La Commission des institutions politiques du Conseil national (CIP-CN) a discuté pendant trois jours de l'application de l'article constitutionnel approuvé par le peuple et les cantons sur la gestion de l'immigration. Le mandat constitutionnel approuvé par le souverain exige l'application du principe de la préférence nationale, des plafonds et contingents annuels ainsi qu'une gestion autonome de l'immigration en tenant compte des intérêts économiques globaux de la Suisse. Or, le projet d'application que la CIP-CN vient de présenter ne correspond d'aucune façon au mandat constitutionnel. En réalité, la commission a complètement ignoré la volonté populaire et refusé de prendre en considération les graves conséquences d'une immigration démesurée.Les membres UDC de la commission n'ont pas réussi à faire passer leurs propositions pour une application constitutionnellement conforme de l'initiative contre l'immigration de masse, donc pour une gestion autonome de l'immigration qui réduit nettement l'immigration. La "préférence nationale light" facultative proposée par la CIP-CN est totalement insuffisante face à l'augmentation constante du nombre de chômeurs parmi les étrangers et les personnes de plus de 50 ans. L'unique effet de cette mesure est d'imposer une obligation d'annoncer les emplois à partir d'une valeur seuil qui reste à définir, sinon rien. Or, malgré cette obligation d'annoncer, il sera possible d'engager de la main-d'œuvre étrangère, si bien que cette mesure est totalement inefficace.
Le projet d'application de la CIP-CN ne comporte aucune mesure légale instituant une gestion autonome de l'immigration. La réalité est que la commission fait acte de soumission aux bureaucrates bruxellois en décidant que des mesures ne seront prises que si le comité mixte UE/Suisse est d'accord. Concrètement, la commission propose qu'en cas de problèmes économiques et sociaux graves des "mesures de correction" soient prises, mais toujours à la condition que Bruxelles soit d'accord. Or, la Constitution exige explicitement des plafonds et contingents annuels, comme c'est actuellement déjà le cas pour les immigrants en provenance desdits Etats tiers (hors UE).
La commission foule au pied la disposition constitutionnelle approuvée par le peuple qui exige une gestion de l'immigration. Le plus grave est qu'elle soutient la nouvelle interprétation selon laquelle le droit international, donc tous les traités internationaux, a la priorité sur la Constitution de notre pays. En, clair notre Constitution fédérale ne vaut plus rien et le peuple est largement privé de son pouvoir législatif. Pour la majorité de la commission la démocratie directe est juste bonne à faire des sondages d'opinion.
L'UDC est également déçue du fait que le projet d'application de la CIP-CN ne combat absolument pas les abus dans les institutions sociales et ne restreint pas le regroupement familial.
Le groupe parlementaire UDC discutera en détail de ce projet lors de sa séance du 13 septembre 2016. Si le Parlement n'y apporte pas des modifications fondamentales dans le sens des propositions minoritaires des membres UDC de la commission, l'UDC combattra ce projet de loi.
L'UDC tient également à souligner qu'elle se réserve la possibilité de lancer une initiative populaire exigeant la résiliation de l'accord de libre circulation des personnes avec l'UE.
Pour rappel l'énoncé de l'article constitutionnel:
Depuis l'acceptation de l'initiative contre l'immigration de masse le 9 février 2014, un nouvel article 121a est en vigueur dont les exigences sont les suivantes:
1 La Suisse gère de manière autonome l'immigration des étrangers.
2 Le nombre des autorisations délivrées pour le séjour des étrangers en Suisse est limité par des plafonds et des contingents annuels. Les plafonds valent pour toutes les autorisations délivrées en vertu du droit des étrangers, domaine de l'asile inclus. Le droit au séjour durable, au regroupement familial et aux prestations sociales peut être limité.
3 Les plafonds et les contingents annuels pour les étrangers exerçant une activité lucrative doivent être fixés en fonction des intérêts économiques globaux de la Suisse et dans le respect du principe de la préférence nationale; ils doivent inclure les frontaliers. (…)"
Communiqué UDC Suisse, le 2 septembre 2016 |
Je pense aussi que nos autorités sont pourries et qu’il n’y a plus rien de bon à en attendre. Mais ce statut est largement partagé par leurs mandants, soit une majorité des parlementaires fédéraux des deux Chambres, qui s’ingénient à ne pas vouloir tenir compte de la volonté populaire. Forcément, les élections sont passées et les promesses ont pris le chemin de la poubelle. Je n’oublie pas l’écrasante responsabilité de la presse écrite et audiovisuelle, qui nous matraque en permanence pour nous convaincre que la vox populi a tort. C’est pourquoi je ne crois pas opportune la proposition de Sophie Edouard qui voudrait convoquer une manif de protestation devant le Palais fédéral. Si l’UDC est incontestablement le premier parti de Suisse, elle reste minoritaire lorsque tous les autres partis se liguent contre elle pour faire échec aux «populistes» comme ils disent en choeur ! Si une manifestation avait lieu à Berne, la gauche et ses clones + les partis soi-disant du centre et de droite se mobiliseraient en masse pour casser du «populiste» et ce serait la débandade. N’est pas roi de la lutte qui veut !
La version «light» de l’article constitutionnel approuvé par le peule suisse en 2014, bruyamment saluée ces jours par tous les partis autres qu’UDC et par la presse servile, papier et audiovisuelle, est la dernière preuve des méfaits concoctés à Berne et qu’on veut nous faire ingurgiter de force. On pouvait presque percevoir le pourlèchement de babines des «journalistes» qui la commentaient, tellement heureux qu’ils étaient du bon tour joué à l’UDC et à ses électeurs qui avaient si «mal voté». Hélas, tant qu’il restera des gens qui votent socialiste – et assimilés – en Suisse, rien ne changera. Nos concitoyens ne sont pas prêts à sortir de leur confortable torpeur.
Il est terminé le temps de la démocratie suisse , avec les autorités pourries jusqu’ à la moelle qui ne respectent plus les résultats des différentes votations il n’ y a plus qu’une solution : la résistance .
Le moment est venu pour l’UDC de durcir ses positions et de faire appliquer les votes du peuple en faveur de ses initiatives, faute de quoi, ses propositions ne seront plus prises au sérieux à l’avenir et la Suisse sera livrée corps et âme au diktat de Bruxelles. Ce sera bel et bien la fin de la démocratie helvétique. Les lois seront élaborées à Bruxelles. Le Tribunal Fédéral sera remplacé par la Cour Européenne de Justice. Le Paradis se transformera en Enfer.
Après avoir piétiné notre constitution et la décision du peuple en acceptant la libre circulation à la croatie, voilà que le conseil fédéral continue à piétiner les décisions du peuple en nous concoctant une loi contraire à la décision du peuple. Il n’y aura pas de frein aux places occupées par les frontaliers, aucun frein à l’immigration, et en plus chaque décision devra être avant approuvée par l’UE !!!! Tous ces politiciens sont des traitres à notre nation, des traitres au peuple souverain, il n’y a plus de peuple souverain !!!! Nos votations ne sont plus respectées, le peuple doit absolument se rebeller. L’UDC doit organiser une manifestation devant le Palais fédéral, manifestation que l’on ne fait jamais car l’extrême gauche menace de tout casser… qu’ils cassent tout et que le peuple suisse se rende compte de ce que cette gauche est exactement. Rester là à ne rien faire pour défendre nos droits et juste insupportable, on attend que l’UDC réagisse mais sans le peuple l’UDC minoritaire face à tous les autres partis ne pourra rien. Soit maintenant le peuple suisse se soulève, soit nous allons tous acheter une pelle pour creuser notre tombe!!!!