Le Danemark vient de s’apercevoir que 36 de ses citoyens, combattant pour l’Etat islamique, continuaient à percevoir de l’argent de l’Etat. Le journal Ekstra Bladet rapporte que ces individus, ayant prêté allégeance à l’organisation terroriste, sont partis pour la Syrie, tout en continuant à toucher de l’argent de la part des autorités municipales pour 34 d’entre eux, les deux autres de la part de fonds de pension privés – mais néanmoins largement subventionnés par l’Etat.
Les instances concernées, collectivités publiques comme fonds de pension, ont demandé la restitution des sommes accordés, qui s’élèveraient à environ 75 000 euros. 29 personnes seraient concernées, les sept autres étant présumées décédées au combat. Le procédé exact par lequel le recouvrement s’effectuerait n’a pas été précisé par les autorités.
Fait assez rare pour être souligné, la Commission chargée de l’emploi au parlement danois s’est exprimée de manière unanime, au-delà des clivages partisans, sur cette question : «Il est absolument inadmissible que, tout en prétendant recevoir de l’argent de l’Etat danois, l’on puisse voyager à l’étranger et encore moins dans des zones où de telles choses se passent», a déclaré Karsten Honge, membre du Parti populaire socialiste. Le ministre du Travail, Troels Lund Poulsen, a promis de «prendre des mesures».
Dans un pays directement menacé par le terrorisme islamiste, un scandale similaire avait été révélé en 2014, au sujet de 28 djihadistes bénéficiant d’allocations tout en combattant en Syrie. Les actions entreprises par l’Etat danois pour récupérer les sommes indûment perçues n’avaient pas donné lieu à un quelconque communiqué permettant d’établir le succès ou non de la procédure. Le flou entourant ce genre de situations relativement nouvelle demeure complet, note Ekstra Bladet.
Au moins 135 personnes ont quitté le Danemark pour rejoindre les rangs de l’Etat islamique, d’après d’une estimation des services secrets, soit presque autant que le nombre de soldats danois officiellement engagés dans la coalition emmenée par les Etats-Unis en Irak (…)
Source Via CivilWarInEurope
Voilà qui révèle les ambiguïtés mortifères des gouvernements des pays de l’Union européenne, et d’autres aussi probablement, car il ne serait pas étonnant qu’en Suisse de tels paradoxes, connus mais tus par les distributeurs de fonds publics aux immigrants prétendument réfugiés, connus aussi des autorités qui savent exactement comment fonctionnent les filières de la migration depuis les villages africains jusqu’aux côtes libyennes, existent effectivement.
@Bussy. C’est la même chose, parce qu’ils n’ont pas été s’annoncé comme partant faire le djihad, et ce qui veut dire qu’il n’y aucun contrôle; On s’inscrit et voilà, c’est parti, super comme plan, bien organisé, (tiens moi qui n’est pas grand chose, je devrais essayer). Et comme on sait que même certains rentrent au pays, qu’ils ont soit disant fui parce que menacé, tout est possible dans le monde que nous font les bobos aux sourire narquois, vous voyez de qui je veux parler.
Zut , il n’y en a que cinq qui sont morts au combat !
Et on remarquera au passage que ces déchets, quand ils ne sont pas en train d’égorger des innocents en Syrie, vivent sur le dos du contribuable danois !
Et en Suisse ?