Au lieu de cinq ans de prison réclamés par le procureur, Slimane Bouhafs a finalement écopé d'une peine de trois ans de prison ferme, le 6 septembre.
La veille, la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’Homme (LADDH) avait appelé à libérer Slimane Bouhafs qui, selon l'ONG, «n’a fait qu’exprimer son opinion d’appartenir à un autre culte». Dans un communiqué, la LADDH avait exprimé sa solidarité avec le détenu et sa famille, estimant que l’emprisonnement pour des délits d’opinions ou de culte est un antécédent grave est en contradiction avec la constitution et le standard universel des droits de l’Homme, rapporte Tout sur l'Algérie.
Slimane Bouhafs avait été condamné, le 7 août dernier, à une peine de prison et une amende de 100 000 dinars pour «outrage au prophète et dénigrement des principes et préceptes de l’islam». Une condamnation qui avaient suscité des réactions d’indignation de la part des militants des droits de l’homme.
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