Les titres du JT : Santé / La dictature des vaccins – Education / Collège unique : la fabrique à crétins – Société / Vers la fin de la publicité pour les enfants à la télé ? – International / Venezuela : après Chavez, le chaos
Cap sur l’Elysée présenté par Elise Blaise
La nouvelle et dernière équipe – en principe – de François Hollande est en marche. Après le départ de Manuel Valls de Matignon, son remplaçant Bernard Cazeneuve, ancien ministre de l’Intérieur a pris ses fonctions. Les mots d’ordre pour ce remaniement du pauvre : tranquillité et fidélité.
5 mois pour préparer la sortie. Voilà la mission dressée devant la nouvelle équipe de François Hollande, réunie autour de Bernard Cazeneuve, le nouveau locataire de Matignon. Affable et cordial avec ses collègues, on rapporte qu’il discutait en créole avec Christiane Taubira, l’ancien Garde des Sceaux.Ce fidèle parmi les fidèles est avant tout un gage de sérénité pour le Président sortant. Toujours à ses côtés, même dans les moments difficiles, Bernard Cazeneuve est souvent décrit comme “rassurant”… Mais rassurant pour qui ? Rassurant pour ses amis amis socialistes et l’élite de la nation… mais sans doute beaucoup moins pour les citoyens ! En effet, le bilan de Bernard Cazeneuve à l’Intérieur est bien éloigné du tableau d’honneur permettant la promotion…
Qui était à la tête de la Place Beauvau pendant les attentats de Charlie Hebdo et de l’Hypercasher ? Qui occupait le poste de premier flic de France quand la Capitale a été secouée par les attentats du Bataclan et des terrasses ? Bernard Cazeneuve !
Par ailleurs, tous les terroristes étaient connus des services de police, mais malgré cela, Bernard Cazeneuve a été adulé, salué pour son flegmatisme. La France est en état d’urgence depuis novembre 2015, la pression terroriste n’est pas retombée… et le ministre de l’Intérieur dont ses acolytes soulignent la compétence, quitte le radeau en pleine tempête… Pour le député les Républicains, Georges Fenech, cette valse des ministres dans un tel contexte est incompréhensible et irresponsable.VIDEO
La succession de Bruno Le Roux a l’intérieur est également sujet à controverse. En effet, sans aucune compétence particulière pour gérer les dossiers, sa nomination fait planer sur la France un risque de ne pas être à la hauteur face à de futures attaques terroristes… même si l’équipe précédente n’avait pas brillé pour sa capacité de prévision.
Bernard Cazeneuve porte également en partie la responsabilité de la loi sur le renseignement… Une loi liberticide et de surveillance communément appelée Patriot Act à la française. La disposition permet de recueillir en tant réel des informations sur les télécommunications via une participation forcée des opérateurs… Toute personne faisant l’objet d’un signalement peut être surveillée… et les signalements sont divers et ne correspondent pas forcément – contrairement à ce que l’on peut penser – à des profils de terroristes. Cette loi a fait l’objet d’une polémique jusqu’à Bruxelles, avec le député Les Républicains Thierry Solère et le député européen Philippe Juvin qui ont saisi le président de la Commission Européenne Jean-Claude Juncker, considérant que la loi violait la charte des droits fondamentaux de l’Union Européenne.
Présentée comme un rempart au terrorisme, cette loi est l’antichambre de Big Brother et l’une des plus liberticides d’Europe, du moins, avant la dernière disposition prise en Grande-Bretagne par Theresa May…
Au delà de ces coups portés à la liberté, Bernard Cazeneuve a également joué un rôle fondamental dans la crise des migrants. Préférant les visites à Calais pour voir l’ampleur de son oeuvre plutôt que de décider de fermer les frontières, il a aussi participé à l’idée de répartir les clandestins sur le territoire… avec les conséquences que l’on sait.
