Le suspect de l’attentat de Berlin est arrivé par Lampedusa en se faisant passer pour un mineur

post_thumb_default

Anis Amri, le suspect tunisien de l’attentat au camion-bélier à Berlin, a passé quatre ans en prison en Italie entre 2011 et 2015 pour avoir incendié une école, rapportent jeudi les médias italiens qui retracent son parcours chaotique dans les geôles siciliennes.

Anis Amri a débarqué sur l’île italienne de Lampedusa, la plus proche des côtes africaines, pendant le Printemps arabe en 2011, « en se déclarant mineur alors qu’il avait 18 ans », rapporte le quotidien turinois La Stampa.

Contactés par l’AFP, les ministères italiens de l’Intérieur et de la Justice, le parquet de Palerme, de même que l’administration pénitentiaire, n’ont pas souhaité faire de commentaire.

Le jeune homme est alors orienté vers le centre d’accueil pour mineurs de Belpasso à Catane, dans l’est de la Sicile, où il ne tarde pas à se faire remarquer.

Le 24 octobre 2011, il est arrêté avec trois de ses compatriotes après avoir incendié une école, et condamné à quatre ans de réclusion, raconte Il Corriere della Sera.

Anis Amri commence à purger sa peine à Catane puis passe par divers établissements pénitentiaires de Sicile, en terminant par Palerme. Loin d’être un détenu modèle, il ne bénéficie d’aucune remise de peine.

A sa sortie de prison en 2015, il est envoyé au Centre d’identification et d’expulsion (CIE) de Caltanisetta, dans le centre de l’île, où il est frappé d’une mesure d’expulsion.

« Mais la Tunisie n’a aucune intention de récupérer un citoyen qui déjà dans sa ville natale de Gaza (en Tunisie) avait posé de nombreux problèmes », poursuit le quotidien de Milan.

Le journal assure en outre que les procédures d’identification, nécessaires à son rapatriement, « n’ont pas été faites dans les délais légaux par les autorités tunisiennes », ce qui explique que l’Italie ait été « obligée de le laisser partir ».

« S’il est vrai qu’Anis Amri s’est radicalisé dans nos prisons, alors nous avons un problème, qui est d’ailleurs déjà connu », conclut le journal.

La Libre
 The Sun

3 commentaires

  1. Posté par Le Taz le

    ENCORE UN GRAND MERCI A LA MARINE ITALIENNE POUR ALLER CHERCHER CE GENRE D’INDIVIDUS SUR LES COTES LYBIENNES !!!

    IL FAUT ABSOLUMENT QUE LES PEUPLES EUROPEENS COMPRENNENT QUE LA MISSION DE TOUTES CES MARIONNETTES DE LA MAFIA MONDIALISTE EST DE DETRUIRE LES NATIONS EUROPEENNES. IL VA FALLOIR VOTER JUSTE, SINON ON EST CUIT !!!

  2. Posté par Hotch le

    Il est intéressant de relever que les (prétendus) journalistes de la TSR ne nous ont montré que des photos floutées du criminel le plus recherché d’europe.
    À mon humble avis ça relève de la complicité !

  3. Posté par Sergio le

    Ici, on mesure l’étendue immense de l’imposture et la complicité active des gouvernements. On fait exprès de les perdre. Quand une de ces chances est enfin identifiée comme terroriste, les gouvernements font semblant de s’affoler. “Un terroriste est en liberté”. Alors que des Anis Amri, il en existe des dizaines de milliers, tout près de nous.

Et vous, qu'en pensez vous ?

Poster un commentaire

Votre commentaire est susceptible d'être modéré, nous vous prions d'être patients.

* Ces champs sont obligatoires

Avertissement! Seuls les commentaires signés par leurs auteurs sont admis, sauf exceptions demandées auprès des Observateurs.ch pour des raisons personnelles ou professionnelles. Les commentaires sont en principe modérés. Toutefois, étant donné le nombre très considérable et en progression fulgurante des commentaires (259'163 commentaires retenus et 79'280 articles publiés, chiffres au 1 décembre 2020), un travail de modération complet et exhaustif est totalement impensable. Notre site invite, par conséquent, les commentateurs à ne pas transgresser les règles élémentaires en vigueur et à se conformer à la loi afin d’éviter tout recours en justice. Le site n’est pas responsable de propos condamnables par la loi et fournira, en cas de demande et dans la mesure du possible, les éléments nécessaires à l’identification des auteurs faisant l’objet d’une procédure judiciaire. Les commentaires n’engagent que leurs auteurs. Le site se réserve, par ailleurs, le droit de supprimer tout commentaire qu’il repérerait comme anonyme et invite plus généralement les commentateurs à s’en tenir à des propos acceptables et non condamnables.

Entrez les deux mots ci-dessous (séparés par un espace). Si vous n'arrivez pas à lire les mots vous pouvez afficher une nouvelle image.