Christianophobie: Comment les médias minimisent et nient la responsabilité de l’islam

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Je vous ai signalé hier, grâce à une information transmise par une lectrice, la profanation musulmane contre une église orthodoxe en Crète. Une recherche matinale sur la “toile” me confirme que notre Observatoire a été le premier média en ligne à la signaler. Si notre information a été reprise par une pincée de blogues, aucun support de la große presse n’a daigné y consacrer ne serait-ce qu’un écho…

Cette même große presse a traité jusqu’à plus soif de la « profanation » de la grande mosquée de Perpignan. En fait une croix gammée et un tag peints sur un mur extérieur de l’enceinte de ce lieu de culte – et non pas sur ce lieu de culte lui-même –, inscriptions qui, curieusement reprennent en partie celles déjà apposées sur ce même mur d’enceinte en janvier de cette année : croix gammée (tracée dans le bon sens) et le mot « DEHORS »… Nous verrons bien ce que nous en diront les résultats de l’enquête de police, si ils sont communiqués…

Dans un cas, rien dans la große presse ; dans l’autre, abondance de signalements. C’est assez frustrant, mais ce n’est pas surprenant. Une autre lectrice, que je remercie, m’a signalé hier un excellent papier paru le 13 décembre dernier dans le nom moins excellent Observatoire des journalistes et de l’information médiatique (OJIM). Quelle relation entre ces deux articles me direz-vous ? Pour le savoir, je vous invite à lire le papier de l’OJIM : vous devriez y trouver une réponse à ce deux poids, deux mesures qui traduit souvent, en fait, un déni de réalité.

Le sociologue canadien Mathieu Bock-Côté signait en juillet de cette année, peu de temps après l’attentat de Nice, une tribune dans le Figaro, dans laquelle il dénonçait le fait qu’une « bonne partie du système médiatique active le logiciel du déni d’islamisme après chaque attentat ».

Il expliquait que d’autres pistes que le fanatisme religieux sont souvent mises en avant comme une excuse ou comme un paravent par le « système médiatique » : la piste psychiatrique, la piste de l’exclusion sociale, la théorie de la guerre révolutionnaire.

La moindre importance donnée aux motivations religieuses des auteurs des attentats concerne aussi certains intellectuels français, comme l’a démontré Eugénie Bastié dans un article intitulé « comment les islamistes ont fracturé la vie intellectuelle ». Le journaliste Brice Couturier de son côté relatait lors d’un colloque à l’Assemblée nationale le 5 novembre dernier quelques exemples de ce déni de certains médias dans une intervention intitulée « Les médias malades de la bien-pensance ». Il cite ainsi un de ses collègues d’une radio publique qui y lit son billet chaque jour, et qui s’est vu refuser l’emploi du terme « islamiste » par l’animatrice de l’émission qu’il préparait, le mot « intégriste » semblant plus politiquement correct.

La piste psychiatrique a été largement développée par les médias, puisque maintenant nous n’ignorons rien des orientations sexuelles, apparemment contrariées, des auteurs des attentats de Nice et d’Orlando. Il suffit de faire une requête sur un moteur de recherche pour accéder aux informations dispensées sur ce sujet par de nombreux journaux et chaines de radios et de télévision.

Ainsi, le 19 juillet, une journaliste du site Slate s’interroge : « Pourquoi la sexualité de l’auteur de l’attentat de Nice n’est pas anodine ». Le même jour, BFMTV consacre un reportage à l’ « Attentat à Nice : la personnalité trouble de Mohamed Lahouaiej Bouhlel  ». Après avoir certes indiqué la soudaine radicalisation du terroriste, le premier chapeau de l’article mentionne cependant « une sexualité débridée ». Le 18 juillet, le site Atlanticoconsacre un article à l’ « Attentat de Nice : la sexualité hors norme de Mohamed Lahouaiej-Bouhlel ». On pourrait multiplier les exemples.

La piste de l’exclusion sociale a quant à elle été souvent mise en avant dans les médias au travers notamment du récit de vie des frères Kouachi. Le site Reporterre enquête le 15 janvier 2015 sur « L’enfance misérable des frères Kouachi ». Un reportage qui semble avoir été coréalisé par Reporterre et Arrêts sur image, et repris par L’Obs. Un thème proche a été traité par Arrêts sur image dans une vidéo mise en ligne le 18 janvier 2016 intitulée « L’insurrection, si elle était là ? ».

Source : OJIM, 13 décembre Via Christianophobie.fr

9 commentaires

  1. Posté par Sancenay le

    L’affaire est limpide: la révolution permanente et ses zélés séides de l’oligarchie qui pensaient , tels la Taubira être parvenus à leur fins, “à l’aboutissement” vociférait-elle à l’Assemblée nationale, de la mère nourricière révolution, se servent des islamistes comme autant de “finisseurs” de leur “bon ” ( soit sale, en langage normal) ,” boulot”, ceci pour effacer toute trace, et le cas échéant, tout témoin, tel le Père Hamel, de notre civilisation classique et chrétienne que leur noble acception de la “tolérance”, du niveau des maisons du même nom, les poussent, sans peine , à haïr en tout esprit de si remarquable “fraternité”.