Autre fait d’arme non négligeable pour l’ex-premier flic de France : les manifestations massives de policiers ! Du jamais vu ! Bernard Cazeneuve est en effet à l’origine d’une aggravation dramatique de la situation… Les policiers ont été contraints à toujours plus de retenues dans leurs ripostes par crainte de bavure… Un agent pris pour cible par des cocktails molotov pendant une manifestation contre la loi travail avait échappé de peu au guet-apens… Il s’était ensuite contenté d’éviter les coups … sans chercher à légitimement se défendre… L’agent a ensuite été décoré pour son self-control !
En bref, le bilan de Cazeneuve à la tête de Beauvau aurait plutôt laissé une possibilité d’exfiltration pour incompétence que d’une promotion comme numéro 2 de l’exécutif. Mais avec le quinquennat Hollande, on le sait déjà bien… il faut s’attendre à tout, et de préférence au pire…De son côté, l’ex Premier Ministre mène sa barque pour la primaire… A peine parti de Matignon, il se lance dans la campagne et donnera sa première réunion publique ce mercredi soir.
Manuel Valls est bel et bien lancé. En meeting à Audincourt ce mercredi soir, l’ex locataire de Matignon veut frapper fort, et tout de suite. Le rendez-vous de ce premier meeting n’a pas été choisi au hasard. Le département du Doubs est marqué par un chômage chronique en partie dû à la désindustrialisation progressive. Au programme de l’ancien partenaire de François Hollande, un tour des entreprises en difficultés puis le marché de Montbéliard pour mesurer sa popularité…
Manuel Valls, à qui l’on reproche souvent un discours pas assez social, va donc pouvoir s’en donner à coeur joie avec de grandes promesses. L’ancien Premier Ministre s’était déjà rendu dans la région au moment des élections régionales pour soutenir le candidat socialiste Frédéric Barbier face à la candidate FN Sophie Montel.
Manuel Valls a également choisi son directeur de campagne en la personne de Didier Guillaume, sénateur socialiste très proche de François Hollande… un signe important pour témoigner d’une pacification entre les deux hommes.
Le candidat à la primaire installera par ailleurs son QG dans la Capitale dans le XIIIe arrondissement, près de la bibliothèque François Mitterrand. Dès que les derniers travaux seront terminés, Manuel Valls pourra donc terminer son déménagement tranquillement… Du côté de ses opposants, du nouveau. Une branche des socialistes rappelait qu’elle se sentait orpheline… C’est notamment le cas de Patrick Menucci.VIDEO
Cette aile sociale est désormais comblée. En effet, Vincent Peillon, ancien Ministre de l’Education Nationale et chantre de la théorie du genre vient d’annoncer sa candidature… et ce, sur les conseils de Martine Aubry.
Le maire de Lille avait en effet laissé entendre que son soutien à Manuel Valls ne serait pas automatique… Elle a donc visiblement trouvé son poulain en la personne de Peillon. Entre la candidature sociale-libérale de Manuel Valls et le protectionnisme d’Arnaud Montebourg, le but sera donc d’incarner une gauche sociale… Après une absence assez longue du devant de la scène, le plus grand problème de Peillon ne sera sans doute pas la gauche sociale, mais simplement … l’incarnation de quelque chose.Et voilà pour ce tour d’horizon de la gauche… Tout de suite, c’est le moment de notre rubrique Cap Santé. Ce soir, le docteur Gérard Delépine revient sur l’importance d’interdire les conflits d’intérêts dans le secteur médical.
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Et voilà, l’occasion de vous dire que Nicole Delépine, docteur en cancérologie pédiatrique sera dimanche 11 décembre au Salon “Noël en Bio” porte de Versailles à 15h30 pour une conférence sur Soigner ou Obéir, le dilemme des médecins d’aujourd’hui.
Santé / La dictature des vaccins
Le Ministère de la Santé VRP de la vaccination. Alors qu’une concertation citoyenne devait avoir lieu pour discuter du thème, de plus en plus sujet à controverses, le rapport émis – sans réelle concertation – renforce encore ses recommandations. Un passage en force qui ne fera pas baisser la proportion de Français qui s’interrogent sur les effets secondaires. Elise Blaise.
