à partir du 1er janvier 2017, c'est à l'Autriche qu'échoit cette responsabilité. Une position dont Sébastien Kurz entend tirer profit pour améliorer les relations entre la Russie et l'Union Européenne (UE), alors que cette dernière vient de renouveler ses sanctions économiques contre Moscou liées à la crise ukrainienne, jusqu'au 31 juillet 2017. «Nous devrions assouplir progressivement les sanctions [antirusses], afin d'obtenir des développements positifs sur le terrain», a précisé le diplomate.

Le haut responsable autrichien a également déclaré sur les ondes de la radio Ö1 que l'amélioration des relations russo-européennes ferait partie de ses priorités en tant que dirigeant de l'OSCE. 

Cette position de Vienne n'est pas inédite : en juin dernier, par exemple, Sebastian Kurz avait exhorté l'UE à «faire un pas important vers la Russie», en annulant de manière graduelle les sanctions ciblant celle-ci.

Lire aussi : Le FPÖ autrichien se rapproche du parti de Vladimir Poutine

 

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