Si vous souhaitez vous rendre aux Etats-Unis, il y a de grandes chances que vous passiez par l’Eletronic System for Travel Authorization ou ESTA. Cette plateforme web est destinée à effectuer les demandes de visas nécessaires pour se rendre sur le territoire de l’Oncle Sam. Dorénavant, les utilisateurs sont invités à donner les noms et pseudonymes utilisés sur des réseaux sociaux tels que Facebook, Twitter, Google+, Instagram, LinkedIn, YouTube et autres. Le but ? Permettre aux autorités américaines de s’assurer que vous ne représentez pas une menace.
Débuté la semaine dernière, le programme a provoqué une levée de boucliers de la part d’activistes défendeurs de la liberté d’expression et de diverses organisations. Les douanes ont pourtant tenté de se montrer rassurantes en soulignant que les utilisateurs refusant de donner ces informations ne seraient pas forcément interdits d’entrée sur le territoire.
L’utilisation des données par les autorités posent notamment problème. Pour ces dernières, elles serviront à «améliorer les processus d’enquête existants et à fournir au département de la Sécurité intérieure une meilleure visibilité des activités et connexions néfastes en donnant un outil supplémentaire aux analystes et enquêteurs pour leurs analyses et investigations».
L’Internet association, qui regroupe des compagnies telles que Facebook, Google ou Twitter a exprimé ses craintes vis à vis du respect de la liberté d’expression. Même son de cloche chez Michael Macleod-Ball, cadre de l’American Civil Liberties Union’s (ACLU) à Washington : «Bien que le gouvernement ait le droit de collecter certaines informations il serait bien qu’il s’intéresse aux préoccupations exprimées de longue date par plusieurs groupes de défense des citoyens.»
Une des plus grandes bases de données contrôlées par un gouvernement jamais créées ?
Au cours de l’été 2016, l’ACLU et le Centre pour la démocratie et la technologie ont averti que le nouveau programme offrirait aux organismes gouvernementaux des «passerelles vers d’immenses collectes de données qui peuvent refléter des informations très sensibles sur les opinions, croyances, communauté et identité d’une personne».
Les deux organisations ont averti que le programme «serait plus difficile pour les communautés arabes et musulmanes, dont les noms d'utilisateurs, les publications, les contacts et les réseaux sociaux seront exposés à un examen approfondi».
«Le processus pour entrer aux États-Unis est source de confusion et il est probable que la plupart des visiteurs rempliront complètement ce qu’on leur demande plutôt que de risquer de devoir répondre à d’intimidants officiers en uniforme, les mêmes officiers qui décideront lesquelles de vos blagues sont drôles et lesquelles représentent un risque pour la sécurité nationale», s’est inquiété Nathan White du groupe Access Now spécialisé dans les questions de vie privée sur le web.
Le nouveau programme des douanes américaines inclut la possibilité de scanner un nombre limité de publications sur les réseaux sociaux.
Le gouvernement des Etats-Unis accordent environ 10 millions de visas par an et le pays a connu 77,5 millions de visiteurs étrangers en 2015. La collecte de données sur les comptes de réseaux sociaux appartenant aux voyageurs pourrait conduire à la création d’une des plus grandes bases de données contrôlées par un gouvernement que le monde ait connu.
Extrait de: Source et auteur
C’est évident que les terroristes se rendant aux USA pour y commettre un attentat, vont tout déclarer au moment de leur entrée! Quelle brillante idée!
On peut l’appliquer chez nous et simplement demander aux migrants qui déferlent sur l’europe s’ils ont l’intention de commettre un attentat, et s’ils disent non, on peut les laisser entrer!!
Comment n’y avions-nous pas pensé avant!
Par contre, étant donné la mentalité en Allemagne et en Suède, et aussi chez nous, le risque avec cette méthode est, que même si quelqu’un déclare ouvertement qu’il est terroriste et qu’il souhaite commettre un attentat en Europe, les belles âmes ne vont jamais le croire – et lui assureront qu’il est la bienvenue, en lui répondant: “notre amour est plus fort que ta haine”. WELCOME!
J’ai habité plusieurs années aux Etats Unis, j’y suis fréquemment, que mon nom soit inscrit dans le registre des passagers ne me dérange pas du tout, au contraire, ça me rassure. C’est idem avec le Canada, j’ai navigué entre les 2 pays, tous mes séjours sont enregistrés et légaux.
L’agent des douanes connaît mon parcours, je n’ai rien a cacher.
A quand un tel registre en Europe pour quiconque prend l’avion, soit en vol domestique ou international ?
Et certains devraient aussi arrêter de mettre toute sortes de conneries sur leur page FB
@Hexgradior , tout comme vous, je ne suis pas affilié à ces réseaux sociaux… Mais il n’empêche que je n’ai aucune envie d’aller me faire emmerder chez tonton Sam, par des policiers de frontières méprisants, très mal éduqués et imbus de leur toute petite personne.
Donc, cela veut dire que les personnes qui n’ont pas Facebook ou Twitter comme moi, sont considérées comme suspectes? Ça tombe bien, je n’ai aucune envie d’aller dans ce pays de tarés…
Les Américains devraient commencer par balayer devant leur porte, lorsqu’on apprend chaque jour un nouveau scandale concernant ses élus. Pour ma part, j’y suis déjà allé, mais n’ai aucune envie d’y retourner dans les circonstances actuelles.
Max la menace reprend du service.
les mecs qui ont un nom de guerre et qui transitent par “Telegram” et autres seraient peut-être assez difficiles à détecter ou je me trompe?