Le cocktail vaccinal des Français va-t-il encore s’élargir ? C’est en tout cas l’orientation que semble choisir le Ministère de la Santé. En janvier, alors que de plus en plus de voix s’élevaient contre les obligations vaccinales, Marisol Touraine avait appelé de ses vœux un débat autour du sujet, par le biais d’une concertation citoyenne. Résultat : Un rapport et aucune concertation. En effet, aucun débat n’a finalement eu lieu entre le jury citoyen et les professionnels de santé et le bilan des discussions n’a rien pour rassurer les Français.
Aucune réponse n’a été formulée quant aux inquiétudes sur les effets secondaires… Si ce n’est la proclamation systématique de la fameuse balance bénéfice-risque. Comprendre, on y gagne plus qu’on y perd… Sacré argument !
Tandis que le seul vaccin obligatoire, le DTP, contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite, est obligatoire, n’est plus disponible sous cette forme et sans aluminium comme adjuvant, le Ministère de la Santé n’a pas jugé utile de s’expliquer. C’était pourtant l’objet de la pétition (http://petitions.ipsn.eu/penurie-vaccin-dt-polio/index.php ) du Professeur Joyeux, pétition signée par plus d’1 million de personnes… Tous réclament le rétablissement et l’approvisionnement par les laboratoires pharmaceutiques du simple vaccin trivalent DTP et ce, sans aluminium, lequel aurait des conséquences néfastes sur la santé, notamment le développement de maladies chroniques comme les myofasciites.
En effet, tout cela peut paraître incroyable, mais le seul vaccin imposé par l’Etat, le fameux DTP, n’est plus disponible sur le marché français… et ce, depuis plusieurs années. A sa place, un vaccin hexavalent, dont le but est de protéger contre 3 maladies supplémentaires, la coqueluche, l’influenza de type B et l’hépatite B. Cette dernière valence est sans doute la plus controversée. Des scientifiques considèrent qu’elle pourrait engendrer des cas de scléroses en plaque, ce qu’aucun tribunal n’a reconnu pour l’heure officiellement.
Les loups à évincer étaient donc pléthore pour cette concertation et pourtant, rien… ou plutôt si… Une avancée incroyable puisque désormais, les Français ne seront plus seulement obligés de se vacciner avec un hexavalent indûment imposé mais il leur sera recommandé d’être vaccinés contre 11 maladies différentes… soit 5 de plus !Cette prétendue concertation citoyenne n’a donc finalement aucun sens. Conçue pour rassurer les Français, elle vise finalement à leur proposer une couverture vaccinale encore plus importante, et ce alors qu’aucune épidémie n’est crainte. Cerise sur le gâteau, la mise en place d’une clause de refus. Les parents pourraient ainsi passer outre les recommandations vaccinales sur les 11 valences et se contenter de l’hexavalent, faute de mieux… ou du pentavalent pour les chanceux qui arriveront à échapper à l’hépatite B.
Dans ce cas, ils devront signer un document les mettant en garde sur les dangers de ne pas faire vacciner le plus largement les enfants… pour qu’ils prennent conscience de leurs responsabilités et qu’ils s’exposent à des conséquences telles que le refus des crèches de prendre leurs bambins.
Mais attention, si trop de parents signent le formulaire, le Ministère se réserve le droit de le supprimer…
Avec des mesures toujours plus autoritaires, le Ministère de la Santé arrivera peut-être à imposer encore plus de vaccins, mais ces passages en force successifs ont surtout le mérite d’accroître l’incompréhension et les suspicions…Education / Collège unique : la fabrique à crétins
L’Education nationale, concentrée du malaise français ! Selon la dernière étude PISA publiée mardi sur les performances scolaires, les élèves de 15 ans arrivent à la 27ème place sur 72 pays. Pierre Bergerault
La dégringolade continue ! L’OCDE, souvent décriée, publie l’étude PISA, dont les résultats sont probants. Selon ses résultats, le niveau des élèves de 15 ans en mathématiques, en sciences et en compréhension de l’écrit est de pire en pire. Ces 15 dernières années, la France est passée de la 10ème à la 27ème place sur 72 pays. Elle est également le pays dans lequel les inégalités progressent le plus. 25 % de la jeunesse est ainsi mise de côté.
