Arrêté anti-burkini : l’avocate de la ville de Nice met en avant des risques de « guerre civile »

L’avocate qui représente la ville de Nice déplore la décision du Conseil d’État d’empêcher les arrêtés anti-burkini pris dans une trentaine de communes françaises.

«Selon l’ordonnance du Conseil d’État, un arrêté comme celui de Nice peut être pris s’il y a un risque avéré de trouble à l’ordre public», a exposé Me Pauline de Faÿ, avocate au barreau de Paris, représentant la municipalité devant le tribunal administratif de Nice. «En l’espèce, non seulement il y a un risque avéré, mais il y a même déjà des troubles à l’ordre public», a-t-elle ajouté.

Assignée en justice, tout comme Nice, par la Ligue des droits de l’homme (LDH) et le Collectif contre l’islamophobie (CCIF), la ville de Menton a aussi argué devant le tribunal niçois d’un contexte particulier pour justifier son arrêté à l’audience mercredi. Son avocat, Me Fabrice Barbaro, a cité les sentiments racistes qui se développent dans une partie de la population de cette ville frontalière face à l’afflux de migrants africains, très nombreux dans la ville voisine Vintimille,en Italie.

Le Point

2 commentaires

  1. Posté par nO pASSARAN § le

    C’est bien ce dont j’ai peur ! En France les forces de l’ordre sont bien trop peu nombreuses pour pouvoir intervenir efficacement…
    D’ailleurs, maintenant on nous parle d’écoles visées par des attentats…

    Les parents, les enseignants et surtout les enfants sont sous pression maximale.
    S’il y a le moindre problème, ça risque de ne pas être sans conséquences sur notre “art de vivre”.

  2. Posté par Vautrin le

    C’est une évidence : l’arrogance des actions de musulmans exacerbés ne peut que provoquer des répliques musclées de la part des fractions les plus conscientes de la population “de souche”. La lâcheté des soi-disant “gouvernants” n’est pas de nature à pacifier le pays. Il y a donc bel et bien un risque de guerre civile. Cette constatation banale n’est certes pas suffisante pour convaincre les chats-fourrés chargés de “dire le droit”, ou plutôt le “tordu”, c’est à dire le tors, le tort, le tortueux. Les verdicts infâmes remplissent les poches des zassocs et augmentent leur pouvoir de nuisance.

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