En Allemagne, le scandale lié au financement de la Fondation Clinton prend de l'ampleur. On a appris que l’Agence allemande de coopération internationale (GIZ) n’était pas l’unique donateur de la campagne de la candidate démocrate à la Maison-Blanche.
La GIZ a viré à la Fondation Clinton 2,4 millions d'euros des contribuables allemands. Un autre donateur, le ministère fédéral de l'Environnement, a participé à son financement à hauteur de 4,5 millions d'euros. Les médias et la classe politique ont longtemps gardé le silence sur ce « scandale maison », mais il est maintenant devenu impossible de le passer sous silence.
« Je me demande pourquoi ce thème n'a pas été soulevé avant. Le journaliste Tilo Jung en a parlé sur son blog en mai 2016, mais à l'époque aucune réaction n'a suivi. Le fait a été médiatisé après les élections. Le rôle de la Fondation Clinton pose nombre de questions », signale Niema Movassat, député Die Linke du Bundestag allemand.
Selon lui, on pourrait croire que les journalistes ne voulaient pas évoquer ce sujet en raison d'une grande sympathie pour Clinton en Allemagne.
Entre-temps, l'Agence allemande de coopération internationale et le ministère fédéral de l'Environnement ont tenté de se justifier. Selon eux, l'argent versé à la Fondation Clinton était destiné à des projets concrets et non pas au financement de la campagne électorale d'Hillary Clinton.
Le ministère de l'Environnement a expliqué dans sa réponse à une requête de Tilo Jung concernant le versement des fonds à la Fondation Clinton, qu'il s'agissait du financement de deux projets écologiques en Afrique de l'Est réalisés par la Fondation dans le cadre de l'Initiative internationale pour le climat (IKI). Niema Movassat trouve cette explication peu convaincante.
« Ce qui me surprend, c'est que l'argent a été donné précisément lors de la phase clé de la campagne électorale et non pas il y a dix ans. Il est clair pour toute personne possédant une consciente politique qu'on ne donne pas de l'argent à un tel moment et à une telle fondation », a dit le parlementaire dans un entretien à Sputnik.
Il est clair que l’Allemagne et la Suisse sont incapables de financer et gérer des projets d’entre-aide, ils ont besoin d’une fondation privée qui n’utilise qu’environ 10% des fonds reçu à cette fin.
Ils ont des comptes à rendre ! Voilà les ” Genossen” . Chez nous ils ne veulent toujours pas exécuter la décision du peuple ils ne trouvent pas la solution magique pour nous contourner.
Aujourd’hui la SS tirait une triste mine pendant les débats car elle veut absolument nous mettre sous la tutelle de l’UE pour bien plaire à son “Genosse” Junker.