Les facteurs qui expliquent le problème sont nombreux. L’historien et ancien professeur en ZEP, Dimitri Casali, les a bien identifiés. Il y a d’abord le collège unique, structure de plus en plus inadaptée au monde moderne. Il y a aussi un facteur sociétal. En effet, les élèves issus d’un milieu défavorisé n’ont pas seulement de moins bons résultats que les autres, ils sont moins persévérants, plus anxieux et moins attachés à leur école. L’échec d’une grande partie des élèves de 15 ans est également à chercher dans les problèmes de l’école primaire. Au fil des réformes, les écoliers ont perdu l’équivalent d’une année d’enseignement et la méthode syllabique, dont l’efficacité n’est plus à démontrer, est remplacée par la méthode globale. Par ailleurs, l’Education nationale est toujours régie par un système dont les règlements ont été adoptés par le communiste Maurice Thorez en 1950. Des règlements qui ont permis l’émergence, dans les années 80-90, de pédagogues et idéologues hystériques d’égalitarisme. Pour preuve, les bons enseignants ne sont jamais encouragés financièrement et les chefs d’établissement n’ont aucun pouvoir. Enfin, il y a les problèmes de violences. Selon une enquête menée par la Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance, 54 000 incidents graves avaient été signalés en 2012-2013. La question à un million d’euros est donc : pourquoi la France est incapable de réformer efficacement son système éducatif malgré les milliards investis ? Le délégué général de l’association SOS Education, Jean-Paul Mongin y a répondu.Entretien avec Jean-Paul Mongin
Société / Vers la fin de la publicité pour les enfants à la télé ?
La publicité va-t-elle être supprimée des programmes télévisés à destination des enfants ? C’est ce que souhaitent le sénateur écologiste André Gattolin mais aussi nombre de ces collègues de droite comme de gauche. Serpent de mer de la vie parlementaire depuis plus de 10 ans, cette mesure viserait à préserver les petites têtes blondes des messages consuméristes mais aussi de l’obésité encouragée par la promotion de produits alimentaires dits de “malbouffe”. Argument de poids pour les défenseurs du texte : de nombreuses études démontrent que la diffusion de spots publicitaires auprès des enfants pose des problèmes de jugement pour des personnes dont l’esprit critique n’est pas encore développé…
Alors que les socialistes et les communistes s’étaient opposés à cette mesure en début de mandature, le remplacement de Fleur Pellerin par Audrey Azoulay au ministère de la culture semble avoir changé la donne. La proposition de loi, soumise au vote des sénateurs, prévoit d’encadrer la publicité destinée aux enfants sur les chaînes privées et de la supprimer sur les chaînes publiques pour les programmes jeunesse.
De telles mesure ont déjà vu le jour il y a près de 40 ans au Québec et au début des années 90 en Suède et en Norvège. De son côté, le Royaume-Uni a également adopté des restrictions similaires… Si le texte passe, la suppression de ces publicités pourrait coûter entre 14 et 20 millions d’euros de recettes aux chaînes publiques dont le modèle économique est déjà très bancal.
Publicité ou pas, des acteurs associatifs relativisent la portée du texte. En effet, il est très improbable que la suppression des publicités alimentaires puisse vraiment faire baisser l’obésité chez les enfants et le texte ne pourra pas se substituer à l’éducation parentale. Pendant son mandat, Nicolas Sarkozy avait déjà supprimé la publicité dans l’audiovisuel public pour les programmes du soir, une mesure qui avait coûté près de 750 millions d’euros à l’Etat et donc au contribuable…International / Venezuela : après Chavez, le chaos
Une monnaie en miette, un salaire minimum qui ne permet plus de survivre, la suspension du Mercosur, le marché commun sud-américain… Le Venezuela n’y arrive plus depuis la mort du président Hugo Chavez en 2013. Une situation socio-économique qui puise ses sources dans l’histoire du pays et dans son incapacité à diversifier son économie… Olivier Frèrejacques
Mars 2013, mort du charismatique président Hugo Chavez, novembre 2016 la monnaie vénézuélienne le bolivar chute de 50 %, et en décembre le pays est suspendu du marché commun sud-américain le Mercosur pour non respect des éléments démocratiques de l’accord… L’après Chavez est un véritable chemin de croix pour le pays qui connaît une grave crise économique liée principalement à la chute du cour du pétrole. Les causes de cette descente aux enfers ne sont cependant pas seulement à chercher du côté du changement de chef d’Etat mais dans l’évolution économique du pays.
