Par Bassam Tawil
Les constructions dans les colonies juives de Cisjordanie et dans certains quartiers de Jérusalem ont presque toujours eu lieu dans le cadre de la loi et conformément aux autorisations délivrées par les autorités compétentes ; les constructions palestiniennes en revanche, sont illégales à tous les sens du terme.
L'objectif des Palestiniens est de créer un état de fait irréversible sur le terrain. L'énormité du projet oblige à poser la question : qui a financé ces villes dans les villes ? Et pourquoi ? Il y a de bonnes raisons de penser que l'OLP, certains Etats arabes et musulmans, mais aussi l'Union européenne, sont à l'origine de l'initiative palestinienne.
L'avant-poste juif d'Amona et ses 42 familles, suscite aujourd'hui une controverse passionnée aussi bien en Israël qu'à l'international. Apparemment, les colonies ne sont un « obstacle majeur à la paix » que lorsqu'elles sont juives.
L'UE, certains gouvernements et organisations islamiques financent la construction de colonies palestiniennes illégales, tout en exigeant qu'Israël cesse de construire des logements pour les familles juives à Jérusalem et dans les colonies existantes en Cisjordanie.
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Une rapide visite des collines qui environnent Jérusalem au nord, à l'est et au sud donne un aperçu des chantiers colossaux qui sont en cours. Dans la plupart des cas, ces immeubles de grande hauteur se juxtaposent sans permis, sans planification ni respect aucun des règles de sécurité.
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L'avant-poste juif d'Amona qui, au centre de la Cisjordanie, abrite 42 familles juives, fait actuellement l'objet d'une controverse ardente tant en Israël qu'à l'international. En 2006, la Cour suprême d'Israël a déclaré cet avant-poste illégal au regard de la loi israélienne, car il est situé sur des terres privées palestiniennes. En 2014, la Haute Cour a donné deux ans au gouvernement pour évacuer et démolir cet ensemble d'habitations.
En Israël, Amona démontre que personne n'est au-dessus de la loi. L'indépendance du système judiciaire israélien est pratiquement sans égale.
Mais alors que la polémique bat son plein en Israël sur le sort d'Amona, les Palestiniens tournent en dérision lois et règlements d'urbanisme pour édifier en toute illégalité d'impressionnants complexes urbains.
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Ironie du sort, ces chantiers passent par des vols de terrains qui appartiennent à des Palestiniens.
Les constructions palestiniennes ont lieu principalement dans la zone C de la Cisjordanie, soit la portion de territoire qui, selon les Accords d'Oslo, relève du contrôle exclusif d'Israël. Mais elles se sont également multipliées en bordure de Jérusalem, au nord, à l'est et au sud, sous forme de villages clés en main qui ne laissant à la ville qu'une seule option pour s'étendre : l'ouest. Ce collier géant de béton n'a été constitué que dans un seul but : entourer et étouffer le Jérusalem juif.
Des quartiers arabes bondés de gratte-ciel ont donc surgi autour de Jérusalem. Parfois, quelques pas à peine séparent certains bâtiments des autres. La plupart ne disposent pas de systèmes d'égouts adéquats. Le prix de ces appartements varie de 25 000 $ à $ 50,000 USD (23 à 46 000 euros). Des prix dérisoires par rapport au coût réel des appartements à Jérusalem.
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Point très important, la population arabe ne souffre pas de crise du logement ; cette frénésie immobilière illégale est politique : il s'agit d'afficher à la face du monde que Jérusalem est une ville arabe, et non pas juive. En réalité, les appartements sont vides : la demande réelle est inexistante.
Qui est derrière cette vague sans précédent de constructions illégales ? Selon les habitants arabes de Jérusalem, bon nombre de ces « promoteurs immobiliers » sont en réalité des voleurs et des voyous qui ont entrepris de mettre la main sur des terres appartenant à des familles palestiniennes ou sur des terres dont les propriétaires vivent à l'étranger. Ils soulignent également que l'UE, l'OLP et certains gouvernements arabes et islamiques financent les projets.
« Ils repèrent un terrain vague et le clôturent pour se l'approprier », a déclaré un propriétaire dont le terrain a été « confisqué » par des entrepreneurs illégaux.
« Ils expliquent que si ça ne nous plaît pas, on peut aller au tribunal, sachant que le temps qu'une procédure se mette en place, ils auront réussi à construire un autre grand bâtiment et même à vendre quelques-uns des appartements.
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Article complet : Gatestone Institute
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