Michel Garroté - Niqab et burkini, tel est le "débat", en ce moment, chez nos amis français. Enfin, dans les médias français et au sein de la classe politique (déjà...) en campagne pour 2017, oui. Chez nos amis français, en revanche, le débat est autre, plus élévé, et, en même temps, plus proche des réalités de chaque jour. Bref, au-delà du niqab et du burkini, le débat populaire (populiste, diront les bourgeois de gauche bien installés) c'est l'islam. Ci-dessous, nos lecteurs trouveront les extraits de deux chroniques, celle d'Ivan Rioufol et celle de Christian Vanneste. Et moi de proclame, un brin fatigué de le répéter : "l’islamophobie (n’) existe (pas)"...
-
Ivan Rioufol écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Oui, l’islam agresse la France. Et il revient d’abord aux musulmans – les démocrates, lucides et effarés – de faire entrer dans le lit de la laïcité une doctrine qui lui est étrangère. La raison critique ne peut soutenir plus longtemps, en effet, que le Coran est un texte tombé du Ciel, sacralisé par une signature divine.
-
Ivan Rioufol : Après les tueries de Nice, qui ont ensanglanté, au nom d’Allah, la Promenade des Anglais (86 morts, 400 blessés) le soir du 14 juillet, après l’égorgement dans son église de Saint-Etienne-du-Rouvray, le 26 juillet, du père Jacques Hamel, tentant de repousser ses deux bourreaux aux cris de "va-t’en Satan !", après les carnages précédents à Charlie Hebdo, à l’Hyper Cacher, au Bataclan, dans les cafés parisiens, après toutes les autres terreurs islamistes et avant les prochains massacres, il n’est plus possible de taire la question musulmane.
-
Ivan Rioufol : Entendre les capitulards et les sophistes éluder cette confrontation nécessaire en associant les musulmans aux juifs persécutés par Vichy et les nazis témoigne de la confusion des esprits qui s’organise, au seul bénéfice d’une idéologie totalitaire et conquérante conclut Ivan Rioufol (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
-
De son côté, Christian Vanneste écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Le mot (phobie) possède un sens rigoureux qui appartient au vocabulaire de la psychiatrie. La phobie est une peur paralysante, pathologique, démesurée par rapport à ce qui la provoque. La critique de l’islam, c’est de l’islamophobie ! Le procédé a fait recette. L’islamophobie présumée condamne a priori toute critique de la religion musulmane. Elle dresse un rempart à l’abri duquel on peut proclamer, contre toute évidence, que l’islam est une religion de paix et d’amour et en bas duquel les critiques pourtant fondées sur la lecture du coran et des hadiths, sur l’histoire et sur des pans entiers de l’actualité, passent pour de perfides attaques motivées par de méprisables préjugés.
-
Christian Vanneste ajoute : Il est parfaitement légitime dans une démocratie libérale, dans un État de droit, d’exprimer des opinions désagréables pour des personnes ou pour des groupes dès lors qu’il ne s’agit pas d’injures, ni d’insultes ou de diffamations. Si la critique des religions est mal supportée par les croyants, elle est légitime dans la mesure où la religion exprime des idées et qu’on a le droit de les contester. Il est grand temps de revenir à plus de cohérence. Le terme de « phobie » en dehors de son emploi médical est scandaleux. Dans une société démocratique et libérale, il est indispensable que chacun puisse dire ce qu’il pense des idées ou des comportements d’autrui. L’islamophobie n’existe pas, conclut Christian Vanneste (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
-
Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
-
http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2016/08/bloc-notes-la-france-au-defi-d.html
-
http://www.bvoltaire.fr/christianvanneste/lislamophobie-nexiste-pas,279194
-
Effectivement le terme de phobie est inapproprié, mais son utilisation a l’intérêt de mettre l’accent sur l’aspect irrationnel et sur le pathos supposé présent de ceux qui veulent émettre une critique pourtant fondée et rationnelle de l’Islam. Ainsi la critique rationnelle est définitivement condamnée à ne pas exister.
Une phobie est une peur irrationnelle alors que la méfiance envers les délires d’un bédouin pédophile et sanguinaire du pré-moyen âge est une preuve de bonne santé mentale.
Il est vrai que le terme de phobie est totalement inapproprié ! Je propose plutôt de parler d’islamo-allergie, d’islamo-détestation, d’islamo-répulsion, voire d’islamo-incompatibilité…