Le vice-Premier ministre turc Mehmet Simsek a déclaré dans un tweet qu'il espérait se rendre en Israël dans un futur proche.
«La réconciliation avec Israel est une chose positif pour la Turquie et la région en général», a déclaré le vice-Premier ministre.
A Jérusalem, le bureau du premier ministre a déclaré : «Israël se félicite de la décision du Parlement turc d'approuver l'accord récemment conclu par les deux gouvernements et attend avec impatience les prochaines étapes de sa mise en œuvre, y compris le retour de nos ambassadeurs respectifs.»
Les relations entre Israël et la Turquie s'étaient détériorées après que des soldats de Tsahal (l'armée israélienne) ont attaqué le navire turc Mavi Marmara en mai 2010 pour appliquer un blocus naval de la bande de Gaza dirigée par le Hamas. Dix militants turcs avaient alors été tués en voulant attaquer un commando de la marine israélienne.
Israël avait par la suite présenté ses excuses aux familles des marins tués, acceptant même de payer une somme de 20 millions de dollars (18 millions d'euros) de dommages et intérêts.
L'accord entre Ankara et Tel-Aviv, signé le 28 Juin, prévoyait était un rapprochement entre les eux puissances au Moyen-Orient. Selon l'accord, le blocus naval de Gaza, auquel Ankara avait voulu mettre fin, reste en vigueur.
Trois postes frontaliers terrestres sont présents dans la bande de Gaza, dont deux sont contrôlés par Israël : le passage commercial de Kerem Shalom et celui des piétons à Erez. Égypte contrôle également un passage pour piétons à Rafah.
Si marchandises et piétons peuvent entrer à Gaza par ces passages, certaines restrictions de sécurité sont appliquées.
Israël affirme de son côté que que le blocus naval de Gaza est nécessaire pour lutter contre la contrebande d'armes menée par le Hamas, mouvement revendiquant l'indépendance de la Palestine.
La communauté internationale a appelé à plusieurs reprises à une levée du blocus naval et des restrictions faîtes aux passages de Gaza.
Le rapprochement d'Ankara avec Tel-Aviv intervient alors que la Turquie envisage de prendre un rôle plus actif dans la lutte contre le conflit en Syrie.
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Extrait de: Source et auteur
Le changement de stratégie géopolitique d’Erdogan se précise. Voilà de quoi inquiéter les monopoles d’Uncle Sam qui, soyons-en certains, ne manqueront pas de monter quelque opération de déstabilisation contre la Turquie.
Un pas supplémentaire, intéressant pour nous, devrait intervenir : la renonciation de la Turquie à entrer dans le conglomérat ouest-européen. Quitte à bloquer les frontières entre l’Europe et la Turquie, pour stopper la voie terrestre d’invasion,ce serait une mesure salutaire. Mais ce n’est qu’un vœu, tout comme la sortie de la Turquie de l’otan. Il ne faut tout de même pas rêver trop vite. Pourtant, tout cela est dans la logique des choses politiques, et les malfaisances très prévisibles de la future administration clintoncratique pourraient accélérer le processus…