Au début du XXème siècle, le Venezuela était l’un des premiers producteur de café et de cacao avant de voir le secteur pétrolier passé de 2,5 à 40 % du Produit Intérieur Brut dans les années 20. Quand Chavez prend le pouvoir en 1999, 85 % de la valeur des exportations proviennent du pétrole. Une dépendance à l’or noir qui rend le pays tributaire des aléas du marché mondial. Le génie de l’ancien président résidera dans une habile répartition d’une richesse non créée mais extraite des sols. Chose que n’avaient pas su faire ses prédécesseurs. Hugo Chavez avait bien tenté de diversifier son économie mais l’impatiente de ses électeurs l’avait contraint à se tourner vers une réorganisation gagnante de l’OPEP, l’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole.
Autres mesures politiques fortes : le président contrôle les changes et fixe la parité du bolivar et du dollar ce qui a pour effet d’augmenter le pouvoir d’achat des vénézuéliens mais détruit un peu plus la production nationale… Il profite cependant de la manne pétrolière pour améliorer le système de santé et venir en aide aux plus défavorisés. En dépit de ses efforts, Hugo Chavez ne parviendra pas à transformer l’économie nationale qui demeure une économie de rentiers : entre 2002 et 2012, la valeur des importations sera multipliée par 5 et la fuite des capitaux dépassera les 170 milliards de dollars…
L’âge d’or de Chavez prendra discrètement fin en 2008 avec la baisse du cour du pétrole et l’endettement du pays. La personnalité d’Hugo Chavez et la manne récoltée jusque là permettra au pouvoir de se maintenir même si ses tentatives d’interventions d’inspiration marxistes connaîtront des échecs comme en 2011 quand il choisit de plafonner les prix tellement bas que la production du pays diminue encore un peu plus. L’élection du président Nicolas Maduro en 2013 marquera la fin des espoirs vénézuéliens, l’héritage social-nationaliste du président Chavez tenait trop à sa personnalité et les partis, qu’ils se revendiquent de l’ancien chef d’Etat ou non, se livrent un combat sans merci. Adepte du plébiscite, Chavez avait créé le référendum révocataire, un outil démocratique aujourd’hui confisqué par le pouvoir. L’appauvrissement de la classe moyenne, le développement du marché noir, la dégradation des services médicaux ou encore les graves manques alimentaires de la population sont aujourd’hui le quotidien du Venezuela… Et la « révolution bolivarienne » mise en place par Hugo Chavez semblent aujourd’hui un bien lointain souvenir…L’actualité en bref
Confusion des pouvoirs au sommet de l’Etat ! Le premier président de la Cour de Cassation et le Procureur Général ont adressé un courrier pour le moins étonnant au premier ministre. L’objet de la missive : les deux magistrats demandent explication à Matignon sur un décret pris le 5 décembre et par lequel la Cour de cassation est placée sous le contrôle direct du gouvernement par l’intermédiaire des services du ministre de la justice. Les deux magistrats demandent à être reçu par le premier ministre pour avoir des explications. Une décision qui s’avère être une atteinte flagrante au principe constitutionnel de séparation des pouvoirs.