  2. Posté par JeanPaul Costantini le

    Andrea. loin de moi l’idée de défendre, l’islam, au contraire, mais il faut bien reconnaître que le Noël actuel n’a plus rien à voir avec une manifestation chrétienne. C’est devenu, au fil des ans un évènement purement commercial. Les crèches ont été remplacées par la musique plate, insipide, casse-oreilles diffusée toute la journée dans les supermarchés, par les publicités télévisées plus nulles et ringardes les unes que les autres, par le père cocaNoël présent partout, par les séries télévisées et les films culcul à souhait que l’on diffuse tous les ans (bien sûr toujours les mêmes…). Presque aucun enfant pourra donner une définition claire de cette célébration qui n’en est plus une.

  3. Posté par aldo le

    Dire que l’islam est une religion, c’est comme affirmer que le socialisme en est aussi une. Tout au plus on peut la considérer comme une secte mise en place par, et au service d’un pouvoir temporel absolu, dont le tactique est d’occuper leurs sujets pour éviter qu’ils ne s’interrogent sur leurs réalités. Le tout avec des atteintes aux libertés par l’imposition de contraintes absurdes, ce qui pourrait aussi correspondre aux juifs non libéraux que certains n’hésiteront pas à qualifier de modérés, une autre arnaque. Pour justifier ce raisonnement veuillez vous référer aux méthodes de cashérisation. http://www.viejuive.com/2008/04/pessah-cachrisation-des-ustensiles.html Ne riez pas trop fort, car c’est considéré comme de l’antisémitisme qui pourrait vous mener aux goulags. Dans nos contrée encore partiellement chrétiennes, on en connaît encore des relents: la chasse à la poussière. Tu retourneras poussière c’est là le problème. Avec la poussière nous sommes entourés de morts. Mais tout ce que l’on doit aux morts ne doit pas nécessairement en avoir la crainte, sauf pour des questions de fric, comme dans l’antiquité on les enterrait debout dans des trous tout en ayant préalablement cassé leur membres inférieurs, dans la crainte qu’ils resurgissent et viennent demander des comptes sur la dilapidation de l’héritage…

  4. Posté par Léo C le

    J’en ai assez qu’ici aussi en France nous soyons ostracisés, rendus coupables de ne pas adhérer à ce dogmatisme mortifère. Facile de vouloir culpabiliser les obscurantistes désignés que nous sommes et donc forcément xénophobes.
    Nous en sommes là aujourd’hui parce que nous avons été, justement, bien trop tolérants et ouverts.

  5. Posté par Christian Hofer le

    Vous avez raison Andrea et je vous remercie pour votre commentaire.

  6. Posté par Andrea le

    Monsieur Hofer,
    Je vous remercie pour ces informations.
    Certes, je suis conscient de la vision de l’islam sur ma religion.
    Mon affirmation, n’entendait pas exclure la responsabilité de l’islam sur cette condition, mais la remettre au milieu d’une mouvance qui m’est insupportable.

  7. Posté par Christian Hofer le

    Andrea,

    Est-ce que vous savez quelle est la place du Christ dans l’islam?

    Ils nient sa mort sur la croix. Ils nient qu’il est le fils de Dieu. Ils nient sa résurrection et donc le pardon qui est la base même du Christianisme. Tout dialogue avec l’islam est voué à l’échec par avance. Notre Bible même est considérée comme falsifiée par les musulmans. Les islamistes essaient tant de se faire exploser dans des marchés de Noël, pourtant symbole de la naissance du Christ, car ils vouent une haine incroyable à notre religion.

    Si vous désirez voir comment est traité le christianisme dans l’islam, je vous conseille cette vidéo d’Anne-Marie Delcambre, professeur d’arabe et islamologue:

    https://youtu.be/dkimwr_gn1g

    Les musulmans sont alliés à la gauche. Tout ce que fait la gauche en insultant nos fêtes est considéré comme positif pour les musulmans.

  8. Posté par Andrea le

    Non, ce n’est pas le fait du seul islam. Je suis Catholique et depuis des années je constate la mouvance anti-chrétienne, et je la vis en première personne.
    Ca commence par un: “je ne suis pas très Noël” des scato-céphales bobos, ça poursuit par la diabolisation du clergé en amplifiant systématique le comportement criminel de quelques uns de ses représentants et ça se veut définitif an disant que les guerres de religions ont fait le puls de morts dans l’Histoire que toute autre forme de violence.
    Cette attitude n’est pas uniquement imputable à l’Islam qui, en passant, reconnaît l’existence du Christ. Elle est soutenue de plus part, notamment par ceux qui se déclarent “athées” (souvent d’éducation chrétienne, d’ailleurs) et par tout prétendu laïcard.

  9. Posté par Alain le

    Tout est bon pour excuser la merveilleuse religion de paix, d’amour et de tolérance mais il faut absolument condamner tous les méchants qui la critiquent.

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