Pour l'UDC, la «préférence indigène light» retenue par le National équivaut à du vent et méprise la volonté populaire. En cas de forte immigration, le Conseil fédéral pourrait juste obliger les employeurs à annoncer les postes vacants aux offices régionaux de placement. D'autres mesures pourraient être prises, mais pas sans l'accord de Bruxelles si elles enfreignent l'accord sur la libre circulation.
Malgré l'échec subi en septembre, l'UDC reste optimiste. La volonté du peuple finira par triompher. Si le Parlement devait rester sur la voie tracée, il faudra résilier l'accord sur la libre circulation des personnes, a estimé le tribun zurichois Christoph Blocher. Si le Conseil fédéral ne le fait pas lui-même, le parti lancera une initiative, a-t-il annoncé.
La fièreté nationale est de loin plus importante que la bonne santé économique !
Bravo à l’UDC, ras-le-bol d’être pris pour des cons. Il y a quelques jours une jeune frontalière française qui devait se présenter à un poste à Neuchâtel m’a demandé ce qu’elle pouvait prétendre en salaire car la personne chargée de l’engager lui a demandé combien elle voulait être payée. Je lui ai sorti les prétentions salariales pour son métier et son expérience. Elle m’a dit que même pour la moitié elle dirait oui car c’était mieux payé qu’en France. Comment voulez-vous rivaliser avec les frontaliers si ils acceptent le minimum vital qui ne nous permettrait même plus de vivre en Suisse avec les charges que nous avons. Et à préciser que c’est un hôpital du canton qui n’a mis que les offres d’emploi en France, elles ne sont pas parues en Suisse.