Le viol de la constitution annonce la destruction de notre société
"Je jure devant Dieu tout puissant d'observer la Constitution et les lois et de remplir en conscience les devoirs de ma charge"
Voilà le serment que prêtent les membres du Parlement fédéral. Aujourd'hui, décembre 2016, je me fiche de savoir s'il faut la solution light, pour satisfaire nos amis européens, de la solution light "plus" ou light "moins, du PLR, du PDC, avec socialistes et verts qui sourient benoitement.
En février 2014, il y a bientôt 3 ans j'ai voté, comme une majorité des citoyens suisses, pour une initiative contre l'immigration de masse. L'initiative acceptée a fait inscrire dans la constitution un article 121a, impliquant une gestion de l'immigration, des plafonds et des contingentements.
Alors, je me permets de demander aux représentants du peuple de faire leur travail. Ils ont juré de respecter la constitution. Nous avons voté pour le nouvel article 121a. APPLIQUEZ LE !
Actuellement, ce que vous faites est dégradant, de la part d'élus du peuple. Vous ne cessez de dire que celui-ci est souverain... quand il vous suit. Le peuple a décidé. Respectez- le, encore plus que la constitution. Parce que vous passerez, mais que le peuple restera.
Vous violez la Constitution et la loi, mais vous faites des lois, auxquelles je suis censé être soumis, comme tous les citoyens suisses. Votre exemple me montre - nous montre - la relativité de la loi.
Dès lors, je ne suis pas le seul à penser qu'il faut observer la loi... quand celle-ci nous arrange. Cette idée m'aurait fait peur, naguère. Aujourd'hui, elle est là. Même si, en nous l'imposant, vous avez déclenché le processus de destruction de l'Etat... et même, pourrait-on dire, de la société occidentale qui est la nôtre.
Frank Leutenegger
citoyen suisse
1608 Oron-le-Châtel
2.12.2016
Frank Leutenegger appartient à un journalisme qui n’est plus celui pratiqué (dénaturé serait plus approprié) par ses confrères et consoeurs d’aujourd’hui.
Je partage donc totalement son point de vue, qui vient à la suite des textes publiés ici par Etienne Grisel et Michel Piccand.
Comme d’autres lecteurs de ce site ou commentateurs, je brûle de m’associer à une démarche consistant à mettre en accusation les élus félons et les membres du Conseil fédéral qui multiplient les traîtrises et violent en permanence la Constitution fédérale, de même que les articles 265 et 266 du Code Pénal Suisse, lesquels devraient (conditionnel de plus en plus justifié) réprimer tout acte de traîtrise vis-à-vis de notre Constitution fédérale.
Comme je l’ai écrit ailleurs ici, le conseiller national UDC et avocat Jean-Luc Addor ne veut pas s’en mêler, estimant que ce combat doit être mené sur le plan politique.
On ne saurait mieux dire que les articles 265 et 266 CPS ne servent à rien!
Mais j’estime qu’il ne faut pas se décourager. Plus les sites de la «réinfosphère» – comme dit la presse en se bouchant le nez – en parleront, plus il deviendra possible de faire quelque chose.
Exact… tout simplement écoeurant..