De la prison pour un ex sous préfet ! Dominique Claire Testart, ancien sous préfet de Grasse, a été condamnée à 3 ans de prison ferme pour corruption. Un marchand de bien et son ancien mari, Jean-Jacques Mallemanche, sont également impliqués. Les soupçons portent sur un projet d’urbanisme dans lequel Dominique Claire Testart serait intervenue avec zèle, en contrepartie de la promesse faite à son ex-époux de percevoir une commission de 200 000 euros. La peine est assortie de 20 000 euros d’amende et d’une “interdiction définitive d’exercer une fonction publique”.
Le 5 décembre, à Paris sur l’Avenue des Champs Elysées, le Cercle de Défense des combattants organisait un rassemblement en hommage aux Français nords-africains et soldats tués lors de la guerre d’Algérie. 1000 drapeaux se sont inclinés devant la tombe du soldat inconnu en hommage aux 100 000 morts français de cette guerre. Le rassemblement rendait également hommage aux 8 porte-drapeaux nord-africains, anciens combattant des campagnes d’Italie, de France, d’Allemagne et d’Indochine tués les uns après les autres de 1957 à 1961 pour avoir revendiqué l’honneur de porter le drapeau de leur amicale d’Anciens Combattants de Mostaganem en Algérie. Pour aller plus loin sur le sujet, vous pouvez retrouver l’émission “Guerre d’Algérie : les oubliés de l’histoire” sur tvlibertes.com et sur notre chaîne youtube.
Bruxelles boycotte Facebook, Twitter et Youtube. La Commission européenne a menacé de faire passer une loi afin de censurer les contenus de ces sites dans les 24 heures. Le commissaire européen à la Justice, Věra Jourová, a admis que les récentes victoires du Brexit, de Donald Trump et l’échec du référendum italien étaient à l’origine de l’accélération de cette décision. Bruxelles estime que les réseaux sociaux dévient de sa ligne idéologique officielle.
Des migrants à l’origine d’une nouvelle agression sexuelle en Suède. Un adolescent de moins de 15 ans a été violé dans une forêt dans le Sud-Est du pays par 5 Afghans. La jeune victime a été filmée, battue et traînée sous la menace d’un couteau. Les 5 agresseurs présumés ont été arrêtés.
C’est la fin de notre édition ! Dans un instant, notre Zoom du jour ! Alexandre Devecchio, 29 ans, est une des figures montantes du Figaro. Il vient de publier un ouvrage atypique “Les nouveau enfants du siècle” en référence à Alfred de Musset et sa “Confession d’un enfant du siècle”. En sa qualité de reporter, il a enquêté et dressé un “état des lieux” de la génération française née depuis 1989. Pour lui, le jeunesse française est segmentée et antagoniste. Elle serait éclatée en familles opposées : djihadistes, identitaires, réacs… qui forment tout autant de fractures ethniques, religieuses, culturelles et sociales. Alexandre Devecchio regroupe la jeunesse en 3 groupes distincts : la génération Coran qui recherche une identité de substitution dans l’Islam radical, la génération Zemmour qui veut préserver l’identité nationale et la génération Michéa qui se bat pour les valeurs défendues par La Manif pour tous. Pour l’auteur, toutes ces “tribus” ont un point commun : la détestation des acquis de Mai 68 : le libéralisme culturel, le relativisme et la mondialisation.
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Ce soir, retrouvez “Perles de culture”. Anne Brassié vous emmène voir les films “Alliés”, “Sully”, et “Tu ne tueras point”. Elle recevra ensuite Stéphanie Bignon pour la présentation de son livre “La chasteté ou le chaos” puis Jean-Paul Deremble pour évoquer la tapisserie de Bayeux. Et tout de suite, une nouvelle chronique de la France de Campagnol avec Christian Combaz. Quant à nous, on se retrouve demain. Merci de votre fidélité, bonsoir !
Cet article JOURNAL DU MERCREDI 7 DÉCEMBRE 2016 : SANTÉ / LA DICTATURE DES VACCINS est apparu en premier sur TVLibertés - Nous, c'est vous.
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Il serait intéressant de savoir combien les soi disants experts reçoivent des labos pharmaceutiques, pour faire ainsi la promotion des vaccins tous azimuts.