Selon une déclaration conjointe des deux services publiée vendredi 7 octobre, «les divulgations d'e-mails présumément sur des sites comme DCLeaks.com et WikiLeaks par le hacker Guccifer 2.0 sont compatibles avec les méthodes employées par les hackers russes [...] même si pour le moment nous ne nous trouvons pas dans la mesure de le confirmer».
«Nous croyons, sur la base de la portée et de la sensibilité de ces efforts, que seuls les hautes sphères du gouvernement russe pourraient avoir autorisé ces activités», dit la déclaration, publié par le directeur du renseignement national américain James Clapper.
Depuis quelques temps, la Russie et ces piratages présumés sont un sujet très largement évoqué dans les débats en vue de la présidentielle américaine.
D'ailleurs, en septembre dernier, le Washington Post révélait que la Maison Blanche aurait décidé, selon de dépenser un maximum pour créer un système d’espionnage solide en Russie, en réaction à son «renforcement à l’échelle mondiale».
Cette décision aurait été prise après la fuite des documents du Comité national démocrate en juillet 2016 concernant la candidate Hillary Clinton et ses manœuvres pour se débarrasser de ses rivaux afin de devenir présidente des Etats-Unis.
Ce piratage, dont la Maison Blanche ne cesse pas d’accuser la Russie sans présenter la moindre preuve, aurait «suscité des craintes que la Russie essaye de saborder les institutions démocratiques des Etats-Unis et d’influencer les résultats des élections présidentielles en 2017», selon le WP.
Toutes ces accusation de piratage russe dirigé directement pas le Kremlin avaient été démenties en septembre dernier par le président ruse Vladimir Poutine qui avait affirmé qu'en aucun cas Moscou ne s'adonnait à ce genre de pratiques.
Extrait de: Source et auteur
Et vous, qu'en pensez vous ?