Depuis le 1er septembre, les associés (partners), le nec plus ultra au sein de la prestigieuse banque, «sont interdits de s'impliquer dans des activités politiques ou de faire des contributions (en nature ou d'ordre financier) à une campagne électorale d'un candidat à un poste local ou à une campagne de responsables politiques sortants ou en poste visant une fonction fédérale», écrit Goldman Sachs dans ce document interne daté du 29 août, consulté mercredi par l'AFP.
En exemple, la firme cite nommément le ticket républicain Donald Trump/Mike Pence, le colistier du milliardaire étant encore gouverneur de l'Etat de l'Indiana.
La candidate démocrate Hillary Clinton et son colistier Tim Kaine ne sont en revanche pas visés par cette mesure.
«Ce changement de politique a pour but d'éviter une violation par inadvertance des règles "pay-to-play"», explique Goldman Sachs, en référence à l'arsenal anti-trafic d'influence de la SEC, le gendarme de la Bourse américain, sanctionnant des contributions illicites à la sphère politique en échange de contrats.
Souvent accusée d'être la banque des puissants, la firme a aussi à coeur de préserver sa réputation.
Le changement de politique annoncé fin août «vise aussi à minimiser un potentiel dommage de réputation causé par une fausse perception que la firme essaie de contourner les règles de "pay-to-play"», souligne Goldman Sachs dans le document.
Et de prévenir que tout salarié concerné qui enfreindrait cette interdiction s'expose à une action disciplinaire.
L'interdiction touche environ 467 banquiers sur 34.400 salariés au total mais ceux-ci représentent souvent les plus grosses rémunérations de l'établissement.
Le reste des salariés doit toutefois, comme de tradition, obtenir le feu vert pour toute contribution en nature ou d'ordre financière à une campagne électorale, rappelle Goldman Sachs qui ne s'est pas officiellement prononcée pour un candidat dans le cadre de l'élection présidentielle de novembre.
Les directeurs financiers des deux campagnes sont néanmoins d'anciens banquiers de Goldman Sachs: Steven Mnuchin (Donald Trump) et Gary Gensler (Hillary Clinton).
Contactée par l'AFP, Goldman Sachs n'a pas souhaité commenter.
Extrait de: Source et auteur
Et cela étonne quelqu’un ? Il est clair que les parrains ne vont pas financer un candidat non initié, qui souhaite contrôler l’immigration, qui est défavorable aux accords TAFTA et qui dit vouloir une audite de la Federal Reserve s’il est élu président… Ne soyez pas surpris si la Bank of America et la JP Morgan Chase ne soutiennent pas Trump non plus… Les masques tombent pour ceux qui savent ouvrir les yeux !